Dans un discours télévisé provocateur, le chef des rebelles houthis du Yémen, Abdel Malek al-Houthi, a déclaré sans ambages que le président américain réélu Donald Trump était voué à un nouvel échec dans ses tentatives de résoudre le conflit israélo-palestinien lors de son second mandat.
Qualifiant Trump d’« arrogant et tyrannique », le leader rebelle a affirmé que le locataire de la Maison Blanche avait déjà échoué avec son projet d’accord du siècle lors de son premier mandat, et qu’il était condamné à échouer une nouvelle fois dans ses efforts pour régler la question palestinienne.
L’Iran et « l’axe de la résistance » contre Israël
Les propos d’al-Houthi interviennent alors que les rebelles yéménites, qui contrôlent de vastes zones du pays, sont considérés par l’Iran, ennemi juré d’Israël, comme faisant partie intégrante de ce qu’il nomme « l’axe de la résistance ». Cet axe comprend également d’autres mouvements comme le Hamas dans la bande de Gaza ou encore le Hezbollah au Liban.
Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, déclenchée par une attaque du Hamas en territoire israélien, les Houthis ont mené plusieurs offensives contre Israël ainsi que des navires qui leur seraient liés au large du Yémen. Ils affirment agir ainsi en solidarité avec le peuple palestinien.
Perturbations du trafic maritime et réponse internationale
Ces attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden ont lourdement perturbé le trafic maritime dans cette zone cruciale pour le commerce international. Face à cette menace, une coalition maritime conduite par les États-Unis a été mise sur pied. Depuis janvier, des frappes ciblées sont menées contre les positions houthies au Yémen, parfois avec le soutien du Royaume-Uni.
Le statut contesté de Jérusalem
Dans son allocution, Abdel Malek al-Houthi a accusé les présidents américains de se livrer une compétition pour déterminer lequel d’entre eux apporterait le plus grand soutien à « l’ennemi israélien ». Il a rappelé que Trump lui-même, lors de son précédent mandat, avait œuvré à la reconnaissance de Jérusalem dans son intégralité comme capitale d’Israël et y avait transféré l’ambassade américaine.
Israël proclame que Jérusalem est sa capitale « unifiée et indivisible » mais l’ONU considère que son annexion de Jérusalem-Est est illégale.
Malgré cette position des Nations Unies, une poignée de pays ont néanmoins emboîté le pas aux États-Unis en transférant à leur tour, dès mai 2018, leur représentation diplomatique de Tel-Aviv vers Jérusalem. Une décision hautement symbolique et controversée.
Vers une résolution du conflit ?
Alors que Donald Trump s’apprête à entamer son deuxième mandat à la tête des États-Unis, première puissance mondiale et allié indéfectible d’Israël, les déclarations du leader houthi jettent une ombre sur les perspectives de paix au Proche-Orient. Malgré les efforts diplomatiques annoncés, le chemin vers une résolution durable du conflit israélo-palestinien s’annonce encore long et semé d’embûches.
La communauté internationale retiendra son souffle dans l’attente des prochaines initiatives de Washington, tout en gardant un œil attentif sur l’évolution de la situation au Yémen. Entre enjeux géostratégiques et crises humanitaires, la région demeure plus que jamais un point chaud des relations internationales.
Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, déclenchée par une attaque du Hamas en territoire israélien, les Houthis ont mené plusieurs offensives contre Israël ainsi que des navires qui leur seraient liés au large du Yémen. Ils affirment agir ainsi en solidarité avec le peuple palestinien.
Perturbations du trafic maritime et réponse internationale
Ces attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden ont lourdement perturbé le trafic maritime dans cette zone cruciale pour le commerce international. Face à cette menace, une coalition maritime conduite par les États-Unis a été mise sur pied. Depuis janvier, des frappes ciblées sont menées contre les positions houthies au Yémen, parfois avec le soutien du Royaume-Uni.
Le statut contesté de Jérusalem
Dans son allocution, Abdel Malek al-Houthi a accusé les présidents américains de se livrer une compétition pour déterminer lequel d’entre eux apporterait le plus grand soutien à « l’ennemi israélien ». Il a rappelé que Trump lui-même, lors de son précédent mandat, avait œuvré à la reconnaissance de Jérusalem dans son intégralité comme capitale d’Israël et y avait transféré l’ambassade américaine.
Israël proclame que Jérusalem est sa capitale « unifiée et indivisible » mais l’ONU considère que son annexion de Jérusalem-Est est illégale.
Malgré cette position des Nations Unies, une poignée de pays ont néanmoins emboîté le pas aux États-Unis en transférant à leur tour, dès mai 2018, leur représentation diplomatique de Tel-Aviv vers Jérusalem. Une décision hautement symbolique et controversée.
Vers une résolution du conflit ?
Alors que Donald Trump s’apprête à entamer son deuxième mandat à la tête des États-Unis, première puissance mondiale et allié indéfectible d’Israël, les déclarations du leader houthi jettent une ombre sur les perspectives de paix au Proche-Orient. Malgré les efforts diplomatiques annoncés, le chemin vers une résolution durable du conflit israélo-palestinien s’annonce encore long et semé d’embûches.
La communauté internationale retiendra son souffle dans l’attente des prochaines initiatives de Washington, tout en gardant un œil attentif sur l’évolution de la situation au Yémen. Entre enjeux géostratégiques et crises humanitaires, la région demeure plus que jamais un point chaud des relations internationales.