L’interview choc de Marion Maréchal sur France Inter fait des vagues ! Invitée dans la matinale ce mardi, la chef de file de Reconquête aux européennes n’a pas mâché ses mots face aux questions de la journaliste Sonia Devillers. Une séquence explosive qui relance le débat sur l’avenir de l’audiovisuel public.
“Je me rappelle pourquoi j’ai envie de privatiser l’audiovisuel public”
Le ton est monté d’un cran quand Sonia Devillers a interrogé Marion Maréchal sur sa vision de la famille, la comparant à celle de Philippe Pétain. Piquée au vif, la candidate de 34 ans a fustigé cette “question bête, dingue et outrancière”, avant de lâcher :
“Quand j’entends cette question, je me rappelle pourquoi j’ai envie de privatiser l’audiovisuel public. Et faire faire 4 milliards d’économies aux Français.”
Marion Maréchal sur France Inter
Une petite phrase choc qui n’est pas passée inaperçue. La séquence, vite devenue virale sur les réseaux sociaux, a suscité de nombreuses réactions indignées à gauche comme chez les syndicats de l’audiovisuel public.
Plainte d’associations LGBT : Maréchal ne se “laissera pas intimider”
Juste avant cet échange tendu, Marion Maréchal était revenue sur la plainte déposée par des associations LGBT suite à ses propos sur l’actrice trans Karla Sofia Gascon, primée à Cannes. “Je ne me laisserai pas intimider par les menaces judiciaires de ces militants activistes LGBT”, a-t-elle martelé, affirmant qu’être une femme ou un homme est “une réalité biologique, que ça plaise ou non”.
Maréchal tacle le RN et se pose en alternative
En toute fin d’interview, l’ancienne députée FN a tenu à se démarquer de son ancien parti, assurant que Reconquête avait “des différences” avec le RN, “en particulier sur les sujets économiques” et “de société”. Soulignant l’absence d’influence des élus RN au parlement européen, elle a appelé les électeurs de droite à voter pour sa liste s’ils “veulent avoir des résultats”.
L’avenir de l’audiovisuel public en question
Au-delà de la polémique, la sortie de Marion Maréchal remet sur le devant de la scène le débat récurrent sur le financement et les missions de l’audiovisuel public. Si la privatisation totale prônée par l’extrême-droite reste très minoritaire dans l’opinion, de nombreuses voix s’élèvent pour réformer en profondeur un secteur jugé coûteux et pas assez efficace.
Une chose est sûre : à un an des européennes, Marion Maréchal compte bien faire de ce thème un marqueur de sa campagne. Quitte à bousculer les lignes et s’attirer les foudres des défenseurs du service public. Jusqu’où ira la pousse pouce de la droite identitaire ? Réponse dans les urnes en juin 2024.