ActualitésInternational

Attaque Armée Contre Evo Morales : La Bolivie En Ébullition

Evo Morales, ex-président bolivien, affirme avoir été la cible de tirs ayant blessé son chauffeur. Il accuse le président actuel d'être derrière cette attaque, sur fond de rivalité pour la présidentielle de 2025. La Bolivie s'enfonce dans l'instabilité...

La Bolivie se retrouve une nouvelle fois plongée dans la tourmente politique. Evo Morales, l’ancien président qui a dirigé le pays de 2006 à 2019, affirme avoir été la cible d’une quinzaine de coups de feu alors qu’il se déplaçait en véhicule ce dimanche. Son chauffeur aurait été blessé lors de cette attaque, que Morales attribue directement à son rival politique et actuel chef de l’État, Luis Arce.

Un climat de tension à l’approche de la présidentielle

Cette tentative d’assassinat présumée intervient dans un contexte de fortes tensions entre Morales et Arce, tous deux issus du même parti politique mais désormais en compétition pour l’investiture en vue de l’élection présidentielle de 2025. Selon Evo Morales, il ne fait aucun doute que cette attaque était « planifiée » dans le but de l’éliminer physiquement et politiquement.

Des accusations graves envers le président Arce

L’ex-président ne mâche pas ses mots à l’encontre de son successeur, l’accusant d’avoir « détruit la Bolivie » et de vouloir maintenant « en finir avec la vie d’Evo ». Il va même jusqu’à évoquer la mise en place d’un « état de siège » orchestré par le pouvoir en place. Des propos incendiaires qui risquent d’attiser encore davantage les braises de la discorde.

Luis Arce, tu as franchi la ligne rouge. Nous en appelons à une mobilisation.

Vicente Choque, dirigeant syndical proche de Morales

Une vidéo comme preuve de l’attaque

Une vidéo diffusée par une radio locale montre effectivement trois impacts de balles sur le pare-brise de la camionnette où se trouvait Evo Morales. On y voit également le chauffeur, la tête en sang. Pour les partisans de l’ancien président, il ne fait aucun doute que cette attaque est liée à un récent remaniement de l’état-major militaire opéré par le président Arce.

Un leader controversé mais populaire

Evo Morales, premier président indigène de Bolivie, reste une figure très populaire auprès d’une partie de la population malgré les controverses qui l’entourent. Il est notamment visé par une enquête pour « viol, trafic et traite d’êtres humains » en raison d’une relation présumée avec une adolescente de 15 ans. Des accusations qu’il rejette, criant à la « persécution judiciaire ».

Vers un embrasement du pays ?

Depuis la mi-octobre, les partisans d’Evo Morales bloquent les principales routes du pays, entraînant de violents affrontements avec les forces de l’ordre. Le bilan fait état de plusieurs blessés et d’arrestations. Face à ces troubles, le gouvernement dénonce des « actions déstabilisatrices » visant à « perturber l’ordre démocratique » et appelle la communauté internationale à la vigilance.

Cette énième crise politique fait craindre un embrasement généralisé de la Bolivie, pays habitué aux soubresauts mais qui semblait avoir retrouvé un semblant de stabilité ces dernières années. L’avenir proche s’annonce incertain et potentiellement explosif, sur fond de rivalités personnelles et de profondes divisions au sein de la société bolivienne.

L’ex-président ne mâche pas ses mots à l’encontre de son successeur, l’accusant d’avoir « détruit la Bolivie » et de vouloir maintenant « en finir avec la vie d’Evo ». Il va même jusqu’à évoquer la mise en place d’un « état de siège » orchestré par le pouvoir en place. Des propos incendiaires qui risquent d’attiser encore davantage les braises de la discorde.

Luis Arce, tu as franchi la ligne rouge. Nous en appelons à une mobilisation.

Vicente Choque, dirigeant syndical proche de Morales

Une vidéo comme preuve de l’attaque

Une vidéo diffusée par une radio locale montre effectivement trois impacts de balles sur le pare-brise de la camionnette où se trouvait Evo Morales. On y voit également le chauffeur, la tête en sang. Pour les partisans de l’ancien président, il ne fait aucun doute que cette attaque est liée à un récent remaniement de l’état-major militaire opéré par le président Arce.

Un leader controversé mais populaire

Evo Morales, premier président indigène de Bolivie, reste une figure très populaire auprès d’une partie de la population malgré les controverses qui l’entourent. Il est notamment visé par une enquête pour « viol, trafic et traite d’êtres humains » en raison d’une relation présumée avec une adolescente de 15 ans. Des accusations qu’il rejette, criant à la « persécution judiciaire ».

Vers un embrasement du pays ?

Depuis la mi-octobre, les partisans d’Evo Morales bloquent les principales routes du pays, entraînant de violents affrontements avec les forces de l’ordre. Le bilan fait état de plusieurs blessés et d’arrestations. Face à ces troubles, le gouvernement dénonce des « actions déstabilisatrices » visant à « perturber l’ordre démocratique » et appelle la communauté internationale à la vigilance.

Cette énième crise politique fait craindre un embrasement généralisé de la Bolivie, pays habitué aux soubresauts mais qui semblait avoir retrouvé un semblant de stabilité ces dernières années. L’avenir proche s’annonce incertain et potentiellement explosif, sur fond de rivalités personnelles et de profondes divisions au sein de la société bolivienne.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.