À une semaine de l’élection présidentielle américaine qui opposera Donald Trump à Kamala Harris le 5 novembre, tous les regards sont braqués sur les électeurs des États clés. Véritables faiseurs de rois, leurs choix dans les urnes détermineront l’avenir de la première puissance mondiale pour les quatre prochaines années. Dans une Amérique plus divisée que jamais, à quoi ressemblent leurs motivations et leurs craintes ? Reportage au cœur de la décision.
Économie contre “folie” Trumpienne : le dilemme Républicain
Si le bilan économique plaide en faveur de Donald Trump, nombre de ses supporteurs s’inquiètent des dérives de sa personnalité. “Je vois comment le pays était mieux géré quand il était président”, affirme Drew, étudiant en Arizona qui votera pour la première fois. “Mais je sais qu’avec Trump, il faut aussi accepter la folie qui vient avec”, nuance-t-il, troublé par la montée des tensions et le spectre de l’assaut du Capitole.
Shelley, 64 ans, optera aussi pour Trump en Caroline du Nord, sans enthousiasme. “Je n’aime pas certaines choses qu’il a faites, ni sa personnalité. Mais il fera un meilleur travail.” Dans le Michigan, Brenda, ex-démocrate, espère que le milliardaire “stabilisera les prix” malgré quatre ans d’une présidence Harris qui n’a “fait qu’empirer les choses”.
Harris, ultime rempart pour le droit à l’avortement ?
Dans le camp démocrate, c’est la question brûlante de l’IVG qui mobilise. “L’essentiel pour moi, c’est le droit à l’avortement. Je voterai donc Kamala Harris”, tranche Whitney, mère de deux filles en Arizona. “Je veux qu’elles aient le contrôle de leur corps à l’âge adulte, sans le gouvernement”, insiste-t-elle, inquiète pour l’avenir.
Même préoccupation chez Madeline, 18 ans. Cette étudiante latino craint de voir ses droits s’éroder. “Ils essaient déjà de nous priver de l’IVG, que peuvent-ils nous enlever d’autre ?” À ses yeux, la vice-présidente démocrate “a l’air bien mieux que Trump, qui est parfois vraiment puéril”.
Le climat, l’autre grand défi
Originaire de Louisiane, Whitney place aussi le réchauffement au cœur de son choix. Marquée par le souvenir de l’ouragan Katrina, elle s’alarme : “Avec le réchauffement des océans, la saison des ouragans ne fera qu’empirer. Nous devons corriger nos erreurs passées”. Un enjeu qui transcende les divisions.
Indécis jusqu’au bout : des Américains en quête de réconciliation
À 7 jours du vote, certains peinent encore à trancher. “Je n’aime aucun des deux. Il va falloir choisir le moins pire en se bouchant le nez”, soupire Nadia dans le Nevada. Leticia, 62 ans, déplore les “divisions” et “voudrait plus d’égalité”. Son vœu pour le prochain président : “que les gens travaillent ensemble”.
Car au-delà des enjeux particuliers, c’est l’angoisse d’une Amérique fracturée qui domine. “J’ai vraiment peur pour les nouvelles générations”, confie Leticia, inquiète pour l’avenir des jeunes. Le 5 novembre, les électeurs des swing states auront entre leurs mains une lourde responsabilité : choisir un cap pour une nation à la croisée des chemins.
Même préoccupation chez Madeline, 18 ans. Cette étudiante latino craint de voir ses droits s’éroder. “Ils essaient déjà de nous priver de l’IVG, que peuvent-ils nous enlever d’autre ?” À ses yeux, la vice-présidente démocrate “a l’air bien mieux que Trump, qui est parfois vraiment puéril”.
Le climat, l’autre grand défi
Originaire de Louisiane, Whitney place aussi le réchauffement au cœur de son choix. Marquée par le souvenir de l’ouragan Katrina, elle s’alarme : “Avec le réchauffement des océans, la saison des ouragans ne fera qu’empirer. Nous devons corriger nos erreurs passées”. Un enjeu qui transcende les divisions.
Indécis jusqu’au bout : des Américains en quête de réconciliation
À 7 jours du vote, certains peinent encore à trancher. “Je n’aime aucun des deux. Il va falloir choisir le moins pire en se bouchant le nez”, soupire Nadia dans le Nevada. Leticia, 62 ans, déplore les “divisions” et “voudrait plus d’égalité”. Son vœu pour le prochain président : “que les gens travaillent ensemble”.
Car au-delà des enjeux particuliers, c’est l’angoisse d’une Amérique fracturée qui domine. “J’ai vraiment peur pour les nouvelles générations”, confie Leticia, inquiète pour l’avenir des jeunes. Le 5 novembre, les électeurs des swing states auront entre leurs mains une lourde responsabilité : choisir un cap pour une nation à la croisée des chemins.