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Stèle Hommage aux Victimes d’Attentat Marseille Vandalisée

La stèle en hommage aux victimes des attentats à la gare Saint-Charles de Marseille a été honteusement vandalisée. Un affront intolérable en ce jour de commémoration nationale qui soulève une vague d'indignation. Les autorités promettent de...

En ce lundi de commémoration nationale, la ville de Marseille est sous le choc. La stèle rendant hommage aux victimes des attentats terroristes, érigée sur le parvis de la gare Saint-Charles, a été honteusement vandalisée. Cet acte odieux suscite une vague d’indignation dans la cité phocéenne et au-delà.

Une profanation inacceptable de notre mémoire collective

D’après les premiers constats, les dégradations sont considérables. La plaque commémorative, sur laquelle étaient gravés les noms de Laura et Mauranne, les deux jeunes victimes de l’attentat islamiste perpétré le 1er octobre 2017, a été arrachée et a disparu. Le drapeau français ornant la stèle a été rayé de multiples fois, comme pour nier l’appartenance de ces innocentes à la Nation. La partie supérieure du monument semble avoir été la proie des flammes, laissant des traces de brûlure sur la protection en plexiglas.

Cette profanation est inacceptable, elle piétine la mémoire des victimes et notre mémoire collective. Les auteurs de cet affront doivent être activement recherchés et punis à la hauteur du préjudice moral causé.

Une ville meurtrie qui peine à panser ses plaies

Cet acte de vandalisme ravive la douleur d’une ville qui a payé un lourd tribut au terrorisme islamiste. Le 1er octobre 2017, la vie de Laura, 21 ans, et Mauranne, 20 ans, a brutalement pris fin sous les coups de couteau d’Ahmed Hanachi, un tunisien en situation irrégulière fiché pour radicalisation. Depuis, Marseille tente tant bien que mal de se reconstruire, avec cette stèle comme lieu de recueillement et de mémoire.

Laura et Mauranne étaient nos filles, nos soeurs. En s’attaquant à leur mémoire, c’est chaque marseillais qu’on blesse une nouvelle fois.

témoigne, émue, une riveraine

Une enquête ouverte, la ville partie civile

Face à l’ampleur de cet acte sacrilège, les autorités locales ont rapidement réagi. La mairie de Marseille a annoncé se constituer partie civile et une enquête a été ouverte par le parquet. Les images de vidéosurveillance de la gare Saint-Charles et des rues adjacentes sont en cours d’exploitation pour tenter d’identifier les coupables.

Je veux dire aux familles de Laura et Mauranne, ainsi qu’à tous les marseillais : nous ne laisserons pas cet acte impuni. Soyez assurés de la détermination totale de la ville pour que les auteurs soient retrouvés et répondent de leur forfait devant la Justice.

a déclaré le Maire de Marseille

Une Nation solidaire face à la haine

Au-delà de Marseille, c’est toute la France qui exprime son soutien et sa solidarité. Sur les réseaux sociaux, les messages d’indignation affluent, appelant à ne pas laisser la haine l’emporter. Beaucoup y voient un triste symbole de la fragmentation qui menace le pays et en appellent à l’unité et la fraternité pour y faire face.

Toucher à cette stèle, c’est s’attaquer à la République et à nos valeurs. Face à la lâcheté et la division, nous devons rester unis et indivisibles.

Ce lundi noir pour Marseille doit servir d’électrochoc. Au-delà de l’émotion et de la colère légitimes, il est urgent de réaffirmer avec force les principes qui nous unissent face aux ennemis de la démocratie. C’est tout le sens du combat que mènent, dans l’adversité, les proches de Laura et Mauranne.

La profanation de leur mémoire en ce jour de commémoration est un crève-coeur, elle ne doit cependant pas faire oublier l’essentiel : leur sourire, leur joie de vivre, arrachés trop tôt par une idéologie mortifère. C’est cela qu’il nous faut chérir et opposer à la barbarie. Marseille, blessée mais debout, en a la force. La République à ses côtés.

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