Face à l’urgence climatique, les villes se mobilisent. Anne Hidalgo, Maire de Paris, l’a bien compris. Du 14 au 17 novembre, elle s’envolera pour Rio de Janeiro au Brésil afin de participer au Sommet de l’Urban 20 (U20). Un déplacement hautement symbolique qui vise à réaffirmer avec force l’engagement indéfectible de la capitale française dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce voyage intervient dans un contexte international tendu, marqué par l’élection récente de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Une situation préoccupante pour tous les acteurs engagés dans la protection de la planète. Mais loin de se décourager, Anne Hidalgo compte bien utiliser cette tribune pour porter haut et fort la voix de Paris et de toutes les villes déterminées à agir concrètement face au dérèglement climatique.
Un programme dense pour des enjeux cruciaux
Pendant ces quatre jours, la maire de Paris aura un agenda particulièrement chargé. Outre sa participation active aux débats et tables rondes du sommet, elle a prévu de rencontrer ses homologues de plusieurs grandes métropoles mondiales, parmi lesquels les maires de Milan, Montréal et bien sûr Rio de Janeiro. L’objectif : échanger sur les bonnes pratiques, partager les expériences et renforcer les collaborations pour une action climatique toujours plus efficace à l’échelle des villes.
Anne Hidalgo profitera également de son séjour au Brésil pour s’entretenir avec le nouveau président brésilien Lula et son épouse. Une rencontre importante pour évoquer les enjeux environnementaux majeurs auxquels doit faire face le pays, comme la déforestation de l’Amazonie ou la protection des peuples autochtones. Autant de sujets sur lesquels Paris souhaite apporter son soutien et son expertise.
Au-delà du symbole, des actions concrètes
Ce déplacement au Brésil est l’occasion pour Anne Hidalgo de rappeler les engagements forts pris par Paris dans la lutte contre le réchauffement climatique :
- La réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030
- L’objectif de neutralité carbone en 2050
- Le développement massif des énergies renouvelables et de la rénovation thermique des bâtiments
- La végétalisation de la ville avec la création de nouveaux espaces verts et de fermes urbaines
Autant de mesures ambitieuses qui font de Paris une ville pionnière et exemplaire dans la transition écologique. Mais la maire de Paris sait que cette bataille ne peut être gagnée qu’avec la mobilisation de tous, citoyens comme décideurs politiques.
Une mobilisation mondiale indispensable
Car au-delà de l’engagement de Paris, c’est une véritable coalition mondiale des villes que la maire appelle de ses vœux. Face à l’insuffisance des actions menées par les États, elle estime que les métropoles ont un rôle crucial à jouer. Elles sont en première ligne face aux conséquences du réchauffement climatique et doivent donc être des acteurs majeurs des solutions à mettre en œuvre.
Anne Hidalgo portera ce message avec force lors du Sommet de l’U20. Pour elle, il est urgent que toutes les grandes villes du monde unissent leurs efforts et parlent d’une seule voix. C’est à ce prix que l’on pourra construire un avenir plus durable et plus juste pour tous, en particulier pour les populations les plus vulnérables, premières victimes du dérèglement climatique.
« Les villes sont là où se joue une grande partie de la bataille du climat. Nous devons montrer la voie par notre engagement et notre créativité. C’est tout le sens de mon déplacement à Rio. »
Anne Hidalgo, Maire de Paris
Un voyage donc placé sous le signe de la mobilisation et de l’action. Car comme aime à le rappeler Anne Hidalgo, face au réchauffement climatique, « il n’y a pas de plan B, car il n’y a pas de planète B ». Un message fort qu’elle portera haut et fort sur la scène internationale, pour que Paris reste à la pointe du combat pour la sauvegarde de notre avenir commun.
