Un voile de tristesse s’est abattu sur la Serbie ce samedi, au lendemain d’un drame qui a coûté la vie à 14 personnes. Vendredi, une portion du toit extérieur de la gare de Novi Sad, deuxième ville du pays, s’est effondrée, semant la mort et la désolation. Face à cette tragédie, c’est toute une nation qui est en deuil et qui cherche des réponses.
Une enquête pour déterminer les responsabilités
Dès samedi, les autorités serbes ont annoncé l’ouverture d’une enquête afin de faire toute la lumière sur cet accident. Comme l’a précisé le ministre de l’Intérieur Ivica Dacic, une vingtaine de personnes, dont des hauts responsables de ministères et de la compagnie ferroviaire publique, seront interrogées rapidement.
La police a déjà saisi des documents concernant la gare dans les bureaux du ministère de la Construction, des Transports et des Infrastructures. Le parquet de Novi Sad a pour sa part confirmé avoir ordonné l’interrogatoire du ministre en charge de ces questions. L’objectif : identifier les éventuels manquements et déterminer les responsabilités dans ce drame.
Des travaux de rénovation en question
Si la gare de Novi Sad avait fait l’objet de travaux de rénovation partielle ces trois dernières années, avec une réouverture en juillet dernier, certaines parties étaient encore en chantier. Un point troublant soulevé par les chemins de fer serbes : le toit extérieur qui s’est effondré ne faisait pas partie des zones rénovées.
Cette information soulève de nombreuses interrogations sur l’entretien et la sécurité des infrastructures. Les enquêteurs devront déterminer si des négligences ou des défauts de conception et de maintenance sont à l’origine de l’accident. Une tragédie qui met en lumière les enjeux cruciaux de sécurité des bâtiments publics.
Le choc et l’incompréhension
À Novi Sad, l’heure est au recueillement. Fleurs et bougies sont déposées près de la gare en hommage aux victimes. Mais la tristesse se mêle à l’incrédulité et à la colère chez les habitants.
Cela n’aurait pas dû arriver, c’est alarmant et personne n’a d’explication.
Ivana Popnovakov, habitante de Novi Sad
Beaucoup s’interrogent sur l’absence de réaction après les rénovations de l’an dernier. Un sentiment d’incompréhension domine face à ce drame qu’ils jugent inconcevable.
Un deuil national
Tout le pays est en état de choc. Le président serbe Aleksandar Vucic a présenté ses condoléances aux proches des victimes, promettant que les responsables seraient punis. La Serbie a décrété une journée de deuil national, tandis que Novi Sad et sa province observeront trois jours de deuil.
De nombreux dirigeants étrangers et organisations internationales ont également fait part de leur sympathie et de leur solidarité envers la Serbie et les familles endeuillées. Des messages venus de Russie, de Croatie, de Macédoine du Nord, du Monténégro, de Bosnie, de Grèce et de l’OMS notamment.
Les victimes au cœur des pensées
Au-delà des questions de responsabilité, c’est avant tout aux 14 vies fauchées que vont les pensées. Selon les dernières informations communiquées par une clinique universitaire locale, le bilan reste inchangé et 3 blessés sont encore dans un état grave. Une tragédie humaine qui endeuille tout un pays.
Cet accident soulève de nombreuses interrogations quant à la sécurité des infrastructures publiques en Serbie. Les résultats de l’enquête seront cruciaux pour comprendre ce qui a conduit à ce drame et surtout pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Un impératif pour honorer la mémoire des victimes et assurer la sécurité de tous les citoyens.
À Novi Sad, l’heure est au recueillement. Fleurs et bougies sont déposées près de la gare en hommage aux victimes. Mais la tristesse se mêle à l’incrédulité et à la colère chez les habitants.
Cela n’aurait pas dû arriver, c’est alarmant et personne n’a d’explication.
Ivana Popnovakov, habitante de Novi Sad
Beaucoup s’interrogent sur l’absence de réaction après les rénovations de l’an dernier. Un sentiment d’incompréhension domine face à ce drame qu’ils jugent inconcevable.
Un deuil national
Tout le pays est en état de choc. Le président serbe Aleksandar Vucic a présenté ses condoléances aux proches des victimes, promettant que les responsables seraient punis. La Serbie a décrété une journée de deuil national, tandis que Novi Sad et sa province observeront trois jours de deuil.
De nombreux dirigeants étrangers et organisations internationales ont également fait part de leur sympathie et de leur solidarité envers la Serbie et les familles endeuillées. Des messages venus de Russie, de Croatie, de Macédoine du Nord, du Monténégro, de Bosnie, de Grèce et de l’OMS notamment.
Les victimes au cœur des pensées
Au-delà des questions de responsabilité, c’est avant tout aux 14 vies fauchées que vont les pensées. Selon les dernières informations communiquées par une clinique universitaire locale, le bilan reste inchangé et 3 blessés sont encore dans un état grave. Une tragédie humaine qui endeuille tout un pays.
Cet accident soulève de nombreuses interrogations quant à la sécurité des infrastructures publiques en Serbie. Les résultats de l’enquête seront cruciaux pour comprendre ce qui a conduit à ce drame et surtout pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Un impératif pour honorer la mémoire des victimes et assurer la sécurité de tous les citoyens.