Les intempéries qui s’abattent actuellement sur la région de Valence en Espagne ne sont pas sans conséquences pour le monde du sport automobile. Alors que le sort du dernier Grand Prix de MotoGP de la saison, initialement prévu sur le circuit Ricardo Tormo dans 15 jours, reste en suspens, la Formule E a d’ores et déjà acté que ses tests de pré-saison ne pourraient s’y tenir comme prévu.
Un début de saison chamboulé par les éléments
C’est un coup dur pour le championnat de monoplaces électriques, qui devait lancer sa préparation pour la saison à venir du 5 au 8 novembre prochain à Valence. Mais face à l’ampleur des inondations qui touchent la région, les organisateurs ont dû se résoudre à trouver un plan B.
Dans un communiqué, la Formule E a annoncé que les essais étaient délocalisés sur le circuit de Jarama, situé au nord de Madrid. C’est donc sur ce tracé, qui a accueilli le Grand Prix d’Espagne de Formule 1 jusqu’en 1981, que les écuries effectueront leurs ultimes réglages avant le lancement de la saison 2024-2025 à São Paulo début décembre.
Une opportunité pour les rookies
Si ce changement de dernière minute bouscule quelque peu les plans, il offre aussi des opportunités aux nouveaux venus. En effet, les tests réservés aux pilotes féminines, auxquels doit notamment participer la Française Lilou Wadoux, se dérouleront également à Jarama le même week-end.
Pour ces jeunes talents, décrocher un baquet à temps plein en Formule E représente le Graal. Et briller lors de ces essais, désormais sous le feu des projecteurs, pourrait bien accélérer leur destin en attirant l’oeil des directeurs d’équipes.
Une fin de saison dernière haletante
Rappelons que la saison précédente s’était achevée dans un suspense insoutenable. Il avait fallu attendre l’E-Prix de Londres, ultime manche, pour connaître l’identité du champion. Au terme d’une course à rebondissements, l’Allemand Pascal Wehrlein avait été sacré devant son rival Jake Dennis.
Cette année, la compétition s’annonce à nouveau extrêmement disputée. D’autant que le plateau s’enrichit avec l’arrivée de Maserati aux côtés des DS Penske, Porsche, Jaguar ou encore Nissan. De quoi promettre un duel au sommet entre constructeurs historiques et spécialistes de l’électrique.
Un calendrier élargi et des nouveautés
Côté calendrier, pas moins de 17 courses sont prévues, soit 3 de plus que l’an passé. Avec une première historique : un retour aux sources pour le championnat né en 2014, puisque deux manches se dérouleront à São Paulo début décembre. Le début d’une nouvelle ère ?
Parmi les autres nouveautés, l’arrivée très attendue d’une épreuve à Portland, sur le circuit qui accueille déjà l’Indycar. Un décor inédit aux États-Unis après New York et Miami, de quoi offrir un nouveau terrain de jeu aux pilotes.
Mais avant cela, cap donc sur Madrid et Jarama, pour des tests de pré-saison inhabituels qui lanceront une campagne 2024-2025 forcément électrique. Les feux tricolores de la Formule E sont sur le point de s’éteindre : place au spectacle !