Les enquêteurs sont tombés sur une drôle d’affaire mêlant trafic animalier et stupéfiants. Mardi 12 novembre, l’Office français de la biodiversité (OFB) a été alerté qu’un individu piégeait des chardonnerets élégants, une espèce d’oiseau protégée, sur le sentier côtier de Saint-Marc-sur-Mer à Saint-Nazaire.
L’homme de 26 ans a rapidement été interpellé par la police. Les agents ont découvert sur lui de la colle, aussi appelée glu, qu’il étalait sur des branches de chardons pour capturer ces petits passereaux prisés des trafiquants.
De la cocaïne et plus de 1500€ en liquide
Mais en poursuivant la fouille, les policiers ont fait une autre découverte inattendue. Dans un sac appartenant au suspect, ils ont mis la main sur une boîte contenant un caillou de 6 grammes de cocaïne et des billets de 10 et 20 euros. Et ce n’était pas tout.
La boîte s’est avérée avoir un double fond dissimulant d’autres liasses de billets. Au total, les forces de l’ordre ont saisi 1530€ en liquide dont le mis en cause peinait à justifier la provenance, selon la présidente du tribunal correctionnel Marie-Aude Talhouarn.
Deux hypothèses sont envisagées : ces revenus proviennent-ils de la vente illégale de chardonnerets, sachant qu’un spécimen peut s’échanger à plus de 100€ au marché noir ? Ou s’agit-il plutôt des profits d’un trafic de drogue ? Pour l’heure, seul le volet stupéfiants a été jugé.
Un Algérien en situation irrégulière malgré un diplôme
Le prévenu, un certain Bilal Medhi, est de nationalité algérienne et séjourne illégalement sur le territoire français. Malgré son diplôme en menuiserie aluminium, il ne peut pas travailler sans papiers en règle.
Lors de l’audience, sa compagne, avec qui il est marié religieusement depuis un an, a déclaré lui avoir confié un peu d’argent, « pas plus de 150€ », pour éviter de le dépenser, a précisé la procureure Marie Deschamps. Une somme loin des 1530€ retrouvés.
Un an de prison ferme et 10 ans d’interdiction du territoire
Après examen des faits, le tribunal a tranché. Bilal Medhi est condamné à 12 mois d’emprisonnement ferme avec maintien en détention. Il écope également d’une interdiction de territoire français pour une durée de 10 ans.
L’instruction est encore en cours concernant son implication présumée dans un trafic d’oiseaux protégés. Le prévenu a désormais 10 jours pour faire appel de ce premier jugement.
Encore une fois, cette affaire illustre les liens troubles qui peuvent exister entre différentes formes de trafics illégaux. Si le commerce illicite d’animaux sauvages est un fléau pour la biodiversité, il s’avère aussi souvent connecté à d’autres réseaux criminels comme ceux de la drogue. Un phénomène inquiétant sur lequel la justice entend bien continuer à se pencher.
La boîte s’est avérée avoir un double fond dissimulant d’autres liasses de billets. Au total, les forces de l’ordre ont saisi 1530€ en liquide dont le mis en cause peinait à justifier la provenance, selon la présidente du tribunal correctionnel Marie-Aude Talhouarn.
Deux hypothèses sont envisagées : ces revenus proviennent-ils de la vente illégale de chardonnerets, sachant qu’un spécimen peut s’échanger à plus de 100€ au marché noir ? Ou s’agit-il plutôt des profits d’un trafic de drogue ? Pour l’heure, seul le volet stupéfiants a été jugé.
Un Algérien en situation irrégulière malgré un diplôme
Le prévenu, un certain Bilal Medhi, est de nationalité algérienne et séjourne illégalement sur le territoire français. Malgré son diplôme en menuiserie aluminium, il ne peut pas travailler sans papiers en règle.
Lors de l’audience, sa compagne, avec qui il est marié religieusement depuis un an, a déclaré lui avoir confié un peu d’argent, « pas plus de 150€ », pour éviter de le dépenser, a précisé la procureure Marie Deschamps. Une somme loin des 1530€ retrouvés.
Un an de prison ferme et 10 ans d’interdiction du territoire
Après examen des faits, le tribunal a tranché. Bilal Medhi est condamné à 12 mois d’emprisonnement ferme avec maintien en détention. Il écope également d’une interdiction de territoire français pour une durée de 10 ans.
L’instruction est encore en cours concernant son implication présumée dans un trafic d’oiseaux protégés. Le prévenu a désormais 10 jours pour faire appel de ce premier jugement.
Encore une fois, cette affaire illustre les liens troubles qui peuvent exister entre différentes formes de trafics illégaux. Si le commerce illicite d’animaux sauvages est un fléau pour la biodiversité, il s’avère aussi souvent connecté à d’autres réseaux criminels comme ceux de la drogue. Un phénomène inquiétant sur lequel la justice entend bien continuer à se pencher.
