Le Royaume-Uni entend donner un nouveau souffle à ses relations avec l’Afrique. C’est le message porté par le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, qui entame ce dimanche une visite de plusieurs jours au Nigeria et en Afrique du Sud. Au cœur de ce déplacement : la volonté de Londres de bâtir des “partenariats respectueux” avec ses homologues africains, tournés vers une “croissance à long terme”.
Une “nouvelle approche” de la diplomatie britannique
Pour sa première visite sur le continent africain depuis le retour des travaillistes au pouvoir en juillet dernier, David Lammy compte bien marquer les esprits. Selon un communiqué du Foreign Office, le chef de la diplomatie britannique entend faire valoir “une nouvelle approche” dans les relations entre le Royaume-Uni et ses partenaires africains, basée sur le respect mutuel et des solutions durables.
Je veux connaître les besoins de nos partenaires africains.
David Lammy, ministre britannique des Affaires étrangères
Un partenariat stratégique avec le Nigeria
Première étape de cette tournée : le Nigeria, où David Lammy doit rencontrer le président Bola Tinubu et son homologue Yusuf Tuggar. Au programme : la signature d’un “partenariat stratégique” bilatéral inédit entre les deux pays. Cet accord “moderne et progressiste” couvrira un large spectre de domaines, de la coopération économique à la sécurité nationale, en passant par la lutte contre le changement climatique.
L’Afrique du Sud, premier partenaire économique en Afrique
Le ministre mettra ensuite le cap sur l’Afrique du Sud, premier partenaire économique du Royaume-Uni sur le continent. Objectif : intensifier encore les échanges commerciaux entre les deux pays via plusieurs initiatives. David Lammy participera notamment à un forum bilatéral avec son homologue Ronald Lamola.
Le climat, nouvel axe de la diplomatie britannique
Autre temps fort de cette visite sud-africaine : la présence de David Lammy à un événement organisé par le prix Earthshot. Fondé par le prince William, ce programme vise à soutenir l’innovation dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un enjeu érigé en priorité par le nouveau gouvernement travailliste, qui a promis de placer l’urgence climatique “au centre” de son action diplomatique.
Une inflexion notable après les critiques essuyées par les précédents exécutifs conservateurs sur leur politique en la matière. Londres compte d’ailleurs pousser le financement de projets verts dans les pays en développement lors de la prochaine COP29 à Bakou.
Vers une discussion sur le passé colonial ?
Ce déplacement de David Lammy intervient une semaine après un sommet des pays du Commonwealth qui a vu le Royaume-Uni appelé à engager une discussion sur la question des réparations liées à son passé colonial. Si le communiqué du Foreign Office n’y fait pas explicitement référence, la volonté affichée de bâtir des “partenariats respectueux” avec l’Afrique semble marquer une inflexion sur ce sujet sensible.
Une chose est sûre : à l’heure où Londres cherche à renforcer ses liens économiques et diplomatiques avec le continent, le dossier du passé colonial risque de resurger régulièrement. Il appartiendra à David Lammy et à son gouvernement de trouver les mots justes pour y répondre, sans compromettre leur objectif d’un “nouveau chapitre” dans les relations avec l’Afrique.
Première étape de cette tournée : le Nigeria, où David Lammy doit rencontrer le président Bola Tinubu et son homologue Yusuf Tuggar. Au programme : la signature d’un “partenariat stratégique” bilatéral inédit entre les deux pays. Cet accord “moderne et progressiste” couvrira un large spectre de domaines, de la coopération économique à la sécurité nationale, en passant par la lutte contre le changement climatique.
L’Afrique du Sud, premier partenaire économique en Afrique
Le ministre mettra ensuite le cap sur l’Afrique du Sud, premier partenaire économique du Royaume-Uni sur le continent. Objectif : intensifier encore les échanges commerciaux entre les deux pays via plusieurs initiatives. David Lammy participera notamment à un forum bilatéral avec son homologue Ronald Lamola.
Le climat, nouvel axe de la diplomatie britannique
Autre temps fort de cette visite sud-africaine : la présence de David Lammy à un événement organisé par le prix Earthshot. Fondé par le prince William, ce programme vise à soutenir l’innovation dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un enjeu érigé en priorité par le nouveau gouvernement travailliste, qui a promis de placer l’urgence climatique “au centre” de son action diplomatique.
Une inflexion notable après les critiques essuyées par les précédents exécutifs conservateurs sur leur politique en la matière. Londres compte d’ailleurs pousser le financement de projets verts dans les pays en développement lors de la prochaine COP29 à Bakou.
Vers une discussion sur le passé colonial ?
Ce déplacement de David Lammy intervient une semaine après un sommet des pays du Commonwealth qui a vu le Royaume-Uni appelé à engager une discussion sur la question des réparations liées à son passé colonial. Si le communiqué du Foreign Office n’y fait pas explicitement référence, la volonté affichée de bâtir des “partenariats respectueux” avec l’Afrique semble marquer une inflexion sur ce sujet sensible.
Une chose est sûre : à l’heure où Londres cherche à renforcer ses liens économiques et diplomatiques avec le continent, le dossier du passé colonial risque de resurger régulièrement. Il appartiendra à David Lammy et à son gouvernement de trouver les mots justes pour y répondre, sans compromettre leur objectif d’un “nouveau chapitre” dans les relations avec l’Afrique.