Une source proche de l’enquête a révélé que la police srilankaise a procédé à l’arrestation de trois individus soupçonnés de fomenter un complot visant des touristes israéliens en visite sur l’île. Cette opération fait suite à un avertissement des services de renseignement américains concernant de potentielles attaques.
Selon les déclarations du ministre de la sécurité publique Vijitha Herath, les trois suspects, originaires de la région, sont actuellement interrogés par les forces de l’ordre. Le gouvernement srilankais prend très au sérieux cette alerte émise par les États-Unis et a d’ores et déjà renforcé les dispositifs de sécurité.
Un centre communautaire juif dans le viseur
D’après les informations communiquées par M. Herath, les individus interpellés seraient impliqués dans un projet d’attentat ciblant un centre communautaire juif situé dans la partie orientale du Sri Lanka. En réaction, l’État a déployé des troupes supplémentaires dans la station balnéaire prisée d’Arugam Bay, ainsi que dans d’autres lieux touristiques populaires.
Une minorité de touristes israéliens concernés
Bien que la menace soit prise très au sérieux, il convient de noter que les ressortissants israéliens ne représentent qu’une faible proportion des visiteurs étrangers au Sri Lanka. Sur les neuf premiers mois de l’année, ils étaient environ 20 000, soit moins de 1,5% des 1,5 million de touristes ayant foulé le sol srilankais.
Afin d’assurer leur sécurité, la police a mis en place une ligne téléphonique d’urgence dédiée aux touristes potentiellement concernés. Selon les estimations, quelque 570 citoyens israéliens se trouveraient actuellement sur le territoire national.
Colère et appels au boycott sur les réseaux sociaux
L’avertissement américain survient dans un contexte de tensions, avec la diffusion sur les réseaux sociaux de messages appelant au boycott des entreprises détenues par des intérêts israéliens. La présence d’un centre communautaire juif à Arugam Bay, haut lieu du surf situé à 400 kilomètres à l’est de la capitale Colombo, susciterait le mécontentement au sein de la population locale majoritairement musulmane.
En outre, des groupes musulmans de la région ont exprimé leur opposition au conflit israélo-palestinien en organisant des manifestations contre la politique menée par l’État hébreu vis-à-vis du Hamas.
Un pays épargné par le terrorisme depuis 2019
Le Sri Lanka n’a plus connu d’attentats depuis les attaques sanglantes du dimanche de Pâques 2019, qui avaient fait 279 victimes dont 45 étrangers. Cette vague d’attentats coordonnés, visant trois hôtels de luxe et autant d’églises, avait été revendiquée par un groupuscule djihadiste local ayant prêté allégeance à l’organisation État islamique.
Malgré l’effondrement économique et les troubles sociaux qui ont secoué le pays en 2022, avec des répercussions notables sur l’industrie touristique, ce secteur connaît un rebond encourageant depuis l’an dernier. Les autorités srilankaises entendent tout mettre en œuvre pour préserver ce fragile retour à la normale.
Une enquête minutieuse pour faire la lumière
Alors que le Sri Lanka retient son souffle, espérant que cet avertissement ne soit qu’une fausse alerte, les services de police et de renseignement multiplient les investigations pour tenter de démêler les fils de cette affaire. Quelle est l’ampleur réelle de la menace ? S’agit-il d’un groupuscule isolé ou d’un réseau plus vaste ? Quelles sont les motivations profondes de ceux qui fomentent ces projets d’attentats ?
Autant de questions cruciales auxquelles devront répondre les enquêteurs, afin de rassurer tant la population locale que les touristes étrangers. Car au-delà de l’impact immédiat sur l’économie et l’image du Sri Lanka, c’est bien la stabilité durement reconquise qui est en jeu.
Dans cette atmosphère lourde de tensions et de suspicions, le gouvernement se doit d’agir avec discernement et efficacité pour contrer cette nouvelle menace. Tout en prenant des mesures de sécurité renforcées, les autorités devront aussi s’attaquer aux racines du problème, en œuvrant pour l’apaisement des tensions communautaires et religieuses qui semblent attiser ce genre de projets funestes.
Les prochains jours et semaines s’annoncent décisifs pour le Sri Lanka, qui jouera là une part de son avenir. Arugam Bay et les autres joyaux touristiques de l’île pourront-ils retrouver leur quiétude et continuer à faire rêver les voyageurs du monde entier ? C’est tout le mal qu’on souhaite à ce pays meurtri, qui aspire plus que jamais à tourner la page de la violence.
Colère et appels au boycott sur les réseaux sociaux
L’avertissement américain survient dans un contexte de tensions, avec la diffusion sur les réseaux sociaux de messages appelant au boycott des entreprises détenues par des intérêts israéliens. La présence d’un centre communautaire juif à Arugam Bay, haut lieu du surf situé à 400 kilomètres à l’est de la capitale Colombo, susciterait le mécontentement au sein de la population locale majoritairement musulmane.
En outre, des groupes musulmans de la région ont exprimé leur opposition au conflit israélo-palestinien en organisant des manifestations contre la politique menée par l’État hébreu vis-à-vis du Hamas.
Un pays épargné par le terrorisme depuis 2019
Le Sri Lanka n’a plus connu d’attentats depuis les attaques sanglantes du dimanche de Pâques 2019, qui avaient fait 279 victimes dont 45 étrangers. Cette vague d’attentats coordonnés, visant trois hôtels de luxe et autant d’églises, avait été revendiquée par un groupuscule djihadiste local ayant prêté allégeance à l’organisation État islamique.
Malgré l’effondrement économique et les troubles sociaux qui ont secoué le pays en 2022, avec des répercussions notables sur l’industrie touristique, ce secteur connaît un rebond encourageant depuis l’an dernier. Les autorités srilankaises entendent tout mettre en œuvre pour préserver ce fragile retour à la normale.
Une enquête minutieuse pour faire la lumière
Alors que le Sri Lanka retient son souffle, espérant que cet avertissement ne soit qu’une fausse alerte, les services de police et de renseignement multiplient les investigations pour tenter de démêler les fils de cette affaire. Quelle est l’ampleur réelle de la menace ? S’agit-il d’un groupuscule isolé ou d’un réseau plus vaste ? Quelles sont les motivations profondes de ceux qui fomentent ces projets d’attentats ?
Autant de questions cruciales auxquelles devront répondre les enquêteurs, afin de rassurer tant la population locale que les touristes étrangers. Car au-delà de l’impact immédiat sur l’économie et l’image du Sri Lanka, c’est bien la stabilité durement reconquise qui est en jeu.
Dans cette atmosphère lourde de tensions et de suspicions, le gouvernement se doit d’agir avec discernement et efficacité pour contrer cette nouvelle menace. Tout en prenant des mesures de sécurité renforcées, les autorités devront aussi s’attaquer aux racines du problème, en œuvrant pour l’apaisement des tensions communautaires et religieuses qui semblent attiser ce genre de projets funestes.
Les prochains jours et semaines s’annoncent décisifs pour le Sri Lanka, qui jouera là une part de son avenir. Arugam Bay et les autres joyaux touristiques de l’île pourront-ils retrouver leur quiétude et continuer à faire rêver les voyageurs du monde entier ? C’est tout le mal qu’on souhaite à ce pays meurtri, qui aspire plus que jamais à tourner la page de la violence.