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Le Japon relance l’extraction des déchets nucléaires à Fukushima

Le Japon s'apprête à reprendre l'extraction risquée des déchets nucléaires à Fukushima. Malgré les défis techniques, cette étape cruciale du démantèlement suscite des inquiétudes. Découvrez les enjeux de cette opération délicate et controversée...

Plus de 12 ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le Japon s’apprête à franchir une nouvelle étape cruciale et risquée dans le démantèlement de la centrale. Selon des sources proches du dossier, le gestionnaire Tokyo Electric Power Company (TEPCO) reprendra la semaine prochaine l’opération délicate d’extraction des déchets hautement radioactifs.

Un défi technique et sécuritaire sans précédent

L’enlèvement des quelque 880 tonnes de combustible et débris extrêmement irradiés présents dans les réacteurs endommagés constitue le plus grand défi du démantèlement de Fukushima. Les niveaux de radioactivité sont tels qu’aucun être humain ne peut pénétrer à l’intérieur.

Pour tenter de relever ce défi, les ingénieurs de TEPCO ont mis au point un dispositif spécial visant à prélever un petit échantillon de ces matériaux. Mais l’opération, lancée le mois dernier, avait dû être interrompue en raison d’un problème technique avec les caméras de l’appareil.

Une reprise sous haute surveillance

Après avoir remplacé les caméras défectueuses, TEPCO est désormais prêt à reprendre l’extraction lundi prochain. Cette nouvelle tentative sera scrutée de près, tant les enjeux sont importants pour la sûreté du site et les communautés environnantes.

Extraire ces déchets est une étape indispensable mais extrêmement complexe et dangereuse. Nous devons procéder avec la plus grande prudence.

Un responsable de TEPCO

L’ombre de la catastrophe de 2011

On se souvient qu’en mars 2011, un gigantesque tsunami provoqué par un séisme de magnitude 9 avait dévasté la côte nord-est du Japon, entraînant le pire accident nucléaire au monde depuis Tchernobyl. Trois des six réacteurs de Fukushima Daiichi avaient alors subi une fusion de leur cœur.

Depuis, d’importants moyens ont été déployés pour sécuriser le site, traiter les eaux contaminées et préparer le démantèlement. Mais ce dernier se heurte à des difficultés colossales, à commencer par le retrait des débris de combustible fondu.

Des rejets d’eau qui font polémique

L’an dernier, le Japon a commencé à rejeter dans l’océan une partie des 1,3 million de mètres cubes d’eau de refroidissement contaminée accumulés depuis l’accident. Une décision qui a suscité l’inquiétude et la colère de riverains, pêcheurs et pays voisins comme la Chine et la Corée du Sud.

Tokyo assure que ces rejets sont sans danger, un avis partagé par l’AIEA. Pékin a récemment fait un geste d’apaisement en annonçant la reprise progressive des importations de produits de la mer japonais.

Un long chemin à parcourir

Plus de 12 ans après la catastrophe, le chantier titanesque du démantèlement de Fukushima est loin d’être achevé. Il faudra encore des décennies pour mener à bien cette tâche hors-norme, avec son lot de défis technologiques et humains.

L’évacuation des combustibles fondus est une étape cruciale de ce processus. Sa réussite conditionnera la suite des opérations visant à démanteler les installations et réhabiliter le site, pour tourner définitivement la page de cet accident qui a profondément marqué le Japon et le monde.

Après avoir remplacé les caméras défectueuses, TEPCO est désormais prêt à reprendre l’extraction lundi prochain. Cette nouvelle tentative sera scrutée de près, tant les enjeux sont importants pour la sûreté du site et les communautés environnantes.

Extraire ces déchets est une étape indispensable mais extrêmement complexe et dangereuse. Nous devons procéder avec la plus grande prudence.

Un responsable de TEPCO

L’ombre de la catastrophe de 2011

On se souvient qu’en mars 2011, un gigantesque tsunami provoqué par un séisme de magnitude 9 avait dévasté la côte nord-est du Japon, entraînant le pire accident nucléaire au monde depuis Tchernobyl. Trois des six réacteurs de Fukushima Daiichi avaient alors subi une fusion de leur cœur.

Depuis, d’importants moyens ont été déployés pour sécuriser le site, traiter les eaux contaminées et préparer le démantèlement. Mais ce dernier se heurte à des difficultés colossales, à commencer par le retrait des débris de combustible fondu.

Des rejets d’eau qui font polémique

L’an dernier, le Japon a commencé à rejeter dans l’océan une partie des 1,3 million de mètres cubes d’eau de refroidissement contaminée accumulés depuis l’accident. Une décision qui a suscité l’inquiétude et la colère de riverains, pêcheurs et pays voisins comme la Chine et la Corée du Sud.

Tokyo assure que ces rejets sont sans danger, un avis partagé par l’AIEA. Pékin a récemment fait un geste d’apaisement en annonçant la reprise progressive des importations de produits de la mer japonais.

Un long chemin à parcourir

Plus de 12 ans après la catastrophe, le chantier titanesque du démantèlement de Fukushima est loin d’être achevé. Il faudra encore des décennies pour mener à bien cette tâche hors-norme, avec son lot de défis technologiques et humains.

L’évacuation des combustibles fondus est une étape cruciale de ce processus. Sa réussite conditionnera la suite des opérations visant à démanteler les installations et réhabiliter le site, pour tourner définitivement la page de cet accident qui a profondément marqué le Japon et le monde.

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