Les habitants de Lyon sont sous le choc après les révélations sur une série d’agressions d’une violence inouïe survenues dans la nuit du 1er au 2 novembre dernier. Un jeune homme de 19 ans, de nationalité tunisienne, a violemment frappé au moins deux femmes qui sortaient de boîte de nuit dans le quartier des Terreaux. La justice a sévi en le condamnant à 10 mois de prison dont 4 avec sursis.
Des agressions gratuites et brutales
D’après les éléments rapportés lors de l’audience au tribunal correctionnel de Lyon ce lundi, les faits se sont déroulés vers 5h du matin. L’agresseur a d’abord interpellé une jeune femme par des propos déplacés avant de lui lancer un tesson de bouteille. Il s’en est ensuite pris physiquement à elle et à une autre victime, avec une rare sauvagerie :
J’ai reçu un violent coup de pied au visage, donné avec élan. Je me suis retrouvée la tête en sang, j’ai dû avoir plusieurs points de suture à l’arcade.
témoignage d’une victime à la barre
Le bilan est lourd pour ces jeunes femmes qui rentraient simplement de soirée : l’une souffre d’une fracture du nez avec 7 jours d’ITT (incapacité temporaire de travail), l’autre d’un traumatisme crânien nécessitant 1 jour d’ITT. Des blessures physiques mais aussi psychologiques face à ce déferlement de violence gratuite et incompréhensible.
Un prévenu qui nie les faits
Lors de l’audience, le prévenu, arrivé d’Afrique en Europe il y a deux ans, a nié être l’auteur de ces violences, malgré les témoignages accablants des victimes. Sa défense a mis en avant ses addictions et troubles psychiatriques, expliquant qu’il errait seul et fortement alcoolisé dans les rues de Lyon cette nuit-là.
10 mois de prison pour violences aggravées
Après délibération, le tribunal a finalement condamné ce Tunisien de 19 ans à 10 mois d’emprisonnement dont 4 avec sursis. Son maintien en détention a été ordonné à l’issue de l’audience. Une peine jugée proportionnée à l’extrême gravité des faits par le tribunal, malgré le jeune âge et la fragilité psychologique de l’agresseur.
Ces agressions ultraviolentes soulèvent une nouvelle fois le problème de l’insécurité dans les rues de nos villes, en particulier pour les femmes. Les victimes garderont longtemps des séquelles physiques et surtout psychologiques de cette nuit d’horreur.
Reste à espérer que la sanction judiciaire, combinée à une prise en charge psychiatrique adaptée, permettront d’éviter la réitération de tels actes par ce jeune homme manifestement très instable et dangereux pour la société au vu de la violence inouïe de ses passages à l’acte.