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Migrant mauritanien incendie son ancien logement à Lormont après expulsion

Un Mauritanien de 21 ans a tenté d'incendier l'appartement dont il venait d'être expulsé à Lormont (33), avec les nouveaux occupants à l'intérieur. Il voulait ainsi se venger de son ancien bailleur. Les détails de cette affaire qui aurait pu virer au drame...

C’est un fait divers aussi absurde que potentiellement tragique qui s’est déroulé à Lormont, en banlieue de Bordeaux. Mercredi, un jeune migrant mauritanien de 21 ans a été interpellé par la police. Il est soupçonné d’avoir tenté d’incendier volontairement son ancien appartement quelques jours après en avoir été expulsé, alors que deux nouveaux locataires se trouvaient à l’intérieur.

Selon une source proche de l’enquête, le suspect reconnaît les faits en garde à vue. Il explique avoir voulu se venger de son ancien propriétaire suite à son éviction du logement. Un mobile que l’on peut qualifier de futile étant donné les risques encourus, tant pour lui que pour ses victimes.

Une expulsion mal vécue

Les problèmes remontent à quelques semaines. Le jeune homme, en situation irrégulière, occupait un appartement dans un immeuble HLM du centre de Lormont. Suite à des impayés de loyer répétés, son bailleur entame une procédure d’expulsion. Une décision de justice lui donne gain de cause et le migrant est contraint de quitter les lieux.

Mais visiblement, ce dernier vit très mal la situation. Peut-être persuadé d’être dans son bon droit malgré la décision de justice, il nourrit un désir de vengeance envers son ex-propriétaire. Un projet qu’il met à exécution quelques jours plus tard, de la pire des manières.

L’appartement incendié, les nouveaux locataires menacés

Le propriétaire n’a en effet pas perdu de temps pour relouer son bien. Deux nouveaux locataires s’installent dans les lieux. C’est à ce moment que le suspect décide de passer à l’acte. En pleine nuit, il s’introduit par effraction dans l’appartement et y met le feu, avant de prendre la fuite.

Par chance, l’incendie est rapidement maîtrisé par les pompiers et les dégâts restent limités. Plus important encore, les deux occupants, qui dormaient au moment des faits, s’en sortent sains et saufs malgré le danger encouru et le réveil brutal.

Un suspect vite identifié

L’enquête ne tarde pas à remonter jusqu’à l’ancien locataire expulsé, qui faisait figure de suspect numéro un. Moins d’un mois après les faits, mercredi, le jeune mauritanien est interpellé à son nouveau domicile bordelais par la police nationale. Placé en garde à vue, il reconnaît rapidement son implication.

Le parquet devrait le poursuivre pour dégradation volontaire par incendie et mise en danger de la vie d’autrui. Des qualifications pouvant lui valoir jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. Son placement en détention provisoire a été requis dans l’attente de son procès.

Une affaire symptomatique

Au delà du caractère rocambolesque de cet événement, cette affaire met en lumière plusieurs problèmes de fond. D’abord la question du logement précaire de certains migrants dans des situations administratives et financières compliquées. Ensuite, les relations parfois très tendues entre locataires et propriétaires dans les quartiers populaires. Enfin, un sentiment d’impunité chez certains délinquants prêts aux pires extrémités.

Une conjonction de facteurs qui peut déboucher sur des actes aussi incompréhensibles que dangereux, comme ce fut le cas ici. Il s’en est fallu de peu pour que ce fait divers ne se transforme en véritable tragédie. Une issue heureusement évitée mais qui incite à la réflexion sur le cocktail détonant que représentent misère sociale et délinquance dans certains territoires.

Le propriétaire n’a en effet pas perdu de temps pour relouer son bien. Deux nouveaux locataires s’installent dans les lieux. C’est à ce moment que le suspect décide de passer à l’acte. En pleine nuit, il s’introduit par effraction dans l’appartement et y met le feu, avant de prendre la fuite.

Par chance, l’incendie est rapidement maîtrisé par les pompiers et les dégâts restent limités. Plus important encore, les deux occupants, qui dormaient au moment des faits, s’en sortent sains et saufs malgré le danger encouru et le réveil brutal.

Un suspect vite identifié

L’enquête ne tarde pas à remonter jusqu’à l’ancien locataire expulsé, qui faisait figure de suspect numéro un. Moins d’un mois après les faits, mercredi, le jeune mauritanien est interpellé à son nouveau domicile bordelais par la police nationale. Placé en garde à vue, il reconnaît rapidement son implication.

Le parquet devrait le poursuivre pour dégradation volontaire par incendie et mise en danger de la vie d’autrui. Des qualifications pouvant lui valoir jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. Son placement en détention provisoire a été requis dans l’attente de son procès.

Une affaire symptomatique

Au delà du caractère rocambolesque de cet événement, cette affaire met en lumière plusieurs problèmes de fond. D’abord la question du logement précaire de certains migrants dans des situations administratives et financières compliquées. Ensuite, les relations parfois très tendues entre locataires et propriétaires dans les quartiers populaires. Enfin, un sentiment d’impunité chez certains délinquants prêts aux pires extrémités.

Une conjonction de facteurs qui peut déboucher sur des actes aussi incompréhensibles que dangereux, comme ce fut le cas ici. Il s’en est fallu de peu pour que ce fait divers ne se transforme en véritable tragédie. Une issue heureusement évitée mais qui incite à la réflexion sur le cocktail détonant que représentent misère sociale et délinquance dans certains territoires.

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