Actualités

Scandale des airbags Citroën : des milliers de conducteurs en danger

Le rappel massif des Citroën C3 et DS3 équipées d'airbags potentiellement mortels piétine. 81 000 automobilistes attendent toujours une réparation et 41 000 n'ont même pas répondu au rappel. Stellantis dans la tourmente...

Le scandale des airbags défectueux de Citroën et DS prend une ampleur inquiétante. Malgré un vaste rappel lancé il y a plusieurs mois par le groupe Stellantis, propriétaire des marques, des dizaines de milliers de véhicules potentiellement dangereux circulent toujours sur nos routes. Une situation alarmante qui met en péril la sécurité des conducteurs et de leurs passagers.

81 000 automobilistes dans l’attente, 41 000 injoignables

Selon les derniers chiffres communiqués par Stellantis, sur les 258 000 Citroën C3 et DS3 rappelées pour un problème d’airbag, seules 136 000 ont été réparées à ce jour. Cela signifie que 81 000 propriétaires attendent toujours de pouvoir amener leur véhicule au garage pour une mise aux normes. Plus préoccupant encore, 41 000 automobilistes concernés ne se sont même pas manifestés auprès du constructeur malgré les multiples relances. Ils roulent donc chaque jour avec une bombe à retardement, l’airbag pouvant se déployer de manière intempestive et provoquer un accident à tout moment.

Des délais de réparation intenables

Si certains conducteurs rechignent à faire réparer leur véhicule, d’autres n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. C’est le cas d’Hicham, propriétaire d’une C3 rappelée :

C’est très long parce que ça fait presque trois mois et il n’y a rien encore. Soi-disant, il n’y a pas de pièces, il faut attendre, il y a une liste d’attente. Je n’ai pas le choix, je suis obligé d’aller travailler alors moi, je roule avec, c’est ma voiture, je n’ai que ça.

Un témoignage loin d’être isolé. De nombreux automobilistes se voient contraints d’utiliser leur voiture rappelée faute de véhicule de prêt. Une situation intenable qui pourrait bientôt déboucher sur un drame.

Les garages débordés, les réparations s’éternisent

Face à l’afflux de véhicules concernés par les rappels, les ateliers des concessions croulent sous les demandes. Si Stellantis affirme avoir réduit les délais d’intervention à une dizaine de jours, la réalité est tout autre. De nombreux propriétaires se voient contraints d’attendre des semaines, voire des mois avant d’obtenir un rendez-vous. Un embouteillage monstre qui met en lumière la gestion défaillante de cette crise par le constructeur.

Conducteurs et associations se mobilisent

Excédés par le manque de réactivité de Stellantis, des conducteurs floués envisagent de lancer une action en justice. Une plainte collective pourrait bientôt voir le jour, avec à la clé de lourds dommages et intérêts réclamés au géant de l’automobile. De son côté, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a mis en demeure le groupe, l’enjoignant à prendre des mesures d’urgence pour accélérer le remplacement des airbags défectueux.

Dans ce dossier brûlant, chaque jour qui passe fait craindre un nouveau drame. Un premier décès lié à ces airbags a déjà endeuillé une famille guadeloupéenne en juillet dernier. Un bilan macabre qui risque de s’alourdir si Stellantis ne prend pas ses responsabilités au plus vite. Les autorités, étrangement silencieuses jusqu’ici, seront-elles les prochaines à monter au créneau pour faire pression sur le constructeur ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives et pourraient faire tanguer encore un peu plus le navire Stellantis, déjà malmené par de nombreux scandales.

Excédés par le manque de réactivité de Stellantis, des conducteurs floués envisagent de lancer une action en justice. Une plainte collective pourrait bientôt voir le jour, avec à la clé de lourds dommages et intérêts réclamés au géant de l’automobile. De son côté, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a mis en demeure le groupe, l’enjoignant à prendre des mesures d’urgence pour accélérer le remplacement des airbags défectueux.

Dans ce dossier brûlant, chaque jour qui passe fait craindre un nouveau drame. Un premier décès lié à ces airbags a déjà endeuillé une famille guadeloupéenne en juillet dernier. Un bilan macabre qui risque de s’alourdir si Stellantis ne prend pas ses responsabilités au plus vite. Les autorités, étrangement silencieuses jusqu’ici, seront-elles les prochaines à monter au créneau pour faire pression sur le constructeur ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives et pourraient faire tanguer encore un peu plus le navire Stellantis, déjà malmené par de nombreux scandales.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.