Le Mexique est une nouvelle fois endeuillé par une vague de violences qui n’épargne personne, pas même les familles et les patients hospitalisés. Lundi, dans la station balnéaire d’Acapulco, cinq membres d’une même famille ont été froidement abattus par un commando armé qui a fait irruption à leur domicile. Deux autres personnes de la famille ont été blessées lors de l’attaque, dont les motifs restent pour l’heure inconnus.
Mais les tueries ne se limitent pas à la sphère privée. Le même jour, dans un hôpital de l’État de Puebla, des hommes armés ont achevé un patient d’une trentaine d’années qui avait été admis la veille pour des blessures par balles. Lors de l’attaque, deux policiers venus en renfort ont également perdu la vie, ajoutant à l’horreur de la situation.
Une criminalité qui gangrène le pays
Ces drames s’inscrivent dans un contexte de violences endémiques qui mine le Mexique depuis des années. Cartels de la drogue, règlements de compte entre bandes rivales, enlèvements… La criminalité organisée fait régner un climat de terreur dans de nombreuses régions du pays. Malgré les efforts des autorités, l’impunité reste souvent la norme, avec des enquêtes qui n’aboutissent que rarement.
Dans l’État du Guerrero, où se trouve Acapulco, les affrontements entre groupes criminels pour le contrôle des routes de la drogue sont monnaie courante. Vendredi dernier, les autorités locales ont publié des avis de recherche pour 14 personnes portées disparues. Et début octobre, le maire de Chilpancingo, la capitale de l’État, a été décapité quelques jours seulement après son entrée en fonction.
Des populations civiles prises pour cible
Au-delà des membres des cartels et des forces de l’ordre, ce sont les populations civiles qui paient un lourd tribut à cette spirale meurtrière. Familles massacrées chez elles, patients vulnérables achevés sur leur lit d’hôpital… Personne ne semble à l’abri de la folie homicide des criminels.
C’est comme si plus rien n’était sacré. Ni l’intimité du foyer familial, ni la fragilité d’une personne hospitalisée. Les tueurs ne reculent devant rien.
– Un habitant d’Acapulco sous couvert d’anonymat
La police dépassée par les événements
Face à cette vague de violence, les forces de l’ordre semblent bien souvent impuissantes. Sous-équipées et confrontées à des criminels déterminés et lourdement armés, elles peinent à endiguer les massacres. Lorsque des policiers interviennent, il n’est pas rare qu’ils soient pris pour cible à leur tour, comme ce fut le cas à l’hôpital d’Atlixco lundi.
Au-delà des moyens humains et matériels, c’est aussi la corruption qui gangrène les rangs de la police et entrave son efficacité. Selon des sources proches du dossier, de nombreux agents seraient soudoyés par les cartels pour fermer les yeux sur leurs activités, quand ils ne sont pas directement complices.
Un défi de taille pour le gouvernement
Endiguer cette spirale infernale de violences représente un défi colossal pour les autorités mexicaines. Au-delà des opérations coup de poing, c’est toute la stratégie sécuritaire et judiciaire qui doit être repensée pour s’attaquer aux racines du mal.
Cela passe par un renforcement des moyens alloués aux forces de l’ordre, mais aussi par une lutte implacable contre la corruption et l’impunité. Sans une réponse globale et déterminée de l’État, il y a fort à parier que les familles mexicaines continueront de compter leurs morts, fauchés par les balles des tueurs sans foi ni loi qui sévissent en toute impunité.
Le chemin sera long et semé d’embûches, mais c’est à ce prix que le Mexique pourra espérer sortir du cycle infernal de la violence qui le ronge depuis trop longtemps. Un combat vital pour l’avenir du pays et la sécurité de ses citoyens, qui ne pourra être gagné sans une mobilisation de tous les instants et une détermination sans faille des pouvoirs publics.
Au-delà des moyens humains et matériels, c’est aussi la corruption qui gangrène les rangs de la police et entrave son efficacité. Selon des sources proches du dossier, de nombreux agents seraient soudoyés par les cartels pour fermer les yeux sur leurs activités, quand ils ne sont pas directement complices.
Un défi de taille pour le gouvernement
Endiguer cette spirale infernale de violences représente un défi colossal pour les autorités mexicaines. Au-delà des opérations coup de poing, c’est toute la stratégie sécuritaire et judiciaire qui doit être repensée pour s’attaquer aux racines du mal.
Cela passe par un renforcement des moyens alloués aux forces de l’ordre, mais aussi par une lutte implacable contre la corruption et l’impunité. Sans une réponse globale et déterminée de l’État, il y a fort à parier que les familles mexicaines continueront de compter leurs morts, fauchés par les balles des tueurs sans foi ni loi qui sévissent en toute impunité.
Le chemin sera long et semé d’embûches, mais c’est à ce prix que le Mexique pourra espérer sortir du cycle infernal de la violence qui le ronge depuis trop longtemps. Un combat vital pour l’avenir du pays et la sécurité de ses citoyens, qui ne pourra être gagné sans une mobilisation de tous les instants et une détermination sans faille des pouvoirs publics.