Qu’ont en commun les épidémies de Covid-19, d’Ebola ou encore de Marburg ? Toutes ces maladies zoonotiques, transmises de l’animal à l’homme, trouvent leur origine dans les bouleversements écologiques causés par les activités humaines. Déforestation, agriculture intensive, commerce d’espèces sauvages… Autant de facteurs qui multiplient les contacts entre faune et population, favorisant l’émergence de nouveaux virus.
Comprendre les liens entre perte de biodiversité et épidémies
Selon des experts interrogés en marge de la COP16 biodiversité qui se tient à Cali en Colombie, plus l’humanité et le bétail pénètrent dans des zones de grande biodiversité jusqu’ici préservées, plus le risque de rencontrer des souches virales inconnues et mutantes augmente. L’élevage intensif, grand consommateur de pesticides et d’antimicrobiens, accroît aussi le risque de propagation virale.
Déforestation, agriculture intensive, commerce et exploitation des animaux sauvages sont les facteurs primaires de la perte de biodiversité et du développement des zoonoses.
Adeline Lerambert, ONG Born Free
Le commerce international d’espèces sauvages, légal ou non, contribue lui aussi à introduire des animaux porteurs de virus dans les zones urbaines. Le marché de Wuhan en Chine, probable berceau du Covid-19, en est l’exemple le plus marquant. Mais ce trafic concerne tous les continents, y compris via les soutes des avions.
Prévenir de futures pandémies par une approche globale
Pour les experts de l’IPBES, équivalent du Giec pour la biodiversité, si l’approche de la lutte contre les maladies infectieuses n’est pas revue de manière globale, les pandémies futures seront plus fréquentes, se propageront plus vite, feront plus de dégâts économiques et tueront plus que le Covid-19. Un constat alarmant qui appelle une réponse internationale coordonnée.
Si le projet de texte pointe les risques liés à la destruction des habitats naturels et aux espèces invasives, certains craignent un langage édulcoré sur les responsabilités de l’agriculture intensive et de l’usage massif d’antimicrobiens. Surtout, ce plan d’action mondial n’aura pas de valeur contraignante pour les gouvernements.
Un plan d’action volontaire n’a pas de conséquences si un gouvernement veut l’ignorer. On n’en fait pas assez.
Sue Lieberman, ONG Wildlife Conservation Society
Pour cette experte, membre du groupe de travail sur le plan d’action, la question n’est pas de savoir s’il y aura une prochaine pandémie zoonotique mais quand elle surviendra. Des maladies émergentes comme Marburg, dont des cas ont été détectés récemment au Rwanda, nous rappellent l’urgence d’agir pour protéger la biodiversité. Car préserver les écosystèmes, c’est aussi protéger notre santé.
Si le projet de texte pointe les risques liés à la destruction des habitats naturels et aux espèces invasives, certains craignent un langage édulcoré sur les responsabilités de l’agriculture intensive et de l’usage massif d’antimicrobiens. Surtout, ce plan d’action mondial n’aura pas de valeur contraignante pour les gouvernements.
Un plan d’action volontaire n’a pas de conséquences si un gouvernement veut l’ignorer. On n’en fait pas assez.
Sue Lieberman, ONG Wildlife Conservation Society
Pour cette experte, membre du groupe de travail sur le plan d’action, la question n’est pas de savoir s’il y aura une prochaine pandémie zoonotique mais quand elle surviendra. Des maladies émergentes comme Marburg, dont des cas ont été détectés récemment au Rwanda, nous rappellent l’urgence d’agir pour protéger la biodiversité. Car préserver les écosystèmes, c’est aussi protéger notre santé.
C’est tout l’enjeu du “plan d’action” sur le lien entre biodiversité et santé qui doit être adopté par les 196 pays membres de la Convention sur la diversité biologique (CDB) réunis à Cali. Basé sur le concept “One Health” (une seule santé), il part du principe que la santé humaine, animale et des écosystèmes sont inextricablement liées.
Des engagements ambitieux mais non contraignants
Si le projet de texte pointe les risques liés à la destruction des habitats naturels et aux espèces invasives, certains craignent un langage édulcoré sur les responsabilités de l’agriculture intensive et de l’usage massif d’antimicrobiens. Surtout, ce plan d’action mondial n’aura pas de valeur contraignante pour les gouvernements.
Un plan d’action volontaire n’a pas de conséquences si un gouvernement veut l’ignorer. On n’en fait pas assez.
Sue Lieberman, ONG Wildlife Conservation Society
Pour cette experte, membre du groupe de travail sur le plan d’action, la question n’est pas de savoir s’il y aura une prochaine pandémie zoonotique mais quand elle surviendra. Des maladies émergentes comme Marburg, dont des cas ont été détectés récemment au Rwanda, nous rappellent l’urgence d’agir pour protéger la biodiversité. Car préserver les écosystèmes, c’est aussi protéger notre santé.
C’est tout l’enjeu du “plan d’action” sur le lien entre biodiversité et santé qui doit être adopté par les 196 pays membres de la Convention sur la diversité biologique (CDB) réunis à Cali. Basé sur le concept “One Health” (une seule santé), il part du principe que la santé humaine, animale et des écosystèmes sont inextricablement liées.
Des engagements ambitieux mais non contraignants
Si le projet de texte pointe les risques liés à la destruction des habitats naturels et aux espèces invasives, certains craignent un langage édulcoré sur les responsabilités de l’agriculture intensive et de l’usage massif d’antimicrobiens. Surtout, ce plan d’action mondial n’aura pas de valeur contraignante pour les gouvernements.
Un plan d’action volontaire n’a pas de conséquences si un gouvernement veut l’ignorer. On n’en fait pas assez.
Sue Lieberman, ONG Wildlife Conservation Society
Pour cette experte, membre du groupe de travail sur le plan d’action, la question n’est pas de savoir s’il y aura une prochaine pandémie zoonotique mais quand elle surviendra. Des maladies émergentes comme Marburg, dont des cas ont été détectés récemment au Rwanda, nous rappellent l’urgence d’agir pour protéger la biodiversité. Car préserver les écosystèmes, c’est aussi protéger notre santé.