En ce début de Grand Prix du Brésil, Max Verstappen affiche une étonnante sérénité malgré la pénalité qui l’attend dimanche sur la grille de départ. Le pilote Red Bull, tout juste auréolé de son troisième titre de champion du monde, devra s’élancer 5 places plus bas que sa position de qualification en raison d’un changement de moteur. Mais le Néerlandais ne semble nullement perturbé par cette sanction, pas plus que par les récentes critiques sur son style de pilotage jugé trop agressif.
Un tracé qui lui réussit bien
Interrogé sur cette pénalité, Max Verstappen a répondu tout sourire : “Je pense que ce pourrait être la bonne piste pour prendre la pénalité“. Il faut dire qu’Interlagos est un circuit qui lui a souvent souri par le passé. On se souvient notamment de l’incroyable remontée de Lewis Hamilton en 2021, dans des circonstances similaires, qui lui avait permis de s’imposer malgré une pénalité pour changement de moteur.
Le circuit brésilien présente en effet de belles opportunités de dépassements. Son tracé vallonné et ses grandes lignes droites offrent de multiples possibilités pour remonter dans le peloton. De plus, les performances en qualifications y sont moins déterminantes qu’ailleurs.
Un nouveau revêtement et une météo incertaine
Cette année, la donne pourrait toutefois être différente en raison de la rénovation de la piste. Interlagos s’est offert un nouveau revêtement qui risque de redistribuer les cartes, les équipes n’ayant que peu de données sur ce nouvel asphalte. “Tout peut arriver“, a indiqué Max Verstappen, se montrant confiant dans les capacités d’adaptation de son écurie.
L’autre grande inconnue du week-end réside dans les conditions météorologiques. Les prévisions font état d’une forte dépression venue d’Amazonie qui pourrait s’abattre sur le circuit en cours d’épreuve. De quoi réjouir le Néerlandais qui s’est souvent illustré par temps de pluie. “Il faudra se tenir prêt“, a-t-il prévenu dans un large sourire.
Un pilote sûr de sa force
Au-delà du défi sportif, Max Verstappen a dû faire face ces derniers jours à une vague de critiques sur son style de pilotage, certains observateurs, comme les anciens champions Damon Hill ou Johnny Herbert, lui reprochant une trop grande agressivité en piste. Mais le principal intéressé n’a pas manqué de rappeler son statut : “Je suis un triple champion du monde. Et je sais ce que je fais“. Façon de clore le débat.
Avec une avance de plus de 100 points au championnat sur son plus proche poursuivant, le pilote Red Bull peut en effet se permettre une grande sérénité. Sa domination cette saison a été sans partage et il semble peu probable que cette pénalité au Brésil ne remette en cause sa mainmise sur la discipline. Max Verstappen reste plus que jamais l’homme à battre, à Interlagos comme ailleurs.