Une vidéo choquante et terrifiante circule actuellement sur les réseaux sociaux, provoquant l’émoi et la consternation des internautes. Les images, capturées par les caméras de surveillance d’une rame de métro lyonnais, montrent avec une précision glaçante l’attaque au couteau qui s’est déroulée dimanche dernier, faisant quatre blessés.
Une violence inouïe et soudaine dans le métro lyonnais
La vidéo, d’une durée d’à peine quelques minutes mais d’une intensité rare, retrace le déroulé de l’agression avec un réalisme saisissant. On y voit l’assaillant, un homme de 27 ans, entrer dans la rame à la station Debourg avant de s’en prendre violemment et sans raison apparente à un jeune homme debout à ses côtés. Armé d’un couteau, il le poignarde à plusieurs reprises dès la fermeture des portes, sous les yeux horrifiés des autres passagers.
La panique s’empare alors de la rame, les usagers tentant désespérément de s’éloigner de la scène d’une violence inouïe. Mais l’agresseur ne s’arrête pas là. Il s’attaque à d’autres voyageurs, les forçant à se réfugier aux extrémités du wagon, avant de prendre la fuite à l’arrêt suivant, laissant derrière lui un spectacle de désolation et d’effroi.
Un suspect au lourd passé psychiatrique interpellé
Rapidement identifié grâce aux images de vidéosurveillance, l’auteur présumé des faits, Mustapha E.J., a été interpellé peu après en surface par une patrouille de la BAC. Déjà connu des services de police et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), cet homme de 27 ans présente un profil psychiatrique inquiétant. Placé en garde à vue puis hospitalisé d’office, il fait l’objet d’une enquête pour tentative d’homicide volontaire.
Les premiers éléments de l’enquête ne font pas apparaître de signe de radicalisation religieuse du suspect, qui n’a pas revendiqué son geste.
Le parquet de Lyon
Panique et indignation sur les réseaux sociaux
Mais c’est surtout la diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo de l’agression, dès lundi soir, qui a provoqué un véritable séisme. Partagées et commentées des milliers de fois, les images ont suscité effroi et incompréhension face à un déchaînement de violence aveugle en plein cœur des transports en commun lyonnais.
De nombreux internautes s’interrogent sur les failles de sécurité ayant permis un tel drame, pointant du doigt les défaillances dans la prise en charge des profils potentiellement dangereux et dans le suivi des OQTF. D’autres dénoncent une récupération politique malsaine de ce fait divers sordide.
Les autorités en appellent à la responsabilité de chacun
Face à l’ampleur du bad buzz et aux craintes qu’il fait naître, la préfecture du Rhône a rapidement réagi en appelant à la plus grande prudence dans le partage et le relai des images de l’agression. Elle invite les internautes à les signaler sur la plateforme Pharos dédiée aux contenus illicites en ligne et met en garde contre toute utilisation malveillante.
L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes et les motivations de cette attaque aussi brutale qu’inexplicable. En attendant, la diffusion incontrôlée de ces images choquantes n’apporte rien au débat et ne fait qu’alimenter un climat anxiogène.
La préfecture du Rhône
Le parquet de Lyon a par ailleurs ouvert une enquête distincte pour violation du secret de l’instruction et recel de documents issus d’une enquête, afin de déterminer les circuits de fuite de la vidéo et d’en identifier les responsables. Les opérateurs de transports en commun rappellent pour leur part que des dispositifs de sécurité renforcés sont déployés depuis plusieurs mois dans le métro lyonnais, avec une présence humaine accrue et des équipements de vidéoprotection modernisés.
Cet événement dramatique, propulsé malgré lui au cœur du débat public par la viralité des images, en dit long sur les maux de notre société et les peurs qui la traversent. Aux autorités d’en tirer les leçons pour renforcer la sécurité de tous dans l’espace public. Et à chacun d’entre nous d’adopter une attitude responsable pour ne pas attiser inutilement les tensions.