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Israël : Création d’un État Palestinien Irréaliste Aujourd’hui

Israël juge irréaliste la création d'un État palestinien dans le contexte actuel. Le ministre des Affaires étrangères souligne les échecs passés et les risques sécuritaires. Un sujet explosif qui divise la communauté internationale...

La perspective d’un État palestinien indépendant semble s’éloigner encore un peu plus. Lors d’une récente conférence de presse à Jérusalem, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a en effet jugé que la création d’une telle entité n’était pas un projet “réaliste” actuellement. Une position ferme qui soulève de nombreuses questions sur l’avenir du processus de paix au Moyen-Orient.

Israël s’oppose à un État palestinien, même en échange d’une normalisation avec l’Arabie saoudite

Interrogé sur une possible relance des accords d’Abraham, qui ont permis un rapprochement entre Israël et plusieurs pays arabes sous l’égide des États-Unis, Gideon Saar a balayé l’idée d’échanger une normalisation des relations avec l’Arabie saoudite contre la création d’un État palestinien. “En un mot? Non”, a-t-il répondu sans ambiguïté.

Pour le chef de la diplomatie israélienne, un tel État serait en réalité “un État Hamas”, en référence au mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007. “Je ne pense pas que cette position soit réaliste aujourd’hui, et nous devons être réalistes”, a-t-il martelé.

Les échecs des processus de paix passés

Gideon Saar a justifié son scepticisme en évoquant les précédentes tentatives de règlement du conflit, notamment les accords d’Oslo des années 1990 et le retrait israélien unilatéral de la bande de Gaza en 2005. Selon lui, ces initiatives “non seulement (…) n’ont pas apporté la paix, mais comme nous l’avons vu, ont dégradé notre sécurité”.

Le ministre a souligné que le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël et plusieurs pays occidentaux, avait pris le pouvoir à Gaza après le départ des troupes israéliennes. “Nous ne voulons pas que cela arrive en Judée et Samarie”, a-t-il affirmé, utilisant le nom biblique de la Cisjordanie occupée.

Le statut disputé des territoires palestiniens

Lors de sa conférence de presse, Gideon Saar a tenu à rappeler la position israélienne sur le statut des territoires palestiniens. Contrairement à l’ONU, Israël ne considère pas “la Judée et la Samarie” “comme des territoires occupés, mais comme des territoires disputés”, a-t-il déclaré.

Cette distinction est lourde de conséquences, car elle sous-entend que la souveraineté sur ces zones n’est pas clairement établie. Pourtant, la communauté internationale considère dans sa grande majorité la Cisjordanie et Jérusalem-Est comme des territoires palestiniens occupés depuis 1967.

Une colonisation israélienne qui se poursuit

Malgré les pressions internationales, Israël n’a jamais cessé de développer ses colonies en Cisjordanie. Aujourd’hui, plusieurs centaines de milliers de colons juifs y vivent au milieu de près de 3 millions de Palestiniens. Cette situation crée de vives tensions sur le terrain et complique encore davantage les perspectives de création d’un État palestinien viable.

Les propos de Gideon Saar interviennent d’ailleurs alors qu’un sommet extraordinaire des pays arabes et musulmans s’ouvre à Ryad pour discuter de “l’agression israélienne continue dans les territoires palestiniens”. L’Arabie saoudite plaide pour une nouvelle “alliance internationale” visant à encourager l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain.

Un avenir incertain pour les Palestiniens

Face à la fin de non-recevoir israélienne, les perspectives semblent bien sombres pour les Palestiniens qui aspirent à un État depuis des décennies. Le fossé paraît se creuser toujours plus entre les deux parties, dont les visions sont difficilement conciliables.

Cependant, la communauté internationale ne désarme pas et continue de pousser pour une solution à deux États, seule à même de garantir une paix durable selon de nombreux observateurs. Reste à savoir si Israël finira par infléchir sa position ou si le statu quo, avec son lot de violences et de souffrances, est appelé à perdurer.

Une chose est sûre : sans volonté politique sincère de part et d’autre, il sera difficile de sortir de l’impasse actuelle. Les peuples israélien et palestinien méritent pourtant de vivre enfin en paix, libérés du fardeau d’un conflit qui n’a que trop duré. Espérons que la raison et le dialogue finiront par l’emporter, pour le bien de tous.

Le ministre a souligné que le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël et plusieurs pays occidentaux, avait pris le pouvoir à Gaza après le départ des troupes israéliennes. “Nous ne voulons pas que cela arrive en Judée et Samarie”, a-t-il affirmé, utilisant le nom biblique de la Cisjordanie occupée.

Le statut disputé des territoires palestiniens

Lors de sa conférence de presse, Gideon Saar a tenu à rappeler la position israélienne sur le statut des territoires palestiniens. Contrairement à l’ONU, Israël ne considère pas “la Judée et la Samarie” “comme des territoires occupés, mais comme des territoires disputés”, a-t-il déclaré.

Cette distinction est lourde de conséquences, car elle sous-entend que la souveraineté sur ces zones n’est pas clairement établie. Pourtant, la communauté internationale considère dans sa grande majorité la Cisjordanie et Jérusalem-Est comme des territoires palestiniens occupés depuis 1967.

Une colonisation israélienne qui se poursuit

Malgré les pressions internationales, Israël n’a jamais cessé de développer ses colonies en Cisjordanie. Aujourd’hui, plusieurs centaines de milliers de colons juifs y vivent au milieu de près de 3 millions de Palestiniens. Cette situation crée de vives tensions sur le terrain et complique encore davantage les perspectives de création d’un État palestinien viable.

Les propos de Gideon Saar interviennent d’ailleurs alors qu’un sommet extraordinaire des pays arabes et musulmans s’ouvre à Ryad pour discuter de “l’agression israélienne continue dans les territoires palestiniens”. L’Arabie saoudite plaide pour une nouvelle “alliance internationale” visant à encourager l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain.

Un avenir incertain pour les Palestiniens

Face à la fin de non-recevoir israélienne, les perspectives semblent bien sombres pour les Palestiniens qui aspirent à un État depuis des décennies. Le fossé paraît se creuser toujours plus entre les deux parties, dont les visions sont difficilement conciliables.

Cependant, la communauté internationale ne désarme pas et continue de pousser pour une solution à deux États, seule à même de garantir une paix durable selon de nombreux observateurs. Reste à savoir si Israël finira par infléchir sa position ou si le statu quo, avec son lot de violences et de souffrances, est appelé à perdurer.

Une chose est sûre : sans volonté politique sincère de part et d’autre, il sera difficile de sortir de l’impasse actuelle. Les peuples israélien et palestinien méritent pourtant de vivre enfin en paix, libérés du fardeau d’un conflit qui n’a que trop duré. Espérons que la raison et le dialogue finiront par l’emporter, pour le bien de tous.

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