Dans une annonce fracassante mercredi, l’ancien acteur et gouverneur républicain de Californie Arnold Schwarzenegger a révélé qu’il voterait pour la candidate démocrate Kamala Harris lors de la prochaine élection présidentielle américaine. Une décision motivée par un profond désenchantement envers la politique, mais surtout par une colère viscérale à l’encontre de Donald Trump.
Sur X, le réseau social d’Elon Musk fervent partisan de Trump, l’ex-Mister Univers s’est livré dans un long message. S’il affirme aspirer à se tenir éloigné d’une politique qu’il “déteste plus que jamais”, Schwarzenegger assure ne pas pouvoir rester les bras croisés. “Rejeter les résultats d’une élection est tout ce qu’il y a de plus antiaméricain”, s’insurge-t-il, ajoutant que “dire que l’Amérique est une poubelle pour le monde est tellement antipatriotique que cela [le] rend furieux”.
Un Américain avant d’être républicain
Celui qui fut gouverneur républicain de Californie de 2003 à 2011, salué pour son engagement environnemental, est catégorique : “Je serai toujours un Américain avant d’être républicain. C’est pourquoi, cette semaine, je vote pour Kamala Harris”. Un soutien de poids pour la colistière de Joe Biden, d’autant plus symbolique qu’Arnold Schwarzenegger avait succédé à Donald Trump lui-même à la présentation de l’émission “The Celebrity Apprentice” au milieu des années 2010.
Ce n’est pas la première fois que la star de “Terminator” exprime son opposition à Trump. En 2016 déjà, il avait refusé de voter pour lui, avant de le qualifier de “pire président de tous les temps” en 2021. À ses yeux, un retour du milliardaire à la Maison Blanche se traduirait par “quatre ans de plus de conneries sans résultats qui nous rendront de plus en plus furieux, divisés et pleins de haine”.
Une longue liste de griefs contre Trump
Arnold Schwarzenegger n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de critiquer Donald Trump. Il dresse un réquisitoire acerbe, l’accusant de “ne respecter votre vote que quand il est pour lui”, “d’envoyer ses partisans envahir le Capitole pendant qu’il regarde en buvant un coca light” ou encore “de ne travailler à aucune autre réforme que des baisses d’impôts pour ses donateurs ou d’autres riches comme [lui]”.
Un soutien républicain de plus pour Harris
Avec cette prise de position, Schwarzenegger rejoint d’autres figures associées aux républicains qui appellent à préférer Kamala Harris à Donald Trump. C’est notamment le cas de l’ancien vice-président Dick Cheney, dont le ralliement a fait grand bruit, ou de sa fille Liz Cheney, ex-élue au Parlement. Des soutiens de poids pour la candidate dans un contexte de polarisation extrême.
Si l’impact réel de ces défections républicaines reste à déterminer, elles témoignent néanmoins d’un rejet viscéral de Donald Trump chez certaines figures historiques du parti. Une fracture que le camp démocrate espère exploiter pour l’emporter en novembre prochain. La prise de position d’Arnold Schwarzenegger, icône populaire au-delà des clivages, pourrait bien faire pencher la balance dans certains États-clés.
Arnold Schwarzenegger n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de critiquer Donald Trump. Il dresse un réquisitoire acerbe, l’accusant de “ne respecter votre vote que quand il est pour lui”, “d’envoyer ses partisans envahir le Capitole pendant qu’il regarde en buvant un coca light” ou encore “de ne travailler à aucune autre réforme que des baisses d’impôts pour ses donateurs ou d’autres riches comme [lui]”.
Un soutien républicain de plus pour Harris
Avec cette prise de position, Schwarzenegger rejoint d’autres figures associées aux républicains qui appellent à préférer Kamala Harris à Donald Trump. C’est notamment le cas de l’ancien vice-président Dick Cheney, dont le ralliement a fait grand bruit, ou de sa fille Liz Cheney, ex-élue au Parlement. Des soutiens de poids pour la candidate dans un contexte de polarisation extrême.
Si l’impact réel de ces défections républicaines reste à déterminer, elles témoignent néanmoins d’un rejet viscéral de Donald Trump chez certaines figures historiques du parti. Une fracture que le camp démocrate espère exploiter pour l’emporter en novembre prochain. La prise de position d’Arnold Schwarzenegger, icône populaire au-delà des clivages, pourrait bien faire pencher la balance dans certains États-clés.