Une terrible accusation ébranle à nouveau l’Ukraine. Selon le bureau du procureur général, des soldats russes auraient délibérément tiré sur une voiture transportant des civils dans la ville de Selydové, théâtre d’intenses combats dans l’est du pays. Cette attaque choquante, potentiellement constitutive de crimes de guerre, fait l’objet d’une enquête approfondie des autorités ukrainiennes.
Une vidéo drone comme preuve accablante
C’est une vidéo saisissante, filmée par un drone ukrainien, qui a déclenché l’ouverture de l’enquête. Sur ces images, dont l’authenticité reste à confirmer, on distingue clairement une voiture civile essuyant des tirs. Paniqué, le conducteur se précipite hors du véhicule avant d’ouvrir la portière arrière. Avec l’aide de soldats ukrainiens, il extrait alors du véhicule un passager manifestement blessé, l’évacuant en urgence vers un bâtiment voisin.
Si la date et le lieu exacts restent à déterminer avec certitude, la vidéo semble accréditer la thèse de tirs délibérés de militaires russes sur des civils. Un acte qui, s’il était avéré, constituerait une violation flagrante du droit international humanitaire et pourrait être qualifié de crime de guerre.
Selydové, ville martyre
Selydové, localité de l’oblast de Donetsk où se serait déroulé le drame, se trouve actuellement en première ligne des combats acharnés qui font rage dans le Donbass. Pilonnée par l’artillerie russe, en grande partie désertée par ses habitants, la ville est le théâtre d’affrontements quotidiens entre forces ukrainiennes et russes.
La prise de Selydové constitue un objectif stratégique pour l’armée russe, déterminée à s’emparer de ce verrou sur la route de Pokrovsk, important centre urbain et nœud logistique pour les troupes ukrainiennes. Mais la progression des assaillants se heurte à une résistance farouche des défenseurs, transformant la ville en un champ de ruines.
Les civils, premières victimes des combats
Comme trop souvent, ce sont les civils qui payent le plus lourd tribut de cette guerre impitoyable. Pris entre deux feux, confrontés aux pénuries et aux bombardements incessants, les habitants de Selydové endurent des conditions de vie désastreuses.
Les accusations de tirs délibérés contre des civils, si elles étaient confirmées, jetteraient une lumière crue sur les souffrances indicibles infligées aux populations. Le bureau du procureur affirme également enquêter sur des informations faisant état de tirs russes contre deux femmes, ainsi que sur la découverte de cadavres de civils dans les zones passées sous contrôle de Moscou.
Une enquête pour faire la lumière
Face à ces terribles soupçons, l’enquête ouverte par les autorités ukrainiennes devra faire toute la lumière. Identifier formellement les victimes, dater et localiser précisément les faits, authentifier la vidéo et corroborer les témoignages, autant d’étapes indispensables pour caractériser d’éventuels crimes de guerre.
La tâche s’annonce ardue, dans une zone de combats où le chaos règne. Mais établir la vérité et en référer à la justice internationale est un impératif moral, pour que les responsables de tels actes, s’ils sont avérés, répondent un jour de leurs crimes devant les tribunaux.
Un conflit sous haute surveillance
Depuis le début de l’invasion russe, l’Ukraine ne cesse de dénoncer les exactions perpétrées par les troupes de Moscou contre les populations civiles. Viols, tortures, exécutions sommaires, déportations, autant d’accusations documentées par de multiples rapports d’ONG et par les enquêteurs ukrainiens.
La Cour pénale internationale, saisie de la situation en Ukraine, a diligenté sa propre enquête sur ces crimes présumés. De leur côté, les autorités russes réfutent systématiquement les allégations, criant à la manipulation et à la désinformation.
Dans ce conflit sous haute surveillance, où la bataille de la communication fait rage, chaque enquête compte. Celle ouverte sur les événements de Selydové pourrait apporter une pierre de plus à l’édifice, pour documenter les souffrances indicibles des civils pris dans la tourmente de cette guerre.
Une guerre qui, jour après jour, continue inexorablement de broyer des vies innocentes, loin des projecteurs médiatiques. Une guerre dont les civils sont, comme toujours, les premières et les plus nombreuses victimes. Une guerre dont il faudra, tôt ou tard, juger les crimes. Pour que les coupables répondent de leurs actes. Et pour que plus jamais, l’impunité ne puisse prospérer sur les champs de bataille.
Comme trop souvent, ce sont les civils qui payent le plus lourd tribut de cette guerre impitoyable. Pris entre deux feux, confrontés aux pénuries et aux bombardements incessants, les habitants de Selydové endurent des conditions de vie désastreuses.
Les accusations de tirs délibérés contre des civils, si elles étaient confirmées, jetteraient une lumière crue sur les souffrances indicibles infligées aux populations. Le bureau du procureur affirme également enquêter sur des informations faisant état de tirs russes contre deux femmes, ainsi que sur la découverte de cadavres de civils dans les zones passées sous contrôle de Moscou.
Une enquête pour faire la lumière
Face à ces terribles soupçons, l’enquête ouverte par les autorités ukrainiennes devra faire toute la lumière. Identifier formellement les victimes, dater et localiser précisément les faits, authentifier la vidéo et corroborer les témoignages, autant d’étapes indispensables pour caractériser d’éventuels crimes de guerre.
La tâche s’annonce ardue, dans une zone de combats où le chaos règne. Mais établir la vérité et en référer à la justice internationale est un impératif moral, pour que les responsables de tels actes, s’ils sont avérés, répondent un jour de leurs crimes devant les tribunaux.
Un conflit sous haute surveillance
Depuis le début de l’invasion russe, l’Ukraine ne cesse de dénoncer les exactions perpétrées par les troupes de Moscou contre les populations civiles. Viols, tortures, exécutions sommaires, déportations, autant d’accusations documentées par de multiples rapports d’ONG et par les enquêteurs ukrainiens.
La Cour pénale internationale, saisie de la situation en Ukraine, a diligenté sa propre enquête sur ces crimes présumés. De leur côté, les autorités russes réfutent systématiquement les allégations, criant à la manipulation et à la désinformation.
Dans ce conflit sous haute surveillance, où la bataille de la communication fait rage, chaque enquête compte. Celle ouverte sur les événements de Selydové pourrait apporter une pierre de plus à l’édifice, pour documenter les souffrances indicibles des civils pris dans la tourmente de cette guerre.
Une guerre qui, jour après jour, continue inexorablement de broyer des vies innocentes, loin des projecteurs médiatiques. Une guerre dont les civils sont, comme toujours, les premières et les plus nombreuses victimes. Une guerre dont il faudra, tôt ou tard, juger les crimes. Pour que les coupables répondent de leurs actes. Et pour que plus jamais, l’impunité ne puisse prospérer sur les champs de bataille.