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La Martinique Met Fin Au Couvre-Feu Nocturne

La Martinique sort enfin d'une période de tension. Le couvre-feu nocturne, en place depuis des semaines, vient d'être levé. Est-ce le début d'un retour durable au calme sur l'île ? Découvrez les derniers développements de cette crise sociale...

Après des semaines de tension, un vent d’apaisement semble enfin souffler sur la Martinique. Le couvre-feu nocturne, qui était en vigueur dans plusieurs communes de l’île depuis fin septembre, a été levé ce mardi matin. Une décision saluée par beaucoup comme un premier pas vers un retour à la normale.

La fin d’une mesure controversée

Le couvre-feu, mis en place initialement pour contenir une flambée de violences urbaines, était devenu un symbole des tensions qui agitent l’île depuis plusieurs mois. Décrété une première fois du 18 au 26 septembre, il avait été réinstauré le 10 octobre suite à une reprise des troubles, avant d’être limité fin octobre à Fort-de-France et quatre communes limitrophes.

Mais depuis une semaine, la situation semble s’être apaisée. Comme le souligne la préfecture dans un communiqué, l’île a connu “une semaine sans violences urbaines ni barrages”, permettant aux Martiniquais de “profiter de la fête de la Toussaint”. Fort de ce constat, le préfet a donc décidé de lever “l’ensemble des mesures de police administrative appliquées depuis plusieurs semaines”.

La levée de toutes les restrictions

Concrètement, cela signifie non seulement la fin du couvre-feu à partir de ce mardi 5h du matin, mais aussi la levée de l’interdiction d’achat, de vente et de transport de carburant et de produits inflammables ou explosifs qui était en vigueur sur toute l’île. Pour autant, la préfecture tient à rappeler que cette décision “n’affecte en rien la mobilisation des services de l’État et des forces de sécurité, qui travaillent à maintenir le calme partout sur l’île”.

Un mouvement social qui perdure

Car si le calme semble revenu, les causes profondes de la crise, elles, demeurent. Depuis septembre, la Martinique est secouée par un vaste mouvement social contre la vie chère. Un mouvement qui a dégénéré à plusieurs reprises en émeutes nocturnes et en violences.

Pour tenter d’y répondre, des négociations ont été engagées entre les élus locaux, les services de l’État, les acteurs économiques et les représentants des manifestants. Elles ont débouché sur un accord visant à faire baisser les prix de quelque 6.000 produits alimentaires de “20% en moyenne”.

Mais cet accord a été jugé insuffisant par le collectif à l’origine de la mobilisation, qui a refusé de le signer, estimant que le nombre de produits concernés était trop faible.

– Un responsable du collectif, sous couvert d’anonymat

Des tensions qui restent vives

Malgré la levée du couvre-feu, les tensions restent donc palpables en Martinique. Beaucoup craignent que le calme actuel ne soit qu’une accalmie temporaire, et que les violences ne reprennent si des avancées significatives ne sont pas obtenues rapidement sur le front de la vie chère.

Le couvre-feu, c’était un pansement sur une jambe de bois. Ça ne règle pas les vrais problèmes. Si rien ne change, ça va repartir, c’est sûr.

– Un habitant de Fort-de-France

Du côté des autorités, on se veut rassurant, affirmant que “le dialogue reste ouvert” et que “tout est mis en œuvre pour trouver des solutions durables aux difficultés des Martiniquais”. Mais beaucoup doutent que cela suffise à éteindre la colère qui couve depuis des mois.

Un test pour le gouvernement

Au-delà de la Martinique, cette crise constitue aussi un test pour le gouvernement, régulièrement accusé de négliger les territoires d’outre-mer. La gestion de ce conflit social sera scrutée de près, tant elle semble symptomatique des défis auxquels sont confrontées ces régions éloignées de la métropole.

Chômage, pauvreté, cherté de la vie… Les maux qui frappent la Martinique ne lui sont pas spécifiques. Et la façon dont l’exécutif saura – ou non – y répondre sera observée avec attention dans les autres territoires ultramarins.

