L’Équipe de France féminine de basket doit composer avec trois absences de marque pour ses prochaines échéances. Marine Johannès, Iliana Rupert et Carla Leite, toutes trois blessées, ont dû déclarer forfait pour les matches cruciaux de qualification à l’Euro 2025 contre Israël jeudi et la Lettonie dimanche. Un véritable coup dur pour les vice-championnes olympiques.
Des joueuses clés sur la touche
Le sélectionneur des Bleues va devoir revoir ses plans. Son effectif est privé de trois éléments majeurs au pire moment, alors que se profilent deux rencontres décisives dans la course à la qualification pour le prochain Championnat d’Europe.
Marine Johannès, l’une des meneuses de jeu les plus talentueuses de sa génération, souffre d’une entorse à la cheville. Son absence pèsera lourd dans l’organisation du jeu. Iliana Rupert, l’intérieure montante et grand espoir du basket français, manquera aussi à l’appel. Tout comme Carla Leite, précieuse par son expérience et sa hargne.
Un groupe remanié
Pour pallier ces défections, le staff tricolore a fait appel à deux nouvelles venues : Camille Droguet et Jess-Mine Zodia, sociétaires de Tarbes. Une première pour elles sous le maillot bleu.
Le groupe devra aussi évoluer sans Marine Fauthoux, dispensée pour “raisons personnelles impérieuses”. Un effectif donc largement remanié et inédit qui va devoir trouver ses marques rapidement.
Objectif qualification
Malgré ce contexte délicat, l’objectif reste inchangé pour les vice-championnes olympiques : valider leur billet pour le prochain Euro. Après deux victoires lors des premières journées, face à l’Irlande et la Lettonie, elles sont en ballotage favorable.
Deux nouveaux succès cette semaine, à Caen contre Israël jeudi puis à Riga face à la Lettonie dimanche, les rapprocheraient grandement de leur but. Mais rien n’est acquis d’avance sans plusieurs cadres.
Il va falloir s’adapter, trouver de nouveaux repères et un nouvel équilibre. Toutes les joueuses vont devoir hausser leur niveau d’un cran.
Une source proche du vestiaire tricolore
L’occasion pour d’autres de se révéler
Si ces absences pèsent lourd, elles peuvent aussi constituer une opportunité pour certaines joueuses de se révéler et de saisir leur chance. Les Bleues disposent d’un vivier de talents prêts à relever le défi.
Migna Touré et Janelle Salaün pourraient ainsi avoir un temps de jeu accru. L’occasion de franchir un palier et d’intégrer durablement la rotation. Tout le staff compte aussi sur l’expérience de Valériane Ayayi et Marième Badiane pour encadrer le groupe.
Pas le droit à l’erreur
Avec six matches au programme, dont les duels retours face à chaque adversaire, la route est encore longue pour décrocher son sésame pour l’Euro 2025. Les Bleues n’ont donc pas le droit à l’erreur.
Chaque rencontre doit être abordée comme une finale. On ne peut se permettre aucun faux-pas.
Une internationale française sous couvert d’anonymat
L’absence de Marine Johannès, Iliana Rupert et Carla Leite constitue indéniablement un handicap. Mais cette jeune équipe de France a du caractère à revendre. Et entend bien puiser dans ses ressources pour surmonter l’obstacle et continuer sa marche en avant.
Premiers éléments de réponse attendus dès jeudi soir à Caen face à Israël, avant un déplacement périlleux en Lettonie dimanche. Deux rendez-vous à ne pas manquer pour les Bleues, plus que jamais en quête de qualification.