L’Espagne traverse une période difficile suite aux terribles inondations qui ont frappé le pays fin octobre, faisant plus de 220 morts, principalement dans la région de Valence. Face à l’ampleur des dégâts, le gouvernement du Premier ministre Pedro Sánchez est sous pression pour boucler au plus vite le budget 2025, jugé indispensable pour financer la reconstruction des zones sinistrées.
Un Budget Crucial pour la Reconstruction
Selon une source proche du dossier, Pedro Sánchez a assuré la semaine dernière que l’Espagne avait «besoin d’un nouveau budget». Si c’était déjà le cas avant les intempéries, le chef du gouvernement a souligné que «ce besoin est maintenant démultiplié». En effet, les inondations ont détruit de nombreuses infrastructures et affecté des dizaines de milliers d’entreprises – commerces, exploitations agricoles – avec un coût astronomique pour les sinistrés.
Fin septembre, le dirigeant socialiste avait dévoilé les grandes lignes de son projet de loi de finances 2025, tablant sur une croissance de 2,4% et un déficit public à 2,5% du PIB. Mais cette trajectoire n’a toujours pas été votée, et la présentation du texte complet se fait attendre. Pour la ministre du Budget Maria Jesus Montero, «personne ne comprendrait» que l’Espagne n’ait pas de loi de finances dans ce contexte. «Pour reconstruire, il faut un budget (…) L’urgence l’exige», a-t-elle martelé dans les colonnes du quotidien El Pais.
Premières Mesures d’Urgence
Le gouvernement a déjà annoncé une première enveloppe de 10,6 milliards d’euros comprenant des aides directes aux PME et travailleurs indépendants touchés. Il a ensuite dévoilé 110 mesures supplémentaires, pour près de 3,8 milliards d’euros. Mais ces aides vont peser sur la trajectoire budgétaire de l’Espagne et nécessiter des ajustements importants.
La reconstruction va prendre des années et ne peut pas être organisée uniquement avec des décrets budgétaires, faits pour des arbitrages ponctuels.
– Carlos Cuerpo, ministre de l’Économie
Blocages et Réticences des Alliés au Parlement
De son côté, le Parti populaire (PP), principale formation d’opposition, a vivement critiqué les pressions du gouvernement Sánchez. Il a dénoncé un «chantage» visant à «conditionner les aides à l’approbation du budget pour en tirer profit politiquement», jugeant «déplorable» d’utiliser «les victimes des intempéries comme monnaie d’échange dans les négociations budgétaires».
Selon le PP, le déploiement des aides «ne peut pas attendre le long examen d’un hypothétique budget»: pour cela, «des amendements au budget actuel peuvent facilement être adoptés». Une position relayée par Junts, qui n’a pas encore clarifié son soutien éventuel au budget 2025.
Vers une Union Sacrée Incertaine
La situation exceptionnelle dans laquelle se trouve l’Espagne après ces inondations dramatiques va-t-elle permettre une union sacrée autour du budget? Rien n’est moins sûr tant le contexte politique est tendu et polarisé. Mais Pedro Sánchez n’a pas le choix: il doit à tout prix convaincre pour débloquer les fonds nécessaires à la reconstruction et la relance dans les régions sinistrées. L’avenir de milliers d’Espagnols en dépend.
De son côté, le Parti populaire (PP), principale formation d’opposition, a vivement critiqué les pressions du gouvernement Sánchez. Il a dénoncé un «chantage» visant à «conditionner les aides à l’approbation du budget pour en tirer profit politiquement», jugeant «déplorable» d’utiliser «les victimes des intempéries comme monnaie d’échange dans les négociations budgétaires».
Selon le PP, le déploiement des aides «ne peut pas attendre le long examen d’un hypothétique budget»: pour cela, «des amendements au budget actuel peuvent facilement être adoptés». Une position relayée par Junts, qui n’a pas encore clarifié son soutien éventuel au budget 2025.
