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Un gang de “perceurs” déjoué par la police parisienne

Leur technique ? Percer un tunnel depuis les toilettes d'un immeuble voisin pour cambrioler des bijouteries. Mais ce gang pas comme les autres a fini par se faire pincer par la police judiciaire de Paris. Les détails d'une affaire hors du commun.

Un duo de cambrioleurs aux méthodes pour le moins originales vient de tomber dans les filets de la police judiciaire parisienne. Leur spécialité ? S’introduire dans les bijouteries en perçant un tunnel depuis les toilettes d’un immeuble mitoyen. Un mode opératoire digne d’un film hollywoodien qui n’a pas manqué d’étonner les enquêteurs.

Des “ouvriers” transformés en perceurs de coffres

Tout commence en septembre dernier, lorsqu’une petite bijouterie du 10e arrondissement de Paris est prise pour cible. Déguisés en ouvriers, les malfaiteurs investissent de nuit des toilettes jouxtant la boutique et commencent à forer le mur qui les sépare de leur objectif : le stock d’or et de bijoux. Un chantier nocturne qui n’échappe pas à la vigilance du voisinage.

Dérangés en pleine opération, les « perceurs » prennent la fuite en abandonnant leurs outils, non sans laisser un mot d’excuse pour le dérangement occasionné. Un détail cocasse qui attire l’attention de la Brigade de répression du banditisme.

La traque des “termites” s’organise

Baptisés les « termites » par les enquêteurs, ces pros du forage à la disqueuse et à la lance thermique ne reculent devant rien. Dans d’autres boutiques ciblées, ils passeront des jours à tenter de percer la roche, l’acier et les blindages protégeant les coffres.

S’ensuit un véritable jeu du chat et de la souris avec la BRB. Repérage de leur véhicule « de guerre » bourré de matériel de pointe, filatures, les policiers ne lâchent pas leurs proies d’une semelle.

Fin de partie pour les “retraités” du forage

Finalement interpellé en flagrant délit, le tandem, composé d’un trentenaire français et d’un Argentin disposant de 16 identités, a été condamné à 2 ans de prison ferme la semaine dernière. Ils ont avoué aux enquêteurs qu’il s’agissait de leur « dernier coup » avant une retraite bien méritée.

Une affaire hors normes qui démontre une fois de plus l’inventivité sans limite dont peuvent faire preuve certains malfaiteurs pour parvenir à leurs fins. Et la ténacité dont doivent s’armer les forces de l’ordre pour les contrer.

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