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Femmes présidentes : Hollywood a ouvert la voie

Kamala Harris pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis, mais les héroïnes hollywoodiennes ont ouvert la voie bien avant elle. Découvrez 10 pionnières mémorables, de la SF des années 50 aux récentes satires politiques...

Alors que Kamala Harris se positionne comme la possible première femme présidente des États-Unis, Hollywood n’a pas attendu cette potentielle victoire historique pour propulser des personnages féminins à la tête de la Maison Blanche. Du cinéma à la télévision, en passant par les séries animées, les héroïnes ont fait trembler le plafond de verre présidentiel à maintes reprises. Retour sur 10 figures marquantes, pionnières visionnaires de la pop culture.

De la SF au réalisme politique

C’est dans un nanar de science-fiction de 1953, Project Moonbase, que le grand écran accueille sa première présidente sous les traits d’Ernestine Barrier. Pistonnée dans un univers résolument sexiste, cette pionnière ouvre néanmoins la voie aux futures candidates hollywoodiennes. Une décennie plus tard, Un mari à tout faire dépeint avec Polly Bergen une femme tiraillée entre son rôle de leader et ses responsabilités familiales, cliché tenace qui sera peu à peu déconstruit.

Les années 80 marquent un tournant avec la sitcom Hail to the Chief et sa présidente incarnée par Patty Duke, confrontée aux menaces de la Guerre froide. Malgré son annulation prématurée, la série pose les bases d’une approche plus réaliste des enjeux politiques.

Geena Davis, figure emblématique

En 2005, Geena Davis marque les esprits avec son interprétation de Mackenzie Allen dans Commander in Chief. Vice-présidente propulsée au pouvoir suite au décès du président, cette figure charismatique offre un premier modèle crédible de femme à la tête des États-Unis. Récompensée aux Golden Globes, l’actrice incarne avec brio cette pionnière d’un nouveau genre.

Satires grinçantes et revanches éclatantes

Diffusée de 2012 à 2019, la série Veep offre à Julia Louis-Dreyfus l’un de ses rôles les plus marquants. En vice-présidente méprisée succédant à un président démissionnaire, son personnage livre une satire au vitriol de la politique américaine. Une performance multi-récompensée aux Emmy Awards.

Dans Scandal, la First Lady Mellie Grant, snobée par son mari volage, prend sa revanche en décrochant l’investiture républicaine puis en lui succédant à la Maison Blanche. Un parcours semé d’embûches pour l’héroïne incarnée par Bellamy Young.

Représentations afro-américaines

En 2014, State of Affairs propulse Alfre Woodward dans la peau de Constance Payton, première femme noire présidente à la télévision américaine. Malgré une unique saison, la série marque une étape symbolique importante.

Machiavélisme et incompétence

Après le départ fracassant de Kevin Spacey suite au scandale #MeToo, House of Cards place Robin Wright seule aux manettes pour la dernière saison. Son personnage machiavélique illustre la face sombre du pouvoir au féminin.

Dans la satire grinçante Don’t Look Up sur Netflix, Meryl Streep incarne quant à elle une présidente américaine aussi incompétente que dépendante de ses soutiens financiers, au détriment de l’intérêt général. Un portrait peu flatteur typique de l’ère Trump.

Quand les Simpsons annoncent l’avenir

Diffusé en 2000, un épisode visionnaire des Simpsons imagine Lisa succéder à Donald Trump comme première femme présidente. Les scénaristes de la série animée culte avaient vu juste, la veste mauve portée par Lisa rappelant étrangement celle de Kamala Harris lors de l’investiture de Joe Biden en 2021.

De la SF des années 50 aux présidences féminines satiriques, en passant par Geena Davis en modèle inspirant, Hollywood a peu à peu ouvert la voie à une potentielle Maison Blanche au féminin.

Avant Kamala Harris, des générations d’héroïnes ont fissuré le plafond de verre à l’écran. Si une victoire de la candidate démocrate en novembre relèverait de l’événement historique, la pop culture a déjà largement préparé le terrain. La représentation progressiste du pouvoir au féminin continue ainsi de faire évoluer les mentalités, contribuant à son tour à réinventer le réel.

Dans la satire grinçante Don’t Look Up sur Netflix, Meryl Streep incarne quant à elle une présidente américaine aussi incompétente que dépendante de ses soutiens financiers, au détriment de l’intérêt général. Un portrait peu flatteur typique de l’ère Trump.

Quand les Simpsons annoncent l’avenir

Diffusé en 2000, un épisode visionnaire des Simpsons imagine Lisa succéder à Donald Trump comme première femme présidente. Les scénaristes de la série animée culte avaient vu juste, la veste mauve portée par Lisa rappelant étrangement celle de Kamala Harris lors de l’investiture de Joe Biden en 2021.

De la SF des années 50 aux présidences féminines satiriques, en passant par Geena Davis en modèle inspirant, Hollywood a peu à peu ouvert la voie à une potentielle Maison Blanche au féminin.

Avant Kamala Harris, des générations d’héroïnes ont fissuré le plafond de verre à l’écran. Si une victoire de la candidate démocrate en novembre relèverait de l’événement historique, la pop culture a déjà largement préparé le terrain. La représentation progressiste du pouvoir au féminin continue ainsi de faire évoluer les mentalités, contribuant à son tour à réinventer le réel.

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