Vers une Union Sacrée Incertaine
La situation exceptionnelle dans laquelle se trouve l’Espagne après ces inondations dramatiques va-t-elle permettre une union sacrée autour du budget? Rien n’est moins sûr tant le contexte politique est tendu et polarisé. Mais Pedro Sánchez n’a pas le choix: il doit à tout prix convaincre pour débloquer les fonds nécessaires à la reconstruction et la relance dans les régions sinistrées. L’avenir de milliers d’Espagnols en dépend.
Mais le gouvernement de coalition de Pedro Sánchez fait face depuis des semaines au blocage de ses alliés au Parlement, dont l’appui est indispensable pour avoir une majorité au Congrès des députés. En particulier, la formation indépendantiste catalane Junts per Catalunya se montre réticente à voter le budget.
Le cabinet d’analyse Teneo estime que l’exécutif pourrait malgré tout parvenir «à convaincre ses alliés potentiels de s’unir» et «de modérer leurs positions» face à la situation exceptionnelle. Mais ce dénouement reste très incertain, la gestion des inondations étant déjà devenue très «politique», avec un «haut degré de polarisation».
L’Opposition Dénonce un «Chantage»
De son côté, le Parti populaire (PP), principale formation d’opposition, a vivement critiqué les pressions du gouvernement Sánchez. Il a dénoncé un «chantage» visant à «conditionner les aides à l’approbation du budget pour en tirer profit politiquement», jugeant «déplorable» d’utiliser «les victimes des intempéries comme monnaie d’échange dans les négociations budgétaires».
Selon le PP, le déploiement des aides «ne peut pas attendre le long examen d’un hypothétique budget»: pour cela, «des amendements au budget actuel peuvent facilement être adoptés». Une position relayée par Junts, qui n’a pas encore clarifié son soutien éventuel au budget 2025.
Vers une Union Sacrée Incertaine
La situation exceptionnelle dans laquelle se trouve l’Espagne après ces inondations dramatiques va-t-elle permettre une union sacrée autour du budget? Rien n’est moins sûr tant le contexte politique est tendu et polarisé. Mais Pedro Sánchez n’a pas le choix: il doit à tout prix convaincre pour débloquer les fonds nécessaires à la reconstruction et la relance dans les régions sinistrées. L’avenir de milliers d’Espagnols en dépend.
Mais le gouvernement de coalition de Pedro Sánchez fait face depuis des semaines au blocage de ses alliés au Parlement, dont l’appui est indispensable pour avoir une majorité au Congrès des députés. En particulier, la formation indépendantiste catalane Junts per Catalunya se montre réticente à voter le budget.
Le cabinet d’analyse Teneo estime que l’exécutif pourrait malgré tout parvenir «à convaincre ses alliés potentiels de s’unir» et «de modérer leurs positions» face à la situation exceptionnelle. Mais ce dénouement reste très incertain, la gestion des inondations étant déjà devenue très «politique», avec un «haut degré de polarisation».
L’Opposition Dénonce un «Chantage»
De son côté, le Parti populaire (PP), principale formation d’opposition, a vivement critiqué les pressions du gouvernement Sánchez. Il a dénoncé un «chantage» visant à «conditionner les aides à l’approbation du budget pour en tirer profit politiquement», jugeant «déplorable» d’utiliser «les victimes des intempéries comme monnaie d’échange dans les négociations budgétaires».
Selon le PP, le déploiement des aides «ne peut pas attendre le long examen d’un hypothétique budget»: pour cela, «des amendements au budget actuel peuvent facilement être adoptés». Une position relayée par Junts, qui n’a pas encore clarifié son soutien éventuel au budget 2025.
Vers une Union Sacrée Incertaine
La situation exceptionnelle dans laquelle se trouve l’Espagne après ces inondations dramatiques va-t-elle permettre une union sacrée autour du budget? Rien n’est moins sûr tant le contexte politique est tendu et polarisé. Mais Pedro Sánchez n’a pas le choix: il doit à tout prix convaincre pour débloquer les fonds nécessaires à la reconstruction et la relance dans les régions sinistrées. L’avenir de milliers d’Espagnols en dépend.