Place au choc des titans en Euroligue de basket ! Ce soir, dans le cadre de la 7e journée, le Fenerbahçe Istanbul accueille le Partizan Belgrade pour un duel au sommet. Deux équipes réputées pour leur intensité et leur fighting spirit qui promettent un match haletant. Plongeons dans cette rencontre passionnante dont le sort est encore indécis à la mi-temps.
Un début de match sur les chapeaux de roues
Dès l’entre-deux, les deux formations imposent un rythme effréné. Les Turcs du Fenerbahçe, poussés par leur bouillant public, tentent de prendre l’ascendant. Mais les Serbes du Partizan répondent avec une agressivité de tous les instants. Chaque ballon est âprement disputé, chaque panier doit être arraché dans la douleur.
Au fil des minutes, quelques individualités sortent du lot. Côté Fenerbahçe, l’expérimenté Nigel Hayes-Davis montre la voie, épaulé par l’explosif Marko Guduric. En face, le Partizan s’appuie sur l’abattage de son intérieur Brandon Davies et les éclairs de Danilo Andjusic. L’écart reste minime, aucune équipe ne parvenant à creuser l’écart.
Un chassé-croisé enivrant
Le deuxième quart-temps démarre sur les mêmes bases. Intensité maximale, défenses au taquet et attaques qui se déploient à 100 à l’heure. Le momentum change de camp à chaque action. Un alley-oop claqué avec autorité par le Fenerbahçe ? Le Partizan réplique aussitôt par un tir primé assassin.
Alors que la mi-temps approche, les esprits s’échauffent. Une faute grossière par-ci, une petite échauffourée par-là… L’engagement est total, à la limite. Les arbitres tentent de calmer le jeu mais la tension est palpable. Dans ce contexte incandescent, c’est le Fenerbahçe qui vire en tête à la pause, 33-22. Mais rien n’est fait. Le Partizan peut encore renverser la table en seconde mi-temps.
Des statistiques serrées
Un coup d’œil aux stats de mi-temps confirme l’équilibre des débats. Le Fenerbahçe affiche certes un meilleur pourcentage aux tirs, mais le Partizan capte plus de rebonds offensifs, synonymes de secondes chances. La clé sera peut-être la capacité des uns et des autres à contrôler leurs nerfs et éviter les fautes qui offrent des lancers à l’adversaire.
C’est du 50-50. Tout peut basculer d’un côté ou de l’autre après la pause. Les coachs vont devoir remobiliser et recadrer leurs troupes.
Alen Zoran, ancien joueur de l’Étoile Rouge de Belgrade
Quel verdict au final ?
Difficile à ce stade de prédire qui aura le dernier mot. Le Fenerbahçe possède l’avantage du terrain et des encouragements de son public. Mais le Partizan a prouvé sa capacité à se sublimer dans l’adversité. Une chose est certaine : la seconde période promet d’être aussi disputée et spectaculaire que la première !
Fenerbahçe-Partizan, un duel comme on les aime, entre deux rivaux historiques qui ne lâchent rien. L’épilogue, c’est dans une grosse demi-heure. D’ici là, les pronostics vont bon train. Les plus fervents supporters des deux camps y croient dur comme fer. Verdict au buzzer !