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Le Miracle de Gaël Monfils à Roland-Garros : La Fin d’une Malédiction ?

C’était la sensation de cette deuxième soirée à Roland-Garros. Gaël Monfils, le chouchou du public parisien, a réalisé un véritable exploit en s’imposant au premier tour face au prometteur Thiago Seyboth Wild. Une victoire en 4 sets (6-2, 3-6, 6-3, 6-4) qui pourrait bien marquer un tournant dans la carrière du Français sur la terre battue de la Porte d’Auteuil.

Un Monfils Métamorphosé Malgré la Maladie

Pourtant, les augures n’étaient guère favorables pour le Parisien de 37 ans. Fiévreux et affaibli la semaine précédente, il avait dû déclarer forfait au tournoi de Lyon. Mais Gaël est un battant, et il l’a prouvé une fois de plus sur le court Philippe-Chatrier.

Dès les premiers échanges, le 37e joueur mondial a affiché un niveau de jeu impressionnant, prenant à la gorge son jeune adversaire brésilien. Agressif sur ses mises en jeu, précis et inspiré dans ses variations, “La Monf” a livré une première manche de très haute volée, empochée 6-2 en à peine 30 minutes.

Un Léger Passage à Vide Vite Effacé

Malgré un petit coup de moins bien dans le second set, permettant à Seyboth Wild d’égaliser à une manche partout, Gaël Monfils n’a jamais douté. Soutenu par un public entièrement acquis à sa cause, il a su élever son niveau de jeu dans les moments clés.

Quand on veut jouer en night session, il faut assumer. C’est toujours magique ici. J’ai eu un très bon début de match avant de perdre un peu, mais le public m’a poussé alors merci à lui.

– Gaël Monfils

Un Final en Apothéose

Et quelle fin de match ! Au plus fort de la bataille, alors que le Brésilien s’accrochait tant bien que mal, Monfils a sorti le grand jeu. Sur son dernier jeu de service, il a enchaîné trois aces consécutifs avant de conclure d’une magnifique volée. Le Central exultait, son chouchou venait de signer sa 122e victoire en Grand Chelem, la 37e à Roland-Garros.

Vers la Fin de la Malédiction ?

Cette victoire, moins spectaculaire que celle de l’an dernier face à Sebastian Baez, n’en est pas moins significative. Elle pourrait bien sonner le glas de la malédiction qui semble poursuivre Gaël Monfils Porte d’Auteuil depuis des années. Jamais le Français n’a réussi à dépasser les demi-finales sur “son” tournoi. Mais à le voir jouer avec une telle maîtrise et un tel allant, on se prend à rêver.

La route est encore longue jusqu’au Graal, et le prochain tour s’annonce déjà relevé face au talentueux Italien Lorenzo Musetti. Mais Gaël Monfils a prouvé qu’il fallait compter sur lui. Et si cette année était enfin la bonne ? Ses supporters veulent y croire. Paris veut y croire.

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