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Agressions et menaces policières : le calvaire de Souleymane D.

Sous OQTF avec 14 condamnations, ce migrant guinéen continue d'agresser des policiers à Nice. Malgré des menaces d'égorgement post-Charlie Hebdo, la justice le laisse libre. Un policier témoigne...

Le cas de Souleymane D., migrant guinéen de 42 ans, cristallise les inquiétudes autour des défaillances de la politique migratoire française. Malgré 14 mentions à son casier judiciaire et une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) en cours, cet individu violent multiplie les délits en toute impunité, semant la terreur chez les forces de l’ordre.

Intimidations et agressions à répétition

Samedi soir dernier, Souleymane D. a une nouvelle fois dérapé dans un restaurant rapide de l’avenue Jean-Médecin à Nice. Très alcoolisé le jour de son anniversaire, il s’en est pris verbalement et physiquement à un vigile qui lui refusait un repas gratuit. À l’arrivée de la police, le forcené a redoublé de violence :

Il nous postillonnait dessus, nous a frappés, il nous a traités de tous les noms, nous a menacés de mort.

Un policier agressé

Plusieurs fonctionnaires ont été légèrement blessés lors de cette énième interpellation musclée, devenue presque routinière avec ce délinquant notoire, sous le coup d’une OQTF depuis le 1er septembre 2023.

Le spectre de Charlie Hebdo

Mais le passif de Souleymane D. révèle des faits encore plus préoccupants. Peu après l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, ce Guinéen avait proféré des menaces explicites à l’encontre de policiers municipaux niçois, promettant de les “égorger”. Des paroles lourdes de sens au vu du contexte, pourtant minimisées par la justice.

Une justice impuissante ?

Condamné à deux ans de prison ferme et à une interdiction définitive du territoire samedi soir, Souleymane D. a immédiatement fait appel de la décision. Un énième moyen de gagner du temps et de rester en France malgré les multiples décisions d’expulsion dont il fait l’objet. La lenteur des procédures et les failles du système favorisent ce genre de délinquants étrangers incontrôlables.

Pour les forces de l’ordre, c’est l’incompréhension et la colère qui dominent. Elles doivent composer au quotidien avec ces profils ultra-violents, protégés malgré eux par une politique migratoire inopérante. Le ministre de l’Intérieur, interpellé à plusieurs reprises sur ce sujet brûlant, peine à apporter des réponses concrètes.

Des chiffres alarmants

Le cas Souleymane D. est malheureusement loin d’être isolé. Selon des sources gouvernementales, sur les 120 000 OQTF prononcées chaque année, moins de 10% seraient réellement appliquées. Des clandestins souvent bien insérés dans l’économie parallèle et les réseaux criminels, profitant des failles béantes du système pour sévir en toute quiétude.

Face à l’urgence de la situation, policiers et citoyens attendent des actes forts. Sans un durcissement rapide des politiques d’expulsion et des moyens judiciaires adaptés, des profils comme Souleymane D. continueront de gangrener les rues, entre menace terroriste et délinquance du quotidien. Un défi majeur pour le gouvernement, sommé de restaurer la sécurité de tous.

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