Dans un rebondissement stupéfiant, le sort du géant informatique Atos vient de prendre une tournure inattendue. Alors que l’entreprise est en pleine tourmente financière, l’État français s’apprête à jouer les chevaliers blancs en nationalisant le contrôle des centrales nucléaires dont Atos a la charge. Une annonce fracassante qui soulève de nombreuses questions sur l’avenir du fleuron tricolore et les enjeux stratégiques en jeu.
Bruno Le Maire sort l’artillerie lourde
C’est une véritable bombe qu’a lâchée le ministre de l’Économie ce mardi matin sur les ondes. Interrogé sur la situation préoccupante d’Atos, Bruno Le Maire a assuré que “toutes les activités stratégiques resteront sous le contrôle de la puissance publique”. Et d’enfoncer le clou en évoquant spécifiquement le cas du contrôle-commande des centrales nucléaires, actuellement opéré par Atos via sa filiale Worldgrid.
“Je vous confirme que les commandes de contrôle de nos centrales nucléaires (…) resteront sous le contrôle de la puissance publique”
a martelé le ministre, envisageant même une reprise de ces activités par “EDF, ou une entreprise proche d’EDF”.
Une annonce qui résonne comme un véritable coup de tonnerre dans le microcosme économique et qui laisse entrevoir des manœuvres en coulisses pour sauver ce qui peut l’être du navire Atos, en proie à de sérieuses difficultés.
Atos dans la tourmente
Le géant français des services informatiques traverse en effet une passe plus que délicate. Croulant sous une dette abyssale de près de 5 milliards d’euros, Atos étudie depuis plusieurs semaines des propositions de restructuration, dans l’espoir de trouver une issue à la crise. Un véritable chemin de croix pour le groupe qui doit aussi assurer le bon déroulement des JO de Paris cet été, en tant que partenaire technologique clé.
Dans ce contexte tendu, l’option d’une nationalisation, même partielle, apparaît comme une planche de salut inespérée. En reprenant le contrôle des activités nucléaires, l’État s’assurerait de préserver des intérêts stratégiques majeurs, tout en allégeant considérablement le fardeau financier d’Atos. Une manœuvre audacieuse mais qui pourrait bien s’avérer salvatrice.
L’avenir en pointillé
Si le scénario esquissé par Bruno Le Maire venait à se concrétiser, de nombreuses questions resteraient en suspens. Quel périmètre exact pour cette nationalisation ? Quel impact pour les activités restantes d’Atos ? Et surtout, quel avenir pour ce fleuron français du numérique, fer de lance de notre souveraineté technologique ?
Une chose est sûre : la partie d’échecs qui se joue actuellement autour d’Atos est loin d’être terminée. Entre enjeux financiers, intérêts stratégiques et souveraineté nationale, les prochains mois s’annoncent déterminants pour l’entreprise comme pour l’État. Un feuilleton économico-politique à suivre de très près…
L’avenir en pointillé
Si le scénario esquissé par Bruno Le Maire venait à se concrétiser, de nombreuses questions resteraient en suspens. Quel périmètre exact pour cette nationalisation ? Quel impact pour les activités restantes d’Atos ? Et surtout, quel avenir pour ce fleuron français du numérique, fer de lance de notre souveraineté technologique ?
Une chose est sûre : la partie d’échecs qui se joue actuellement autour d’Atos est loin d’être terminée. Entre enjeux financiers, intérêts stratégiques et souveraineté nationale, les prochains mois s’annoncent déterminants pour l’entreprise comme pour l’État. Un feuilleton économico-politique à suivre de très près…