Alors que le virus Mpox, anciennement connu sous le nom de “variole du singe”, fait rage en Afrique avec plusieurs épidémies en cours, une étude parue dans la revue Cell met en lumière une différence majeure entre deux variants du pathogène. Le nouveau variant, appelé clade 1b, se transmettrait principalement d’humain à humain, contrairement à l’ancien clade 1 qui provient surtout d’une contamination animale.
Une situation complexe et préoccupante
Selon des sources proches du dossier, la République démocratique du Congo (RDC) est particulièrement touchée, avec des épidémies alimentées par les deux versions du virus circulant simultanément. Cette situation a poussé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à tirer la sonnette d’alarme en décrétant le Mpox comme une urgence sanitaire mondiale.
Face à cette menace, les scientifiques s’interrogent sur les caractéristiques spécifiques de chaque variant, notamment en termes de dangerosité, de contagiosité et de modes de transmission. L’étude publiée dans Cell apporte des éléments de réponse cruciaux.
Le clade 1b, une mutation inquiétante
En analysant les données génétiques de virus prélevés chez plusieurs centaines de patients, les chercheurs ont découvert que le clade 1b présente fréquemment une mutation typique de son adaptation à l’humain. Cette particularité suggère fortement que ce nouveau variant se transmet prioritairement d’une personne à l’autre, marquant un changement significatif par rapport au mode de contamination historique du Mpox, jusqu’alors connu pour se propager au contact d’animaux infectés.
Cette mutation du clade 1b est préoccupante car elle pourrait faciliter la propagation du virus Mpox au sein des populations humaines, rendant plus difficile le contrôle des épidémies.
explique un expert impliqué dans l’étude
L’ancien variant toujours lié aux animaux
En revanche, les cas liés au clade 1, présent depuis des décennies, semblent encore majoritairement provenir de contaminations par différentes espèces animales, souvent via la consommation de viande contaminée. Cette persistance du mode de transmission zoonotique complique la lutte contre la maladie, nécessitant une surveillance accrue des réservoirs animaux du virus.
Un combat sur plusieurs fronts
Avec un variant se propageant activement entre humains et un autre circulant toujours depuis l’animal, les autorités sanitaires doivent mener une lutte acharnée sur plusieurs fronts pour endiguer les épidémies de Mpox. Des mesures renforcées de prévention, de détection et de prise en charge des cas sont mises en place, avec l’appui de l’OMS et de la communauté internationale.
Cependant, les défis restent immenses dans des régions déjà fragilisées par d’autres crises sanitaires et des systèmes de santé souvent précaires. La compréhension approfondie des caractéristiques de chaque variant, apportée par des études comme celle parue dans Cell, est essentielle pour adapter les stratégies de réponse et éviter une propagation incontrôlable de ce virus émergent.
Un appel à la vigilance mondiale
Alors que l’épidémie continue de s’étendre en Afrique, le spectre d’une pandémie mondiale plane. L’apparition de ce nouveau variant du Mpox, plus apte à se transmettre entre humains, renforce l’urgence d’une action coordonnée et soutenue à l’échelle planétaire.
Aucun pays n’est à l’abri. Nous devons tirer les leçons du passé et agir vite et fort pour soutenir les nations touchées et empêcher ce virus d’acquérir la capacité de se propager massivement hors d’Afrique.
alerte un responsable de l’OMS
La menace du Mpox, avec son nouveau variant adapté à l’humain, doit être prise au sérieux. Une mobilisation globale des ressources, de l’expertise scientifique et de la volonté politique est indispensable pour contrer cette menace émergente et protéger les populations du monde entier. Le temps presse pour éviter qu’une nouvelle crise sanitaire majeure ne s’ajoute à une liste déjà trop longue.
Avec un variant se propageant activement entre humains et un autre circulant toujours depuis l’animal, les autorités sanitaires doivent mener une lutte acharnée sur plusieurs fronts pour endiguer les épidémies de Mpox. Des mesures renforcées de prévention, de détection et de prise en charge des cas sont mises en place, avec l’appui de l’OMS et de la communauté internationale.
Cependant, les défis restent immenses dans des régions déjà fragilisées par d’autres crises sanitaires et des systèmes de santé souvent précaires. La compréhension approfondie des caractéristiques de chaque variant, apportée par des études comme celle parue dans Cell, est essentielle pour adapter les stratégies de réponse et éviter une propagation incontrôlable de ce virus émergent.
Un appel à la vigilance mondiale
Alors que l’épidémie continue de s’étendre en Afrique, le spectre d’une pandémie mondiale plane. L’apparition de ce nouveau variant du Mpox, plus apte à se transmettre entre humains, renforce l’urgence d’une action coordonnée et soutenue à l’échelle planétaire.
Aucun pays n’est à l’abri. Nous devons tirer les leçons du passé et agir vite et fort pour soutenir les nations touchées et empêcher ce virus d’acquérir la capacité de se propager massivement hors d’Afrique.
alerte un responsable de l’OMS
La menace du Mpox, avec son nouveau variant adapté à l’humain, doit être prise au sérieux. Une mobilisation globale des ressources, de l’expertise scientifique et de la volonté politique est indispensable pour contrer cette menace émergente et protéger les populations du monde entier. Le temps presse pour éviter qu’une nouvelle crise sanitaire majeure ne s’ajoute à une liste déjà trop longue.
