Dans une élection présidentielle américaine sous haute tension, où quelques voix pourraient faire basculer le scrutin, les grands médias du pays sont plus que jamais sous pression. Face à un duel incertain entre la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump, de prestigieux titres comme le Washington Post ou le Los Angeles Times ont fait un choix inédit : ne soutenir aucun candidat. Une rupture avec une tradition plus que centenaire qui suscite de vifs débats dans les rédactions.
Le Washington Post renonce à choisir, son ex-rédacteur en chef fustige
Pour le “Wapo”, institution de la presse américaine plutôt marquée à gauche, ce sera ni Harris, ni Trump. Propriété du milliardaire Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, le quotidien a annoncé qu’il ne soutiendrait personne le 5 novembre. Un électrochoc pour la profession. Le journal invoque un devoir “d’indépendance”, étant donné sa stature de “quotidien de la capitale du plus important pays du monde”.
Mais l’ancien patron de la rédaction Marty Baron n’y voit que “lâcheté”. Sur le réseau social X (ex-Twitter), il accuse son ancien journal de s’incliner face aux “intimidations de Trump”, criant que “la démocratie en est la victime”. Selon le syndicat des journalistes du Post, un éditorial pro-Harris avait déjà été rédigé, avant que Bezos en personne ne bloque sa publication. Ce que dément une source proche de la direction, parlant d’une “décision du journal”.
Démissions en série au LA Times après un veto du propriétaire
Même scénario ou presque au Los Angeles Times. Son comité éditorial voulait soutenir Harris, mais le propriétaire du journal, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, s’y est fermement opposé. Résultat : une vague de démissions, dont celle de la responsable éditoriale Mariel Garza. Dans une interview coup de poing, elle dénonce une “décision inacceptable”. “Dans ces temps dangereux, les gens honnêtes doivent se manifester”, plaide-t-elle.
Pour Dan Kennedy, professeur de journalisme, cela ressemble fortement à de “l’obéissance anticipée” par peur des représailles d’un Trump de retour au pouvoir, lui qui est connu pour privilégier les “relations personnelles” aux “affinités politiques”. Une prudence qui en dit long sur le climat délétère de cette présidentielle.
Entre tradition en déclin et choix clivant
Si la tradition plus que centenaire des soutiens de presse connaît un déclin, dans un contexte de polarisation et de crise des médias, elle conserve une réelle influence selon les experts. Cette année, des poids lourds comme le New York Times, le Boston Globe ou le magazine Rolling Stone ont apporté leur appui à Kamala Harris, quand Donald Trump a reçu celui du tabloïd new-yorkais proche de Rupert Murdoch et du très conservateur Washington Times.
Mais pour Jane Hall, professeure en communication, le refus de se positionner de certains grands médias est d’autant plus “choquant” qu’il intervient alors que “Trump menace de s’en prendre aux journalistes et à la liberté de la presse”. Un signal “dissuasif” envoyé aux rédactions, juge-t-elle, pour un Washington Post qui s’était pourtant illustré en révélant le scandale du Watergate ou en s’opposant avec “courage” aux attaques contre les médias.
L’avenir démocratique en jeu
Au-delà de la tradition journalistique, c’est bien le rôle crucial de la presse dans le débat démocratique qui est en question. Dans une élection à l’issue aussi incertaine, où l’ex-président promet de contester les résultats en cas de défaite, toute prise de position ou absence de choix sera lourde de sens. Les médias, souvent considérés comme un contre-pouvoir essentiel, sont plus que jamais sur la corde raide.
Entre volonté d’indépendance, pression des lecteurs et crainte de représailles du pouvoir, l’équation est complexe pour les grands noms de la presse américaine. Leur choix de soutenir un candidat ou de rester neutre sera scruté et interprété. Dans un pays profondément divisé, où la confiance envers les médias s’effrite, ce dilemme en dit long sur une démocratie fragilisée, suspendue à une élection à haut risque. Les rédactions, comme le reste de la société américaine, retiennent leur souffle.
Si les médias refusent de prendre position, c’est d’abord pour “ne pas s’aliéner de lecteurs potentiels”, analyse Dannagal Young, professeure en communication politique. Mais les “magnats de la presse” cherchent aussi à ne pas froisser “celui qui pourrait devenir président”, surtout quand ils ont des intérêts liés au gouvernement, comme les gros contrats décrochés par les sociétés de Jeff Bezos auprès de l’administration ces dernières années.
Pour Dan Kennedy, professeur de journalisme, cela ressemble fortement à de “l’obéissance anticipée” par peur des représailles d’un Trump de retour au pouvoir, lui qui est connu pour privilégier les “relations personnelles” aux “affinités politiques”. Une prudence qui en dit long sur le climat délétère de cette présidentielle.
Entre tradition en déclin et choix clivant
Si la tradition plus que centenaire des soutiens de presse connaît un déclin, dans un contexte de polarisation et de crise des médias, elle conserve une réelle influence selon les experts. Cette année, des poids lourds comme le New York Times, le Boston Globe ou le magazine Rolling Stone ont apporté leur appui à Kamala Harris, quand Donald Trump a reçu celui du tabloïd new-yorkais proche de Rupert Murdoch et du très conservateur Washington Times.
