L’aventure brésilienne de Dimitri Payet pourrait prendre fin prématurément. Arrivé en grande pompe il y a un peu plus d’un an à Vasco de Gama, le milieu offensif français de 37 ans traverse une passe difficile. Entre blessures à répétition, temps de jeu famélique et mal du pays, un départ en fin d’année se profile à l’horizon malgré un contrat courant jusqu’en juin 2025.
Un rendement en berne
Recruté pour apporter son expérience et son talent, Dimitri Payet peine à justifier l’investissement consenti par Vasco de Gama. Gêné par les blessures, le Réunionnais n’a disputé que 15 matches de championnat cette saison, pour un maigre bilan d’1 but et 3 passes décisives. Loin, très loin de ses standards habituels.
Dernier fait marquant en date, sa sortie du banc à la 88e minute samedi dernier lors de la demi-finale retour de Coupe du Brésil face à l’Atlético Mineiro (1-1, 1-2 à l’aller). Un camouflet difficile à encaisser pour l’ancien maître à jouer de l’OM, lui qui était attendu comme la star de l’équipe.
Des finances dans le rouge
Pour couronner le tout, les caisses de Vasco sont vides. Après la banqueroute de son principal investisseur 777 Partners, le club de Rio doit réduire drastiquement sa masse salariale. Dans ce contexte, le salaire XXL de Dimitri Payet devient difficile à assumer. D’après une source proche du dossier, un départ du joueur constituerait un vrai soulagement financier pour les dirigeants.
Les gens du club voient le Français triste et isolé au sein de l’effectif.
Un intime de Vasco de Gama
La nostalgie de la France
Au delà des terrains, Dimitri Payet vit mal l’éloignement avec sa femme et ses enfants, restés à Marseille. Sa nostalgie et son spleen ne passent plus inaperçus au sein du vestiaire. Vasco serait désormais prêt à le libérer de ses deux dernières années de contrat au mercato hivernal.
À 37 ans, le “Petit Vélodrome” se retrouve donc à la croisée des chemins. Chercher un nouveau défi sous les tropiques ou rentrer au bercail pour un dernier tour de piste ? Une chose est sûre, l’heure du choix a sonné pour ce Monument du football français, dont l’histoire en Auriverde semble déjà toucher à sa fin. Affaire à suivre dans les prochaines semaines…