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Violences dans le foot : Nouvelles mesures drastiques annoncées

Fini l'impunité pour les fauteurs de troubles dans les stades de foot ! Le gouvernement sévit avec des billets nominatifs pour tracer les supporters et...

Face à la persistance inquiétante des chants homophobes et des violences dans les stades de football, le gouvernement a décidé de frapper fort. Exit l’impunité, place à la tolérance zéro. Les fauteurs de troubles n’auront plus nulle part où se cacher.

Des billets nominatifs pour tracer les supporters violents

Première mesure choc : l’instauration d’une billetterie nominative obligatoire pour les clubs les plus touchés par ces dérives, à savoir le PSG, l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille. Chaque spectateur devra désormais décliner son identité pour assister aux rencontres. Fini l’anonymat dans les tribunes !

D’après une source proche du dossier, cette disposition, déjà en vigueur pour certains matches, sera étendue dans un second temps à l’ensemble des clubs professionnels de Ligue 1 et Ligue 2. De quoi permettre d’identifier et d’interpeller plus facilement les auteurs de débordements, en vue de sanctions individuelles.

Matches interrompus voire perdus en cas d’incidents

Mais le ministère des Sports ne compte pas s’arrêter là. En cas de chants homophobes ou discriminatoires dans les tribunes, les arbitres seront priés d’appliquer strictement le protocole de la FIFA :

  1. Suspension temporaire du match
  2. Interruption plus longue si les chants persistent
  3. Arrêt définitif de la rencontre, match perdu pour l’équipe qui reçoit

Une graduation des sanctions qui n’est pas nouvelle mais que les ministres successifs, d’Amélie Oudéa-Castéra à Gil Avérous, veulent voir appliquée avec fermeté sur tous les terrains. Le message est clair : plus aucun passe-droit pour l’homophobie et les discriminations !

Les clubs sommés de prendre leurs responsabilités

Devant la gravité de la situation, les instances du football français, Fédération et Ligue professionnelle en tête, ont réaffirmé leur “tolérance zéro”. Elles insistent sur l’arsenal juridique déjà existant, permettant de prononcer des interdictions de stade, sur décision administrative ou judiciaire.

Les clubs doivent prendre leurs responsabilités. Il faut faire des fouilles.

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur

La Ligue se dit ainsi favorable à “tout ce qui permettra d’identifier et d’interpeller les fauteurs de troubles pour individualiser les sanctions“. Quant aux clubs, ils sont priés de renforcer les contrôles et la sécurité dans leurs enceintes. Avec à la clé des policiers en civil dans les tribunes.

PSG-OM sous haute surveillance

Dans ce contexte tendu, tous les regards se tournent vers le choc PSG-OM, prévu dimanche soir au stade Vélodrome. Un “classique” du championnat déjà assombri par une nouvelle affaire de chants homophobes anti-marseillais au Parc des Princes le 19 octobre dernier, ayant conduit à l’ouverture d’une enquête.

Le club parisien assure pourtant avoir renforcé ses dispositifs de sécurité et de sensibilisation. Mais face à la résistance des ultras, cela suffira-t-il à désamorcer ce match à très haut risque ? Le gouvernement, lui, a prévenu : en cas de problème, la rencontre sera purement et simplement arrêtée. Affaire à suivre…

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