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Tragédie à Gaza : 25 Palestiniens tués dans un raid israélien

Un raid israélien meurtrier à Gaza fait 25 morts dont une majorité d'enfants. Le conflit s'enlise dans un bain de sang malgré les médiations. L'ONU craint une famine imminente.

Un raid israélien d’une violence inouïe a de nouveau endeuillé la bande de Gaza ce dimanche, faisant au moins 25 morts dont une majorité d’enfants selon les secours palestiniens. Cette nouvelle tragédie intervient après plus d’un an d’une guerre dévastatrice qui a plongé le petit territoire palestinien dans un désastre humanitaire sans précédent.

D’après des sources proches des secours, la frappe israélienne a touché une maison familiale à Jabalia dans le nord de Gaza, tuant sur le coup 13 enfants parmi les 25 victimes palestiniennes. Plus de 30 blessés sont aussi à déplorer. Un autre raid a visé une maison dans le quartier de Sabra à Gaza-Ville, y faisant 5 morts supplémentaires. “Des civils sont toujours sous les décombres” selon la défense civile palestinienne.

Un an d’une guerre sans merci entre Israël et le Hamas

Depuis octobre 2023, Israël a juré d’anéantir le Hamas palestinien après une attaque d’une rare violence menée depuis Gaza contre son territoire. L’armée israélienne mène depuis une offensive dévastatrice contre l’enclave palestinienne, causant des dizaines de milliers de morts et un drame humanitaire sans précédent pour ses 2,4 millions d’habitants.

Malgré les efforts des médiateurs internationaux (Qatar, Egypte, Etats-Unis), toutes les tentatives pour obtenir un cessez-le-feu et la libération d’otages israéliens détenus à Gaza ont échoué. Le Qatar a même suspendu sa médiation ce samedi, attendant qu’Israël et le Hamas “fassent preuve de volonté et de sérieux” pour cesser les hostilités selon le porte-parole de sa diplomatie.

Gaza, “un enfer sur terre” pour les enfants

Depuis un an, les habitants de Gaza sont pris au piège d’un siège impitoyable. Pour l’Unicef, le territoire est devenu “un véritable enfer sur terre” pour le million d’enfants qui y vit dans des conditions épouvantables.

Selon un décompte de l’AFP, le conflit a fait 1206 morts côté israélien, majoritairement des civils, en incluant les otages tués en captivité à Gaza. Côté palestinien, le bilan est bien plus lourd avec plus de 43 550 morts, en grande partie des civils d’après le ministère de la santé du Hamas.

“Ca suffit, ces massacres, ces martyrs et ces guerres! Combien de temps cela va-t-il encore durer? Assez! Nous sommes épuisés”

s’insurge Oum Mohammad, une déplacée palestinienne.

En Israël aussi, des voix s’élèvent pour réclamer un accord de trêve. Lors d’un rassemblement à Tel-Aviv, Nina Wenkert, mère d’un otage, a lancé un cri du cœur : “Combien de larmes doivent encore couler et combien de sang doit encore être versé avant que quelqu’un ne ramène nos enfants à la maison?”.

L’ONU redoute une famine imminente à Gaza

La situation humanitaire ne cesse de s’aggraver dans la bande de Gaza assiégée et dévastée. Dans un rapport alarmant publié samedi, l’ONU a averti que “les seuils de famine ont peut-être déjà été franchis ou le seront dans un avenir proche”. Un constat jugé “biaisé” par Israël.

Un rapport de l’ONU sur les droits de l’homme publié vendredi a aussi souligné que près de 70% des victimes à Gaza entre novembre 2023 et avril 2024 étaient des femmes et des enfants. L’armée israélienne assure de son côté “s’efforcer de minimiser les dommages aux non-combattants”.

Le Hezbollah libanais ouvre un second front contre Israël

Pour compliquer encore la situation, le Hezbollah libanais a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas. Le mouvement chiite pro-iranien a intensifié ses tirs sur le nord d’Israël, provoquant en représailles des frappes massives sur le Liban.

