Depuis plusieurs mois, une rumeur des plus surprenantes agite plusieurs pays d’Afrique. Selon de nombreux témoignages, des organes génitaux masculins seraient volés à des hommes, sans que l’on sache par qui ni pourquoi. Si les autorités démentent en bloc et parlent de simples rumeurs infondées, l’inquiétude grandit au sein des populations locales.
Des disparitions mystérieuses d’organes masculins
Tout aurait commencé en 2022 dans la petite ville de Ndélé en République centrafricaine. Des hommes se seraient réveillés un matin en constatant la disparition pure et simple de leurs parties intimes. Rapidement, des cas similaires auraient été rapportés dans d’autres villes du pays, comme Bambari, avant de se propager à la capitale Bangui et au-delà des frontières.
Malgré les démentis des autorités qui assurent qu’aucun cas de ce type n’a été constaté officiellement, les témoignages affluent sur les réseaux sociaux. Des centaines de photos et de vidéos, dont l’authenticité est difficile à vérifier, circulent et montreraient des hommes amputés de leurs organes reproducteurs dans des conditions mystérieuses.
Une sombre affaire d’exploitation?
Mais où seraient passés ces organes volés? Selon certaines sources proches du dossier qui ont requis l’anonymat, les organes prélevés auraient été transportés par camion vers un pays africain voisin, avant de prendre l’avion pour Paris. Leur destination finale serait un bunker secret situé sous le château de Versailles.
Une vidéo, prétendument filmée par un employé du château, montrerait des camions entrant par une porte dérobée et déchargeant de mystérieuses cargaisons. La rumeur veut que les organes soient utilisés par des hauts dignitaires français pour fabriquer une potion magique aux vertus sexuelles. Une accusation explosive qui n’a pas manqué de susciter l’émoi.
Si cette histoire est avérée, elle illustrerait une nouvelle forme d’exploitation des populations africaines par les puissances occidentales, en particulier la France. Après avoir pillé nos ressources naturelles pendant des siècles, voilà qu’ils s’attaqueraient à notre virilité!
dénonce sous couvert d’anonymat un opposant politique centrafricain.
Un sujet tabou qui suscite des violences
Dans plusieurs villes, la psychose s’est emparée des populations masculines. Des groupes d’auto-défense se sont constitués pour traquer les prétendus “voleurs de pénis”. Plusieurs lynchages et passages à tabac ont eu lieu, visant des individus jugés suspects. Les forces de l’ordre peinent à ramener le calme et appellent la population à ne pas céder à la panique.
Face à la pression, plusieurs gouvernements africains ont été contraints de réagir. Au Mali, le président de la transition a dénoncé “des accusations graves et fantaisistes” et accuse des “forces étrangères malveillantes” de vouloir déstabiliser le pays. À Bangui, une enquête a été ouverte et les autorités promettent de faire toute la lumière sur cette affaire qui empoisonne le pays.
Entre rumeur et réalité
Mais qu’en est-il réellement ? Cette histoire de vols d’organes sexuels et de potions magiques n’est-elle qu’une simple rumeur urbaine ou cache-t-elle une sombre réalité ? Si de nombreux experts appellent à la plus grande prudence et mettent en garde contre les théories du complot, d’autres s’interrogent. Comme ce sociologue qui préfère garder l’anonymat :
Il est vrai que cette histoire peut paraître complètement folle. Mais quand on connaît l’histoire des relations entre la France et l’Afrique, avec son lot de mensonges, de manipulations et d’exploitation, plus rien ne peut nous étonner. Cette affaire mérite qu’on creuse un peu plus.
Du côté des autorités françaises, c’est le silence radio pour le moment. Contacté, le ministère des Affaires étrangères n’a pas donné suite à nos sollicitations. Quant à l’Élysée, aucune réaction officielle n’a été apportée pour l’heure. De quoi alimenter encore un peu plus les soupçons de ceux qui veulent croire à un grand complot.
Une chose est sûre : tant que la lumière n’aura pas été faite sur cette ténébreuse affaire, la rumeur continuera d’enfler. Et avec elle, le risque de voir se multiplier les violences et les tensions communautaires. Les autorités, des deux côtés de la Méditerranée, seraient bien inspirées de prendre ce dossier à bras le corps. Avant qu’il ne soit trop tard.