Pour l’heure, la levée du couvre-feu offre un répit bienvenu aux Martiniquais, épuisés par des semaines de tension. Mais tous savent que la route est encore longue avant un retour durable à la sérénité. La balle est désormais dans le camp des politiques, qui devront faire preuve de créativité et de volonté pour répondre aux attentes d’une population à bout de souffle.

Une chose est sûre : la Martinique, comme les autres territoires d’outre-mer, aura les yeux rivés sur les prochaines décisions du gouvernement. Avec l’espoir que cette crise soit l’électrochoc qui manquait pour enfin prendre à bras-le-corps les défis du développement ultramarin.

Mais depuis une semaine, la situation semble s’être apaisée. Comme le souligne la préfecture dans un communiqué, l’île a connu “une semaine sans violences urbaines ni barrages”, permettant aux Martiniquais de “profiter de la fête de la Toussaint”. Fort de ce constat, le préfet a donc décidé de lever “l’ensemble des mesures de police administrative appliquées depuis plusieurs semaines”.

La levée de toutes les restrictions

Concrètement, cela signifie non seulement la fin du couvre-feu à partir de ce mardi 5h du matin, mais aussi la levée de l’interdiction d’achat, de vente et de transport de carburant et de produits inflammables ou explosifs qui était en vigueur sur toute l’île. Pour autant, la préfecture tient à rappeler que cette décision “n’affecte en rien la mobilisation des services de l’État et des forces de sécurité, qui travaillent à maintenir le calme partout sur l’île”.

Un mouvement social qui perdure

Car si le calme semble revenu, les causes profondes de la crise, elles, demeurent. Depuis septembre, la Martinique est secouée par un vaste mouvement social contre la vie chère. Un mouvement qui a dégénéré à plusieurs reprises en émeutes nocturnes et en violences.

Pour tenter d’y répondre, des négociations ont été engagées entre les élus locaux, les services de l’État, les acteurs économiques et les représentants des manifestants. Elles ont débouché sur un accord visant à faire baisser les prix de quelque 6.000 produits alimentaires de “20% en moyenne”.

Mais cet accord a été jugé insuffisant par le collectif à l’origine de la mobilisation, qui a refusé de le signer, estimant que le nombre de produits concernés était trop faible.

– Un responsable du collectif, sous couvert d’anonymat

Des tensions qui restent vives

Malgré la levée du couvre-feu, les tensions restent donc palpables en Martinique. Beaucoup craignent que le calme actuel ne soit qu’une accalmie temporaire, et que les violences ne reprennent si des avancées significatives ne sont pas obtenues rapidement sur le front de la vie chère.

Le couvre-feu, c’était un pansement sur une jambe de bois. Ça ne règle pas les vrais problèmes. Si rien ne change, ça va repartir, c’est sûr.

– Un habitant de Fort-de-France

Du côté des autorités, on se veut rassurant, affirmant que “le dialogue reste ouvert” et que “tout est mis en œuvre pour trouver des solutions durables aux difficultés des Martiniquais”. Mais beaucoup doutent que cela suffise à éteindre la colère qui couve depuis des mois.

Un test pour le gouvernement

Au-delà de la Martinique, cette crise constitue aussi un test pour le gouvernement, régulièrement accusé de négliger les territoires d’outre-mer. La gestion de ce conflit social sera scrutée de près, tant elle semble symptomatique des défis auxquels sont confrontées ces régions éloignées de la métropole.

Chômage, pauvreté, cherté de la vie… Les maux qui frappent la Martinique ne lui sont pas spécifiques. Et la façon dont l’exécutif saura – ou non – y répondre sera observée avec attention dans les autres territoires ultramarins.

Pour l’heure, la levée du couvre-feu offre un répit bienvenu aux Martiniquais, épuisés par des semaines de tension. Mais tous savent que la route est encore longue avant un retour durable à la sérénité. La balle est désormais dans le camp des politiques, qui devront faire preuve de créativité et de volonté pour répondre aux attentes d’une population à bout de souffle.

Une chose est sûre : la Martinique, comme les autres territoires d’outre-mer, aura les yeux rivés sur les prochaines décisions du gouvernement. Avec l’espoir que cette crise soit l’électrochoc qui manquait pour enfin prendre à bras-le-corps les défis du développement ultramarin.

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