Depuis le 30 septembre, Tsahal mène aussi une offensive terrestre dans le sud du Liban, région frontalière du nord d’Israël, pour repousser le Hezbollah et permettre le retour de 60.000 habitants israéliens déplacés par les combats.

Malgré l’ampleur des opérations militaires, aucun des belligérants ne semble pour l’heure en mesure de l’emporter sur l’autre. Et c’est la population civile, notamment les enfants, qui paie le plus lourd tribut de cet engrenage guerrier sans fin. Cette spirale de violence menace de déstabiliser durablement toute la région, à moins qu’une médiation internationale ne parvienne enfin à imposer un cessez-le-feu durable, seul espoir de mettre un terme à cette tragédie.

Malgré les efforts des médiateurs internationaux (Qatar, Egypte, Etats-Unis), toutes les tentatives pour obtenir un cessez-le-feu et la libération d’otages israéliens détenus à Gaza ont échoué. Le Qatar a même suspendu sa médiation ce samedi, attendant qu’Israël et le Hamas “fassent preuve de volonté et de sérieux” pour cesser les hostilités selon le porte-parole de sa diplomatie.

Gaza, “un enfer sur terre” pour les enfants

Depuis un an, les habitants de Gaza sont pris au piège d’un siège impitoyable. Pour l’Unicef, le territoire est devenu “un véritable enfer sur terre” pour le million d’enfants qui y vit dans des conditions épouvantables.

Selon un décompte de l’AFP, le conflit a fait 1206 morts côté israélien, majoritairement des civils, en incluant les otages tués en captivité à Gaza. Côté palestinien, le bilan est bien plus lourd avec plus de 43 550 morts, en grande partie des civils d’après le ministère de la santé du Hamas.

“Ca suffit, ces massacres, ces martyrs et ces guerres! Combien de temps cela va-t-il encore durer? Assez! Nous sommes épuisés”

s’insurge Oum Mohammad, une déplacée palestinienne.

En Israël aussi, des voix s’élèvent pour réclamer un accord de trêve. Lors d’un rassemblement à Tel-Aviv, Nina Wenkert, mère d’un otage, a lancé un cri du cœur : “Combien de larmes doivent encore couler et combien de sang doit encore être versé avant que quelqu’un ne ramène nos enfants à la maison?”.

L’ONU redoute une famine imminente à Gaza

La situation humanitaire ne cesse de s’aggraver dans la bande de Gaza assiégée et dévastée. Dans un rapport alarmant publié samedi, l’ONU a averti que “les seuils de famine ont peut-être déjà été franchis ou le seront dans un avenir proche”. Un constat jugé “biaisé” par Israël.

Un rapport de l’ONU sur les droits de l’homme publié vendredi a aussi souligné que près de 70% des victimes à Gaza entre novembre 2023 et avril 2024 étaient des femmes et des enfants. L’armée israélienne assure de son côté “s’efforcer de minimiser les dommages aux non-combattants”.

Le Hezbollah libanais ouvre un second front contre Israël

Pour compliquer encore la situation, le Hezbollah libanais a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas. Le mouvement chiite pro-iranien a intensifié ses tirs sur le nord d’Israël, provoquant en représailles des frappes massives sur le Liban.

Depuis le 30 septembre, Tsahal mène aussi une offensive terrestre dans le sud du Liban, région frontalière du nord d’Israël, pour repousser le Hezbollah et permettre le retour de 60.000 habitants israéliens déplacés par les combats.

Malgré l’ampleur des opérations militaires, aucun des belligérants ne semble pour l’heure en mesure de l’emporter sur l’autre. Et c’est la population civile, notamment les enfants, qui paie le plus lourd tribut de cet engrenage guerrier sans fin. Cette spirale de violence menace de déstabiliser durablement toute la région, à moins qu’une médiation internationale ne parvienne enfin à imposer un cessez-le-feu durable, seul espoir de mettre un terme à cette tragédie.

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