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La Campagne de Vaccination Contre la Polio Reprend à Gaza

En plein conflit, l'espoir renaît à Gaza. L'OMS relance ce samedi la campagne de vaccination antipoliomyélitique, suspendue par les hostilités. Malgré une zone réduite, la santé des enfants reste la priorité. Mais la paix demeure le besoin urgent...

Au cœur des hostilités qui déchirent Gaza, une lueur d’espoir perce les ténèbres. Ce samedi, la campagne de vaccination contre la poliomyélite reprendra dans le nord de ce territoire meurtri, a annoncé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un engagement en faveur de la santé des plus vulnérables, les enfants, malgré le fracas des armes.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un message empreint d’un optimisme prudent, a déclaré sur le réseau social X : « La vaccination antipolio dans le nord de Gaza est prête à redémarrer demain. Nous avons obtenu l’assurance d’une pause humanitaire indispensable dans la ville de Gaza pour mener à bien cette campagne. » Cependant, il a souligné avec regret que « la zone couverte est considérablement réduite par rapport à la première phase de vaccination, laissant certains enfants sans protection et plus exposés au risque d’infection ».

Un appel pressant à la paix pour protéger les enfants

L’OMS et l’Unicef, l’agence onusienne dédiée à l’enfance, « demandent instamment que les pauses humanitaires soient respectées », a insisté le Dr Tedros. Mais au-delà de cette requête immédiate, il a lancé un cri du cœur : « Ce dont les enfants du nord de Gaza et de toute la bande de Gaza ont réellement besoin, c’est de paix. »

Un appel qui fait écho à celui du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui avait exhorté la veille Israël à permettre la reprise de la vaccination. En effet, selon les estimations de l’OMS, quelque 119 000 enfants du nord attendent désespérément leur deuxième dose de vaccin, essentielle pour les protéger durablement contre cette maladie potentiellement dévastatrice.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Outre la polio, les enfants de Gaza sont confrontés à un autre péril : la malnutrition. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a révélé que l’organisation avait été contrainte de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord, en raison d’au moins deux attaques. « Il n’existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord de la bande de Gaza », a-t-elle déploré.

Avant cela, nous constations un nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement.

– Margaret Harris, porte-parole de l’OMS

Un traitement vital, a-t-elle expliqué, qui ne se limite pas à nourrir l’enfant, mais vise à lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu’il survive et puisse retrouver un développement physique normal. Malheureusement, « les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n’existe plus », a-t-elle alerté, soulignant que « plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d’insécurité alimentaire ».

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Outre la polio, les enfants de Gaza sont confrontés à un autre péril : la malnutrition. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a révélé que l’organisation avait été contrainte de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord, en raison d’au moins deux attaques. « Il n’existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord de la bande de Gaza », a-t-elle déploré.

Avant cela, nous constations un nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement.

– Margaret Harris, porte-parole de l’OMS

Un traitement vital, a-t-elle expliqué, qui ne se limite pas à nourrir l’enfant, mais vise à lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu’il survive et puisse retrouver un développement physique normal. Malheureusement, « les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n’existe plus », a-t-elle alerté, soulignant que « plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d’insécurité alimentaire ».

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Une première série de vaccinations a été menée à bien, suivie d’une deuxième phase cruciale pour consolider l’immunité, débutée comme prévu le 14 octobre. D’abord dans le centre de Gaza, puis dans le sud, grâce à des accalmies dans les combats. Mais la semaine dernière, l’OMS a dû se résoudre à reporter la phase finale dans le nord, en raison de l’intensification des affrontements. Au total, 452 000 enfants ont pu être vaccinés dans le centre et le sud de Gaza.

La malnutrition, l’autre menace qui pèse sur les enfants

Outre la polio, les enfants de Gaza sont confrontés à un autre péril : la malnutrition. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a révélé que l’organisation avait été contrainte de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord, en raison d’au moins deux attaques. « Il n’existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord de la bande de Gaza », a-t-elle déploré.

Avant cela, nous constations un nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement.

– Margaret Harris, porte-parole de l’OMS

Un traitement vital, a-t-elle expliqué, qui ne se limite pas à nourrir l’enfant, mais vise à lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu’il survive et puisse retrouver un développement physique normal. Malheureusement, « les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n’existe plus », a-t-elle alerté, soulignant que « plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d’insécurité alimentaire ».

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Une première série de vaccinations a été menée à bien, suivie d’une deuxième phase cruciale pour consolider l’immunité, débutée comme prévu le 14 octobre. D’abord dans le centre de Gaza, puis dans le sud, grâce à des accalmies dans les combats. Mais la semaine dernière, l’OMS a dû se résoudre à reporter la phase finale dans le nord, en raison de l’intensification des affrontements. Au total, 452 000 enfants ont pu être vaccinés dans le centre et le sud de Gaza.