Mais pour Jane Hall, professeure en communication, le refus de se positionner de certains grands médias est d’autant plus “choquant” qu’il intervient alors que “Trump menace de s’en prendre aux journalistes et à la liberté de la presse”. Un signal “dissuasif” envoyé aux rédactions, juge-t-elle, pour un Washington Post qui s’était pourtant illustré en révélant le scandale du Watergate ou en s’opposant avec “courage” aux attaques contre les médias.
L’avenir démocratique en jeu
Au-delà de la tradition journalistique, c’est bien le rôle crucial de la presse dans le débat démocratique qui est en question. Dans une élection à l’issue aussi incertaine, où l’ex-président promet de contester les résultats en cas de défaite, toute prise de position ou absence de choix sera lourde de sens. Les médias, souvent considérés comme un contre-pouvoir essentiel, sont plus que jamais sur la corde raide.
Entre volonté d’indépendance, pression des lecteurs et crainte de représailles du pouvoir, l’équation est complexe pour les grands noms de la presse américaine. Leur choix de soutenir un candidat ou de rester neutre sera scruté et interprété. Dans un pays profondément divisé, où la confiance envers les médias s’effrite, ce dilemme en dit long sur une démocratie fragilisée, suspendue à une élection à haut risque. Les rédactions, comme le reste de la société américaine, retiennent leur souffle.
Si les médias refusent de prendre position, c’est d’abord pour “ne pas s’aliéner de lecteurs potentiels”, analyse Dannagal Young, professeure en communication politique. Mais les “magnats de la presse” cherchent aussi à ne pas froisser “celui qui pourrait devenir président”, surtout quand ils ont des intérêts liés au gouvernement, comme les gros contrats décrochés par les sociétés de Jeff Bezos auprès de l’administration ces dernières années.
Pour Dan Kennedy, professeur de journalisme, cela ressemble fortement à de “l’obéissance anticipée” par peur des représailles d’un Trump de retour au pouvoir, lui qui est connu pour privilégier les “relations personnelles” aux “affinités politiques”. Une prudence qui en dit long sur le climat délétère de cette présidentielle.
Entre tradition en déclin et choix clivant
Si la tradition plus que centenaire des soutiens de presse connaît un déclin, dans un contexte de polarisation et de crise des médias, elle conserve une réelle influence selon les experts. Cette année, des poids lourds comme le New York Times, le Boston Globe ou le magazine Rolling Stone ont apporté leur appui à Kamala Harris, quand Donald Trump a reçu celui du tabloïd new-yorkais proche de Rupert Murdoch et du très conservateur Washington Times.
Mais pour Jane Hall, professeure en communication, le refus de se positionner de certains grands médias est d’autant plus “choquant” qu’il intervient alors que “Trump menace de s’en prendre aux journalistes et à la liberté de la presse”. Un signal “dissuasif” envoyé aux rédactions, juge-t-elle, pour un Washington Post qui s’était pourtant illustré en révélant le scandale du Watergate ou en s’opposant avec “courage” aux attaques contre les médias.
L’avenir démocratique en jeu
Au-delà de la tradition journalistique, c’est bien le rôle crucial de la presse dans le débat démocratique qui est en question. Dans une élection à l’issue aussi incertaine, où l’ex-président promet de contester les résultats en cas de défaite, toute prise de position ou absence de choix sera lourde de sens. Les médias, souvent considérés comme un contre-pouvoir essentiel, sont plus que jamais sur la corde raide.
Entre volonté d’indépendance, pression des lecteurs et crainte de représailles du pouvoir, l’équation est complexe pour les grands noms de la presse américaine. Leur choix de soutenir un candidat ou de rester neutre sera scruté et interprété. Dans un pays profondément divisé, où la confiance envers les médias s’effrite, ce dilemme en dit long sur une démocratie fragilisée, suspendue à une élection à haut risque. Les rédactions, comme le reste de la société américaine, retiennent leur souffle.
Le camp Trump n’a pas tardé à s’engouffrer dans la brèche. “Kamala est tellement une coquille vide que le Washington Post a préféré annuler tout soutien plutôt que de l’appuyer”, a raillé son équipe. De leur côté, de nombreux lecteurs se disent “indignés” et menacent de résilier leur abonnement aux deux journaux fautifs.
Des médias entre neutralité affichée et intérêts bien compris
Si les médias refusent de prendre position, c’est d’abord pour “ne pas s’aliéner de lecteurs potentiels”, analyse Dannagal Young, professeure en communication politique. Mais les “magnats de la presse” cherchent aussi à ne pas froisser “celui qui pourrait devenir président”, surtout quand ils ont des intérêts liés au gouvernement, comme les gros contrats décrochés par les sociétés de Jeff Bezos auprès de l’administration ces dernières années.
