C’est un verdict qui ne manquera pas de faire polémique. Martyn Blake, le policier londonien qui avait abattu Chris Kaba, 24 ans, lors d’un contrôle routier le 5 septembre 2022, a été acquitté ce jeudi. Une décision judiciaire qui suscite l’incompréhension et la colère des proches de la victime, mais aussi de nombreux militants antiracistes qui dénoncent un “permis de tuer” pour les forces de l’ordre.
Mais alors que la famille de Chris Kaba continue de réclamer “vérité et justice”, de nouveaux éléments troublants viennent s’ajouter au dossier. Selon des sources proches de l’enquête, le jeune homme, d’origine congolaise, n’était pas le “gentil garçon” dépeint par ses proches. Bien au contraire.
Chris Kaba, rappeur et membre d’un gang ultra-violent
Ce que l’on sait désormais, c’est que Chris Kaba, aussi connu sous les noms de scène “Mad Itch” ou “Madix”, était un rappeur membre du “67”, un gang tristement célèbre qui sévit dans le sud de Londres. Ce groupe, réputé pour sa violence, est lié au courant musical du “drill”, un style de rap mettant en avant les armes, la drogue et les règlements de comptes.
Mais l’appartenance de Chris Kaba au “67” ne se limitait apparemment pas à la musique. La police a en effet révélé que le jeune homme était suspecté d’avoir été l’auteur d’une fusillade dans une boîte de nuit londonienne une semaine seulement avant sa mort. Lors de cet incident, un homme avait été touché par balle aux deux jambes.
Un lourd passé judiciaire
Les révélations ne s’arrêtent pas là. Toujours selon des sources proches du dossier, Chris Kaba avait déjà un lourd casier judiciaire, avec plusieurs condamnations pour violences, trafic de drogue et port d’arme. Des antécédents qui contredisent totalement l’image du “jeune homme sans histoires” présentée par son entourage.
Ces éléments, s’ils ne justifient en rien la mort tragique de Chris Kaba, viennent néanmoins apporter un éclairage différent sur les circonstances du drame. Car le soir du 5 septembre, lorsque la voiture conduite par le jeune homme a été prise en chasse par la police après avoir grillé un feu rouge, les agents savaient à qui ils avaient affaire.
Le policier assure avoir agi en “légitime défense”
Selon la version du policier qui a tiré le coup de feu fatal, Martyn Blake, il a agi en état de “légitime défense” face à ce qu’il a perçu comme une menace imminente. La voiture de Chris Kaba aurait en effet tenté de forcer un barrage en fonçant sur les véhicules de police.
“J’ai vraiment cru que ma vie était en danger, je n’avais pas d’autre choix que de faire feu”
Martyn Blake, lors de son procès
Cette ligne de défense, couplée aux zones d’ombre qui entourent le passé de Chris Kaba, a visiblement convaincu le jury qui a prononcé l’acquittement du policier. Un verdict qui est loin de faire l’unanimité dans une affaire qui continue de diviser l’opinion britannique.
Entre colère des uns et soulagement des autres
Du côté de la famille et des soutiens de Chris Kaba, c’est l’incompréhension et la colère qui dominent. Malgré le passé trouble de la victime, ils estiment que rien ne peut justifier qu’on lui ôte la vie lors d’un simple contrôle routier. Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour dénoncer ce qui est perçu comme un “déni de justice”.
À l’inverse, d’autres voix se félicitent de la décision de la justice, estimant qu’elle envoie un message de soutien aux forces de l’ordre. C’est le cas notamment de Robert Jenrick, candidat à la direction du parti conservateur, pour qui “les rues de Londres sont plus sûres sans Chris Kaba” et qui qualifie carrément le policier acquitté de “héros”.
Une chose est sûre : le meurtre de Chris Kaba est loin d’avoir livré tous ses secrets. Entre zones d’ombre persistantes et passions exacerbées, cette affaire illustre de manière tragique les fractures qui traversent la société britannique sur les questions de violence, de racisme et de maintien de l’ordre. Le débat est loin d’être clos.
Les révélations ne s’arrêtent pas là. Toujours selon des sources proches du dossier, Chris Kaba avait déjà un lourd casier judiciaire, avec plusieurs condamnations pour violences, trafic de drogue et port d’arme. Des antécédents qui contredisent totalement l’image du “jeune homme sans histoires” présentée par son entourage.
Ces éléments, s’ils ne justifient en rien la mort tragique de Chris Kaba, viennent néanmoins apporter un éclairage différent sur les circonstances du drame. Car le soir du 5 septembre, lorsque la voiture conduite par le jeune homme a été prise en chasse par la police après avoir grillé un feu rouge, les agents savaient à qui ils avaient affaire.
Le policier assure avoir agi en “légitime défense”
Selon la version du policier qui a tiré le coup de feu fatal, Martyn Blake, il a agi en état de “légitime défense” face à ce qu’il a perçu comme une menace imminente. La voiture de Chris Kaba aurait en effet tenté de forcer un barrage en fonçant sur les véhicules de police.
“J’ai vraiment cru que ma vie était en danger, je n’avais pas d’autre choix que de faire feu”
Martyn Blake, lors de son procès
Cette ligne de défense, couplée aux zones d’ombre qui entourent le passé de Chris Kaba, a visiblement convaincu le jury qui a prononcé l’acquittement du policier. Un verdict qui est loin de faire l’unanimité dans une affaire qui continue de diviser l’opinion britannique.
Entre colère des uns et soulagement des autres
Du côté de la famille et des soutiens de Chris Kaba, c’est l’incompréhension et la colère qui dominent. Malgré le passé trouble de la victime, ils estiment que rien ne peut justifier qu’on lui ôte la vie lors d’un simple contrôle routier. Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour dénoncer ce qui est perçu comme un “déni de justice”.
À l’inverse, d’autres voix se félicitent de la décision de la justice, estimant qu’elle envoie un message de soutien aux forces de l’ordre. C’est le cas notamment de Robert Jenrick, candidat à la direction du parti conservateur, pour qui “les rues de Londres sont plus sûres sans Chris Kaba” et qui qualifie carrément le policier acquitté de “héros”.
Une chose est sûre : le meurtre de Chris Kaba est loin d’avoir livré tous ses secrets. Entre zones d’ombre persistantes et passions exacerbées, cette affaire illustre de manière tragique les fractures qui traversent la société britannique sur les questions de violence, de racisme et de maintien de l’ordre. Le débat est loin d’être clos.