Un porte-conteneurs de la compagnie danoise Maersk s’est vu refuser l’entrée dans le port espagnol d’Algésiras, déclenchant une vive controverse sur la nature de sa cargaison. Selon certaines sources, le navire transporterait des armes à destination d’Israël, ce que l’armateur dément fermement. Ce nouvel incident jette une lumière crue sur les relations tendues entre l’Espagne et l’État hébreu.
Le mystère de la cargaison
Tout commence mardi dernier lorsqu’un député de la coalition de gauche Sumar, Enrique Santiago, dépose plainte pour empêcher l’accostage de deux navires Maersk dans le port d’Algésiras. Il considère qu’autoriser leur entrée irait à l’encontre d’un récent accord du gouvernement espagnol.
Craignant que les bateaux ne transportent du matériel militaire destiné à Israël, le secrétaire général du parti communiste espagnol a publiquement déclaré que “le port d’Algésiras ne peut pas être une zone de transit d’armes pour Israël”. Une accusation que rejette catégoriquement Maersk.
“La cargaison à transborder dans le port ne contient pas d’armes ou de munitions militaires”
– Communiqué de Maersk
Pourtant, le gouvernement espagnol avait indiqué au quotidien El Pais que les deux navires “ne feront pas escale en Espagne”, sans plus de précision. Aucune inspection de la cargaison n’ayant été menée, le doute plane toujours sur son contenu réel.
Une décision unilatérale de Madrid ?
De son côté, le transporteur danois s’étonne de ce refus d’accès, affirmant que la cargaison ne diffère en rien de celles transportées lors des précédentes escales. Il soupçonne l’Espagne d’avoir “modifié ses critères de manière discrétionnaire”, interdisant désormais tout navire acheminant des biens liés à l’armée israélienne, même légaux.
Maersk déplore cette décision unilatérale et a demandé des éclaircissements aux autorités espagnoles. En attendant, le Maersk Denver a été contraint de dérouter vers le port de Tanger au Maroc. Il serait maintenant en route pour Oman selon des sites spécialisés.
Un tour de vis espagnol
Ce bras de fer s’inscrit dans le contexte plus large des relations diplomatiques tendues entre Madrid et Tel-Aviv. Depuis le printemps dernier, l’Espagne refuse l’accès à ses ports aux navires transportant des armes à destination d’Israël.
Une décision motivée par l’opposition espagnole à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Madrid a d’ailleurs suspendu ses propres ventes d’armes à l’État hébreu et tente de convaincre ses partenaires européens de reconnaître rapidement un État palestinien.
Cette prise de position tranchée a provoqué un net refroidissement avec Israël. Et l’affaire du Maersk Denver risque d’exacerber encore un peu plus ces tensions.
Un dossier à suivre
- Les pressions sur Maersk vont-elles s’accentuer ?
- Les escales des navires dans les ports espagnols dépendent-elles du bon vouloir de Madrid ?
- Quel impact sur les relations déjà tendues entre l’Espagne et Israël ?
Une chose est sûre : ce dossier sensible est loin d’être refermé et de nouveaux développements sont attendus dans les jours et semaines à venir. Les différents acteurs – politiques, économiques, militaires – vont devoir clarifier leurs positions.
De son côté, l’UE pourrait être amenée à intervenir pour apaiser les tensions et éviter une escalade préjudiciable aux intérêts de toutes les parties. À suivre donc, dans un contexte géopolitique déjà explosif au Moyen-Orient…
De son côté, le transporteur danois s’étonne de ce refus d’accès, affirmant que la cargaison ne diffère en rien de celles transportées lors des précédentes escales. Il soupçonne l’Espagne d’avoir “modifié ses critères de manière discrétionnaire”, interdisant désormais tout navire acheminant des biens liés à l’armée israélienne, même légaux.
Maersk déplore cette décision unilatérale et a demandé des éclaircissements aux autorités espagnoles. En attendant, le Maersk Denver a été contraint de dérouter vers le port de Tanger au Maroc. Il serait maintenant en route pour Oman selon des sites spécialisés.
Un tour de vis espagnol
Ce bras de fer s’inscrit dans le contexte plus large des relations diplomatiques tendues entre Madrid et Tel-Aviv. Depuis le printemps dernier, l’Espagne refuse l’accès à ses ports aux navires transportant des armes à destination d’Israël.
Une décision motivée par l’opposition espagnole à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Madrid a d’ailleurs suspendu ses propres ventes d’armes à l’État hébreu et tente de convaincre ses partenaires européens de reconnaître rapidement un État palestinien.
Cette prise de position tranchée a provoqué un net refroidissement avec Israël. Et l’affaire du Maersk Denver risque d’exacerber encore un peu plus ces tensions.
Un dossier à suivre
- Les pressions sur Maersk vont-elles s’accentuer ?
- Les escales des navires dans les ports espagnols dépendent-elles du bon vouloir de Madrid ?
- Quel impact sur les relations déjà tendues entre l’Espagne et Israël ?
Une chose est sûre : ce dossier sensible est loin d’être refermé et de nouveaux développements sont attendus dans les jours et semaines à venir. Les différents acteurs – politiques, économiques, militaires – vont devoir clarifier leurs positions.
De son côté, l’UE pourrait être amenée à intervenir pour apaiser les tensions et éviter une escalade préjudiciable aux intérêts de toutes les parties. À suivre donc, dans un contexte géopolitique déjà explosif au Moyen-Orient…