Lors de la dernière élection présidentielle américaine, Donald Trump a réussi un coup de maître en séduisant une partie inattendue de l’électorat : les Américains d’origine arabe et musulmane. Sa promesse audacieuse d’apporter la paix au Moyen-Orient semble avoir convaincu certains, malgré un passé émaillé de controverses sur la question. Retour sur ce pari risqué qui a pu faire basculer des voix.
La paix au Moyen-Orient, un argument de campagne inattendu
Tout au long de sa campagne, Donald Trump a martelé qu’il était le seul à pouvoir résoudre le conflit israélo-palestinien et ramener la stabilité dans une région déchirée par les guerres. Une promesse qui peut sembler surprenante venant d’un homme connu pour ses déclarations fracassantes et son soutien indéfectible à Israël. Pourtant, cet engagement a trouvé un écho favorable chez certains électeurs arabo-musulmans, lassés par des décennies de conflit sans issue.
Un revirement spectaculaire à Dearborn
Dearborn, dans le Michigan, est la plus grande ville à population majoritairement d’origine arabe des États-Unis. Alors qu’en 2020, Joe Biden y avait triomphé, cette fois-ci, c’est Donald Trump qui l’a largement emporté. Un basculement qui s’explique en partie par la promesse de paix au Moyen-Orient du candidat républicain, selon le maire de Dearborn Heights, Bill Bazzi :
Les gens ont compris le message selon lequel Trump essaie d’apporter la paix au Moyen-Orient et dans le monde entier.
Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights et soutien de Donald Trump
La fin des conflits à Gaza et au Liban en ligne de mire
Les partisans de Trump estiment qu’il pourrait mettre un terme aux affrontements qui secouent Gaza, théâtre d’une guerre entre Israël et le Hamas depuis plus d’un an, mais aussi le Liban, où les bombardements visant le Hezbollah pro-iranien font rage depuis plusieurs semaines. Une perspective alléchante pour une communauté qui aspire à la paix dans son pays d’origine.
Passer outre les mesures controversées
Pendant son premier mandat, Donald Trump avait pris des mesures très critiquées, comme l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de plusieurs pays musulmans, le soutien aux colonies israéliennes en Cisjordanie ou encore le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Des décisions qui avaient suscité la colère du monde arabe. Pourtant, certains électeurs semblent prêts à passer l’éponge, convaincus que Trump optera cette fois pour la voie diplomatique.
Il veut plus de diplomatie.
Bill Bazzi, ancien Marine qui affirme avoir des contacts haut placés dans l’entourage de Donald Trump
La communauté arabe-américaine, un électorat courtisé
Consciente du poids électoral croissant de la communauté arabe-américaine, l’équipe de campagne de Donald Trump a multiplié les gestes d’ouverture. Contrairement à sa rivale démocrate Kamala Harris, le candidat républicain s’est rendu à Dearborn pour y tenir un meeting. La présence à ses côtés de son gendre libanais Michael Boulos a également pu jouer en sa faveur.
Des propos contradictoires qui sèment le doute
Malgré l’enthousiasme affiché par certains, d’autres restent sceptiques face aux promesses de Donald Trump. Ses déclarations contradictoires sur le conflit israélo-palestinien laissent planer le doute sur ses véritables intentions. Ainsi, s’il a pu affirmer vouloir « arrêter la guerre », il a aussi estimé que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou devait « finir le travail » à Gaza. Des propos qui jettent une ombre sur sa volonté réelle d’œuvrer pour la paix.
Un pari risqué sur l’avenir de la région
En misant sur la promesse d’une paix au Moyen-Orient, Donald Trump a pris le risque de décevoir une communauté qui fonde beaucoup d’espoirs en lui. Si sa victoire doit en partie à ce pari audacieux, l’ancien président devra maintenant prouver qu’il est en mesure de tenir ses engagements. Un défi de taille dans une région où les conflits semblent inextricables et les intérêts géopolitiques souvent contradictoires.
L’avenir dira si Donald Trump parviendra à se montrer à la hauteur des attentes qu’il a suscitées. Une chose est sûre : en choisissant de jouer la carte de la paix au Moyen-Orient, il a réussi un coup politique inattendu qui pourrait bien peser sur la suite de son mandat. Reste à savoir s’il saura transformer l’essai et apporter des avancées concrètes dans une région qui en a tant besoin.
Pendant son premier mandat, Donald Trump avait pris des mesures très critiquées, comme l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de plusieurs pays musulmans, le soutien aux colonies israéliennes en Cisjordanie ou encore le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Des décisions qui avaient suscité la colère du monde arabe. Pourtant, certains électeurs semblent prêts à passer l’éponge, convaincus que Trump optera cette fois pour la voie diplomatique.
Il veut plus de diplomatie.
Bill Bazzi, ancien Marine qui affirme avoir des contacts haut placés dans l’entourage de Donald Trump
La communauté arabe-américaine, un électorat courtisé
Consciente du poids électoral croissant de la communauté arabe-américaine, l’équipe de campagne de Donald Trump a multiplié les gestes d’ouverture. Contrairement à sa rivale démocrate Kamala Harris, le candidat républicain s’est rendu à Dearborn pour y tenir un meeting. La présence à ses côtés de son gendre libanais Michael Boulos a également pu jouer en sa faveur.
Des propos contradictoires qui sèment le doute
Malgré l’enthousiasme affiché par certains, d’autres restent sceptiques face aux promesses de Donald Trump. Ses déclarations contradictoires sur le conflit israélo-palestinien laissent planer le doute sur ses véritables intentions. Ainsi, s’il a pu affirmer vouloir « arrêter la guerre », il a aussi estimé que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou devait « finir le travail » à Gaza. Des propos qui jettent une ombre sur sa volonté réelle d’œuvrer pour la paix.
Un pari risqué sur l’avenir de la région
En misant sur la promesse d’une paix au Moyen-Orient, Donald Trump a pris le risque de décevoir une communauté qui fonde beaucoup d’espoirs en lui. Si sa victoire doit en partie à ce pari audacieux, l’ancien président devra maintenant prouver qu’il est en mesure de tenir ses engagements. Un défi de taille dans une région où les conflits semblent inextricables et les intérêts géopolitiques souvent contradictoires.
L’avenir dira si Donald Trump parviendra à se montrer à la hauteur des attentes qu’il a suscitées. Une chose est sûre : en choisissant de jouer la carte de la paix au Moyen-Orient, il a réussi un coup politique inattendu qui pourrait bien peser sur la suite de son mandat. Reste à savoir s’il saura transformer l’essai et apporter des avancées concrètes dans une région qui en a tant besoin.