La malnutrition, l’autre menace qui pèse sur les enfants

Outre la polio, les enfants de Gaza sont confrontés à un autre péril : la malnutrition. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a révélé que l’organisation avait été contrainte de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord, en raison d’au moins deux attaques. « Il n’existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord de la bande de Gaza », a-t-elle déploré.

Avant cela, nous constations un nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement.

– Margaret Harris, porte-parole de l’OMS

Un traitement vital, a-t-elle expliqué, qui ne se limite pas à nourrir l’enfant, mais vise à lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu’il survive et puisse retrouver un développement physique normal. Malheureusement, « les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n’existe plus », a-t-elle alerté, soulignant que « plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d’insécurité alimentaire ».

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Le spectre de la polio réapparaît après 25 ans

L’urgence est d’autant plus grande que la poliomyélite, qui semblait avoir été vaincue, a refait surface à Gaza après un quart de siècle. Le premier cas confirmé dans ce territoire assiégé par Israël a sonné comme un coup de tonnerre, poussant l’OMS à lancer une vaste campagne de vaccination dès le 1er septembre.

Une première série de vaccinations a été menée à bien, suivie d’une deuxième phase cruciale pour consolider l’immunité, débutée comme prévu le 14 octobre. D’abord dans le centre de Gaza, puis dans le sud, grâce à des accalmies dans les combats. Mais la semaine dernière, l’OMS a dû se résoudre à reporter la phase finale dans le nord, en raison de l’intensification des affrontements. Au total, 452 000 enfants ont pu être vaccinés dans le centre et le sud de Gaza.

La malnutrition, l’autre menace qui pèse sur les enfants

Outre la polio, les enfants de Gaza sont confrontés à un autre péril : la malnutrition. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a révélé que l’organisation avait été contrainte de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord, en raison d’au moins deux attaques. « Il n’existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord de la bande de Gaza », a-t-elle déploré.

Avant cela, nous constations un nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement.

– Margaret Harris, porte-parole de l’OMS

Un traitement vital, a-t-elle expliqué, qui ne se limite pas à nourrir l’enfant, mais vise à lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu’il survive et puisse retrouver un développement physique normal. Malheureusement, « les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n’existe plus », a-t-elle alerté, soulignant que « plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d’insécurité alimentaire ».

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

Le spectre de la polio réapparaît après 25 ans

L’urgence est d’autant plus grande que la poliomyélite, qui semblait avoir été vaincue, a refait surface à Gaza après un quart de siècle. Le premier cas confirmé dans ce territoire assiégé par Israël a sonné comme un coup de tonnerre, poussant l’OMS à lancer une vaste campagne de vaccination dès le 1er septembre.

Une première série de vaccinations a été menée à bien, suivie d’une deuxième phase cruciale pour consolider l’immunité, débutée comme prévu le 14 octobre. D’abord dans le centre de Gaza, puis dans le sud, grâce à des accalmies dans les combats. Mais la semaine dernière, l’OMS a dû se résoudre à reporter la phase finale dans le nord, en raison de l’intensification des affrontements. Au total, 452 000 enfants ont pu être vaccinés dans le centre et le sud de Gaza.

La malnutrition, l’autre menace qui pèse sur les enfants

Outre la polio, les enfants de Gaza sont confrontés à un autre péril : la malnutrition. Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a révélé que l’organisation avait été contrainte de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord, en raison d’au moins deux attaques. « Il n’existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord de la bande de Gaza », a-t-elle déploré.

Avant cela, nous constations un nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement.

– Margaret Harris, porte-parole de l’OMS

Un traitement vital, a-t-elle expliqué, qui ne se limite pas à nourrir l’enfant, mais vise à lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu’il survive et puisse retrouver un développement physique normal. Malheureusement, « les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n’existe plus », a-t-elle alerté, soulignant que « plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d’insécurité alimentaire ».

Israël accusé d’entraver l’aide humanitaire

Malgré les appels pressants, notamment des États-Unis, Israël est pointé du doigt pour ne pas laisser entrer suffisamment d’aide humanitaire, alors que les besoins sont immenses pour une population soumise à des combats et des bombardements incessants depuis plus d’un an.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, faisant 1 206 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes. Les représailles massives d’Israël à Gaza ont, quant à elles, coûté la vie à 43 259 personnes, principalement des civils, d’après le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, des chiffres jugés fiables par l’ONU.

Au milieu de ce déchaînement de violence, la reprise de la vaccination antipolio apparaît comme un fragile rayon de lumière. Un espoir ténu pour les enfants de Gaza, pris en étau entre les bombes et les épidémies. Un rappel poignant que même en temps de guerre, leur santé et leur avenir doivent demeurer une priorité absolue. Car au final, comme le martèle l’OMS, ce dont ils ont le plus besoin, c’est d’une paix durable pour grandir et s’épanouir loin du fracas des armes.

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