Dans le sillage de l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, les autorités canadiennes se préparent à un potentiel afflux massif de migrants à leur frontière. Selon des sources proches du dossier, le Canada serait en “état d’alerte élevée”, craignant que les expulsions “massives” promises par Trump pendant sa campagne ne poussent des milliers de personnes à fuir vers le nord.
Un plan d’urgence activé à la frontière
Face à cette menace, le gouvernement canadien assure avoir “un plan”, même si les détails restent pour l’heure confidentiels. La vice-Première ministre Chrystia Freeland se veut rassurante, affirmant que “nos frontières sont sûres et sécurisées et nous les contrôlons”. Un nouveau groupe de ministres a été formé en urgence pour gérer les questions épineuses qui pourraient surgir avec la future administration Trump.
Sur le terrain, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) est sur le qui-vive. “Nous sommes en état d’alerte élevée, les yeux rivés sur la frontière pour voir ce qu’il va se passer”, confie un porte-parole. Les forces de l’ordre s’attendent à une hausse de “l’immigration irrégulière” dans les prochaines semaines, avant même l’investiture officielle de Donald Trump le 20 janvier.
Inquiétudes sur les capacités d’accueil
Cette possible vague migratoire intervient au moment où le Canada revoit justement à la baisse ses objectifs en matière d’immigration. Le Premier ministre Justin Trudeau souhaite ralentir la croissance démographique pour préserver les infrastructures et services. Au Québec, le gouvernement s’inquiète déjà d’une “arrivée massive” qui dépasserait les capacités d’accueil de la province.
Regain d’intérêt pour l’immigration au Canada
Depuis l’élection de Trump, les recherches Google sur l’immigration au Canada ont explosé aux États-Unis. Les sites officiels canadiens ont aussi enregistré un pic de trafic en provenance du pays voisin. Mais immigrer légalement peut prendre jusqu’à un an pour obtenir la résidence permanente, et jusqu’à 44 mois pour le statut de réfugié.
De plus, de récentes modifications des accords migratoires entre les deux pays complexifient les demandes d’asile depuis les États-Unis. Quant aux passages illégaux de la frontière, ils sont non seulement illégaux mais aussi très dangereux, surtout en hiver, prévient la GRC. Plusieurs personnes y ont perdu la vie ces dernières années.
Les autorités en alerte mais pas de panique
Pour faire face à un éventuel afflux, les autorités canadiennes vont déployer davantage de personnel le long de la frontière. Des caméras, capteurs de mouvement et drones ont aussi été installés pour surveiller les 8900 km de frontière. Le Canada et les États-Unis sont en communication constante pour anticiper les mouvements.
Malgré cette préparation, un porte-parole de la GRC met en garde : “Si des milliers de migrants venaient à arriver en même temps et à passer par plusieurs points, cela pourrait vite devenir ingérable”. Les autorités canadiennes jouent donc la carte de la fermeté et de la dissuasion, tout en travaillant discrètement à des solutions. L’objectif : éviter une crise migratoire aux frontières dans les prochains mois.
Pour faire face à un éventuel afflux, les autorités canadiennes vont déployer davantage de personnel le long de la frontière. Des caméras, capteurs de mouvement et drones ont aussi été installés pour surveiller les 8900 km de frontière. Le Canada et les États-Unis sont en communication constante pour anticiper les mouvements.
Malgré cette préparation, un porte-parole de la GRC met en garde : “Si des milliers de migrants venaient à arriver en même temps et à passer par plusieurs points, cela pourrait vite devenir ingérable”. Les autorités canadiennes jouent donc la carte de la fermeté et de la dissuasion, tout en travaillant discrètement à des solutions. L’objectif : éviter une crise migratoire aux frontières dans les prochains mois.