Pour Dan Kennedy, professeur de journalisme, cela ressemble fortement à de “l’obéissance anticipée” par peur des représailles d’un Trump de retour au pouvoir, lui qui est connu pour privilégier les “relations personnelles” aux “affinités politiques”. Une prudence qui en dit long sur le climat délétère de cette présidentielle.
Entre tradition en déclin et choix clivant
Si la tradition plus que centenaire des soutiens de presse connaît un déclin, dans un contexte de polarisation et de crise des médias, elle conserve une réelle influence selon les experts. Cette année, des poids lourds comme le New York Times, le Boston Globe ou le magazine Rolling Stone ont apporté leur appui à Kamala Harris, quand Donald Trump a reçu celui du tabloïd new-yorkais proche de Rupert Murdoch et du très conservateur Washington Times.
Mais pour Jane Hall, professeure en communication, le refus de se positionner de certains grands médias est d’autant plus “choquant” qu’il intervient alors que “Trump menace de s’en prendre aux journalistes et à la liberté de la presse”. Un signal “dissuasif” envoyé aux rédactions, juge-t-elle, pour un Washington Post qui s’était pourtant illustré en révélant le scandale du Watergate ou en s’opposant avec “courage” aux attaques contre les médias.
L’avenir démocratique en jeu
Au-delà de la tradition journalistique, c’est bien le rôle crucial de la presse dans le débat démocratique qui est en question. Dans une élection à l’issue aussi incertaine, où l’ex-président promet de contester les résultats en cas de défaite, toute prise de position ou absence de choix sera lourde de sens. Les médias, souvent considérés comme un contre-pouvoir essentiel, sont plus que jamais sur la corde raide.
Entre volonté d’indépendance, pression des lecteurs et crainte de représailles du pouvoir, l’équation est complexe pour les grands noms de la presse américaine. Leur choix de soutenir un candidat ou de rester neutre sera scruté et interprété. Dans un pays profondément divisé, où la confiance envers les médias s’effrite, ce dilemme en dit long sur une démocratie fragilisée, suspendue à une élection à haut risque. Les rédactions, comme le reste de la société américaine, retiennent leur souffle.
Le camp Trump n’a pas tardé à s’engouffrer dans la brèche. “Kamala est tellement une coquille vide que le Washington Post a préféré annuler tout soutien plutôt que de l’appuyer”, a raillé son équipe. De leur côté, de nombreux lecteurs se disent “indignés” et menacent de résilier leur abonnement aux deux journaux fautifs.
Des médias entre neutralité affichée et intérêts bien compris
Si les médias refusent de prendre position, c’est d’abord pour “ne pas s’aliéner de lecteurs potentiels”, analyse Dannagal Young, professeure en communication politique. Mais les “magnats de la presse” cherchent aussi à ne pas froisser “celui qui pourrait devenir président”, surtout quand ils ont des intérêts liés au gouvernement, comme les gros contrats décrochés par les sociétés de Jeff Bezos auprès de l’administration ces dernières années.
Pour Dan Kennedy, professeur de journalisme, cela ressemble fortement à de “l’obéissance anticipée” par peur des représailles d’un Trump de retour au pouvoir, lui qui est connu pour privilégier les “relations personnelles” aux “affinités politiques”. Une prudence qui en dit long sur le climat délétère de cette présidentielle.
Entre tradition en déclin et choix clivant
Si la tradition plus que centenaire des soutiens de presse connaît un déclin, dans un contexte de polarisation et de crise des médias, elle conserve une réelle influence selon les experts. Cette année, des poids lourds comme le New York Times, le Boston Globe ou le magazine Rolling Stone ont apporté leur appui à Kamala Harris, quand Donald Trump a reçu celui du tabloïd new-yorkais proche de Rupert Murdoch et du très conservateur Washington Times.
Mais pour Jane Hall, professeure en communication, le refus de se positionner de certains grands médias est d’autant plus “choquant” qu’il intervient alors que “Trump menace de s’en prendre aux journalistes et à la liberté de la presse”. Un signal “dissuasif” envoyé aux rédactions, juge-t-elle, pour un Washington Post qui s’était pourtant illustré en révélant le scandale du Watergate ou en s’opposant avec “courage” aux attaques contre les médias.
L’avenir démocratique en jeu
Au-delà de la tradition journalistique, c’est bien le rôle crucial de la presse dans le débat démocratique qui est en question. Dans une élection à l’issue aussi incertaine, où l’ex-président promet de contester les résultats en cas de défaite, toute prise de position ou absence de choix sera lourde de sens. Les médias, souvent considérés comme un contre-pouvoir essentiel, sont plus que jamais sur la corde raide.
Entre volonté d’indépendance, pression des lecteurs et crainte de représailles du pouvoir, l’équation est complexe pour les grands noms de la presse américaine. Leur choix de soutenir un candidat ou de rester neutre sera scruté et interprété. Dans un pays profondément divisé, où la confiance envers les médias s’effrite, ce dilemme en dit long sur une démocratie fragilisée, suspendue à une élection à haut risque. Les rédactions, comme le reste de la société américaine, retiennent leur souffle.