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Donald Trump Signe un Retour Historique à la Maison Blanche

Contre toute attente, Donald Trump signe un retour fracassant à la Maison Blanche. Revivez les coulisses de ce triomphe électoral historique qui bouscule l'Amérique et le monde...

C’est un séisme politique qui secoue l’Amérique et le monde. Malgré les scandales judiciaires, Donald Trump a réussi l’impensable: revenir à la Maison Blanche quatre ans après l’avoir quittée dans le chaos. Un comeback extraordinaire pour le milliardaire républicain de 78 ans, désormais le plus vieux président élu de l’histoire des États-Unis.

Une victoire nette et rapide

En à peine quelques heures dans la soirée de mardi, Donald Trump a raflé les swing states clés de Caroline du Nord, Géorgie, Pennsylvanie et Wisconsin, balayant les espoirs de la démocrate Kamala Harris. Son message populiste sur l’inflation et l’immigration a fait mouche auprès des électeurs, au grand dam de ses opposants.

Mais cette victoire électorale n’efface pas les affaires judiciaires de l’ex-président. Inculpé à quatre reprises et condamné au pénal, Donald Trump risque toujours la prison. Son investiture le 20 janvier prochain s’annonce sous haute tension.

Deux Amériques irréconciliables

Le nouveau locataire de la Maison Blanche aura la lourde tâche de rassembler un pays plus que jamais fracturé. D’un côté, ses supporteurs aux célèbres casquettes rouges exultent. De l’autre, ses détracteurs crient leur effroi face au retour de celui qu’ils qualifient de démagogue xénophobe et misogyne.

Mettons les divisions des quatre dernières années derrière nous.

Donald Trump, dans son discours de victoire

Mais les mots d’apaisement du tribun sonnent creux après une campagne particulièrement agressive, où il a multiplié les attaques personnelles contre sa rivale démocrate. Difficile d’imaginer une réconciliation dans une Amérique à cran.

Ce que promet Trump pour son nouveau mandat

Sans surprise, Donald Trump veut revenir sur de nombreux engagements de l’ère Biden-Harris :

  • Immigration : la “plus grande opération” d’expulsion de migrants illégaux dès son premier jour
  • Géopolitique : règlement des conflits en Ukraine et au Proche-Orient avant même sa prestation de serment
  • Climat : retrait (encore) de l’accord de Paris et forage pétrolier intensif
  • Économie : “vol” des emplois étrangers via baisses d’impôts et taxes douanières

Mais comme souvent avec le tempétueux milliardaire, le flou demeure sur de nombreux autres sujets comme l’avortement. Son imprévisibilité légendaire promet déjà son lot de surprises et de polémiques pour les quatre années à venir.

Une nouvelle équipe inhabituelle

Autre inconnue : la composition de la future administration Trump. Le magnat de l’immobilier a été avare en détails durant sa campagne, à une notable exception. Le milliardaire Elon Musk, qui a massivement financé la campagne républicaine, se voit confier un mystérieux “large audit de l’État”. Un rôle sur-mesure pour cet habitué des coups d’éclat.

Alors que le Congrès devrait repasser entièrement sous contrôle républicain, Donald Trump va avoir les mains libres pour mener sa politique. De quoi inquiéter ses adversaires qui redoutent déjà ses mesures de rétorsion.

L’épreuve des tourments judiciaires

Mais la présidence Trump pourrait rapidement se retrouver entravée par les nombreuses affaires judiciaires de son principal occupant. Condamné dans un dossier de fraude fiscale à New York, inculpé dans l’affaire des documents classifiés en Floride, visé par des enquêtes sur ses tentatives de renverser l’élection de 2020… Les ennuis s’accumulent pour le septuagénaire.

Et même si la Constitution permet en théorie à un président en exercice d’échapper à une arrestation ou un procès, un tel scénario sans précédent plongerait les États-Unis dans une crise institutionnelle majeure. De quoi obscurcir dès le départ les perspectives du mandat à venir.

Une passation de pouvoir sous tension

Au-delà des défis politiques et judiciaires, c’est d’abord la passation de pouvoir avec son prédécesseur Joe Biden qui s’annonce tendue. Contrairement à Donald Trump qui avait boudé l’investiture de son successeur en 2021, le président démocrate sortant a assuré qu’il assisterait à celle du républicain, assurant “un transfert pacifique du pouvoir”.

Mais derrière les paroles d’apaisement, la rancoeur est palpable entre les deux camps depuis la présidentielle houleuse de 2020. Et le souvenir du saccage du Capitole le 6 janvier 2021 par des partisans de Trump plane sur une Amérique traumatisée. Réconcilier ces “deux Amériques aux antipodes”, comme l’a promis le bouillant milliardaire dans son discours de victoire, s’annonce comme le défi d’une vie pour ce dirigeant hors normes.

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