Qui l’eût cru ? Après des années à subir passivement le rouleau compresseur commercial chinois, l’Union Européenne semble enfin réagir. Tel un lion endormi brutalement réveillé, Bruxelles sort les griffes et montre les crocs face à l’Empire du Milieu. Le récent séisme des droits de douane américains sur les voitures électriques chinoises a fait l’effet d’un électrochoc sur le Vieux Continent. L’Europe serait-elle en train d’enterrer sa naïveté légendaire pour embrasser un protectionnisme pur et dur ?
La Chine, cet ogre insatiable
Impossible de le nier : la puissance commerciale chinoise écrase tout sur son passage tel un rouleau compresseur depuis des années. Dopée par les subventions massives de l’État, l’industrie du géant asiatique déferle aux quatre coins du globe, dévorant des parts de marché à une vitesse vertigineuse. Et l’Europe dans tout ça ? Tel un agneau apeuré, elle s’est réfugiée derrière les oripeaux d’un libre-échange en lambeaux, encaissant sans broncher la concurrence déloyale chinoise.
Dernier exemple en date : les voitures électriques chinoises. En quelques mois à peine, ces dernières ont envahi le marché européen, captant jusqu’à 25% des ventes. Un raz-de-marée qui a de quoi donner des sueurs froides aux constructeurs du Vieux Continent. Et pour cause : frais de transport et droits de douane dérisoires, les bolides de l’Empire du Milieu débarquent à prix cassés, menaçant de réduire en cendres une industrie automobile européenne déjà mal en point.
La fin de la naïveté européenne ?
Mais tout espoir n’est peut-être pas perdu. Après une longue léthargie, la Commission Européenne semble enfin ouvrir les yeux sur la menace chinoise. Une enquête de 9 mois est sur le point d’être bouclée, épinglant sans ménagement les pratiques commerciales déloyales de Pékin. Bruxelles préparerait dans le plus grand secret une riposte musclée, avec à la clé des droits de douane dissuasifs sur les produits made in China.
L’Europe ne peut plus être le dindon de la farce de la mondialisation. Il est temps de défendre notre industrie et nos emplois.
– Un haut responsable européen
Certes, la pilule risque d’être dure à avaler pour une Europe biberonnée depuis des lustres aux délices du libre-échange. Mais face à l’ampleur de la menace, l’heure n’est plus aux atermoiements. C’est la survie même de pans entiers de l’industrie européenne qui est en jeu. L’automobile, les énergies renouvelables, l’agroalimentaire… Autant de secteurs stratégiques qui pourraient être rayés de la carte si l’UE ne réagit pas à temps.
Vers un nouveau protectionnisme européen ?
Bien sûr, certains ne manqueront pas de crier au loup, agitant le spectre d’une guerre commerciale destructrice. Mais l’Europe a-t-elle vraiment le choix ? Confrontée à un adversaire ne reculant devant rien pour écraser la concurrence, la riposte s’impose comme une évidence. Oui, le Vieux Continent doit retrouver sa souveraineté économique, quitte à rompre avec des décennies de libre-échange béat.
L’enjeu est de taille : il en va de l’autonomie stratégique de l’Europe, de sa capacité à peser dans la mondialisation de demain. Face à une Chine hégémonique, il est temps de muscler notre politique industrielle, de relocaliser nos industries clés, de bâtir nos propres champions continentaux. Bref, de renouer avec un protectionnisme intelligent, seul à même de préserver notre prospérité et notre art de vivre.
La partie ne fait que commencer, mais une chose est sûre : dans ce bras de fer planétaire, l’Europe ne peut plus rester l’éternelle perdante. Si elle veut survivre, il lui faudra retrouver ses griffes et rugir plus fort que le dragon chinois. Le réveil du Vieux Continent n’est peut-être pas pour demain, mais il est en marche. Et c’est tant mieux, car notre avenir en dépend.
Certes, la pilule risque d’être dure à avaler pour une Europe biberonnée depuis des lustres aux délices du libre-échange. Mais face à l’ampleur de la menace, l’heure n’est plus aux atermoiements. C’est la survie même de pans entiers de l’industrie européenne qui est en jeu. L’automobile, les énergies renouvelables, l’agroalimentaire… Autant de secteurs stratégiques qui pourraient être rayés de la carte si l’UE ne réagit pas à temps.
Vers un nouveau protectionnisme européen ?
Bien sûr, certains ne manqueront pas de crier au loup, agitant le spectre d’une guerre commerciale destructrice. Mais l’Europe a-t-elle vraiment le choix ? Confrontée à un adversaire ne reculant devant rien pour écraser la concurrence, la riposte s’impose comme une évidence. Oui, le Vieux Continent doit retrouver sa souveraineté économique, quitte à rompre avec des décennies de libre-échange béat.
L’enjeu est de taille : il en va de l’autonomie stratégique de l’Europe, de sa capacité à peser dans la mondialisation de demain. Face à une Chine hégémonique, il est temps de muscler notre politique industrielle, de relocaliser nos industries clés, de bâtir nos propres champions continentaux. Bref, de renouer avec un protectionnisme intelligent, seul à même de préserver notre prospérité et notre art de vivre.
La partie ne fait que commencer, mais une chose est sûre : dans ce bras de fer planétaire, l’Europe ne peut plus rester l’éternelle perdante. Si elle veut survivre, il lui faudra retrouver ses griffes et rugir plus fort que le dragon chinois. Le réveil du Vieux Continent n’est peut-être pas pour demain, mais il est en marche. Et c’est tant mieux, car notre avenir en dépend.