Au cœur du conflit israélo-palestinien, une autre guerre se joue en ce moment à Gaza : celle contre la polio. Mais les récentes représailles de l’armée israélienne ont contraint l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à reporter la deuxième phase de sa campagne de vaccination, prévue ce mercredi dans le nord du territoire. Une décision lourde de conséquences qui fait craindre une grave épidémie, sur fond d’escalade de la violence entre le Hamas et Israël.
Une situation sanitaire qui se dégrade rapidement
Depuis la détection du premier cas de polio à Gaza en 25 ans début septembre, l’OMS a lancé une vaste campagne de vaccination pour tenter d’endiguer la propagation du virus, hautement contagieux et potentiellement mortel, en particulier chez les enfants. Après un premier cycle qui a permis de vacciner plus de 400 000 enfants de moins de 10 ans dans le centre et le sud de Gaza, la deuxième phase devait débuter ce mercredi dans le nord.
Mais face à l’intensification des bombardements israéliens, aux déplacements massifs de population et à l’absence de trêves humanitaires, l’OMS a dû se résoudre à suspendre ses opérations. «Les conditions actuelles font qu’il est impossible pour les familles d’emmener en toute sécurité leurs enfants se faire vacciner et pour les agents de santé d’exercer leur travail», a déploré l’organisation dans un communiqué.
Des conséquences désastreuses
Ce report forcé pourrait avoir des répercussions catastrophiques sur la santé des enfants gazaouis. Car plus le délai entre les deux doses de vaccin est long, moins l’immunité est efficace. «Il est impératif d’arrêter l’épidémie de polio dès que possible, avant que d’autres enfants ne soient paralysés et que le poliovirus ne se propage davantage», alerte l’OMS. Chaque jour perdu dans cette course contre la montre sanitaire est une victoire pour le virus.
Il est crucial que la campagne de vaccination dans le nord de Gaza soit facilitée par la mise en œuvre de pauses humanitaires.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
Quand la guerre entrave la santé
Cette situation illustre tragiquement comment un conflit armé peut mettre en péril les efforts de santé publique les plus essentiels. Malgré les appels répétés de l’OMS à un accès humanitaire sécurisé, les bombardements israéliens se poursuivent, empêchant toute avancée sur le front sanitaire. Une double peine pour la population civile de Gaza, prise en étau entre les roquettes du Hamas et les frappes de Tsahal.
Pour stopper la propagation de la polio et éviter une catastrophe sanitaire, une trêve est donc indispensable. Mais dans ce contexte de violence exacerbée et de surenchère militaire, c’est malheureusement le scénario le moins probable. Comme souvent, ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribut de cette guerre sans fin. Et cette fois, c’est leur santé, voire leur vie qui est en jeu.
Un drame humanitaire annoncé
Au-delà de la polio, c’est toute l’infrastructure sanitaire de Gaza qui est mise à mal par ce nouveau cycle de violences. Hôpitaux débordés, pénuries de médicaments, coupures d’électricité… Tous les ingrédients sont réunis pour une crise humanitaire majeure, qui risque de faire encore plus de victimes que les bombes.
Face à cette situation dramatique, la communauté internationale semble une fois de plus impuissante. Malgré les condamnations de façade, aucune pression concrète n’est exercée sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires. Quant aux appels au calme adressés au Hamas, ils restent lettre morte. Et pendant ce temps, à Gaza, on continue de compter les morts et les blessés. Et bientôt peut-être, les enfants paralysés par la polio.
Une tragédie sanitaire annoncée, sacrifiée sur l’autel d’un conflit politique qui semble sans issue. À moins d’un sursaut de la communauté internationale ou d’un miracle diplomatique, le pire est malheureusement à craindre pour les enfants de Gaza. Pris en otage d’une guerre qui les dépasse et privés de leur droit le plus élémentaire : celui d’être protégés et soignés.
Un drame humanitaire parmi tant d’autres, dans cette région meurtrie où la vie ne tient qu’à un fil. Et où même les conquêtes les plus précieuses de la médecine, comme le vaccin contre la polio, peuvent à tout moment être balayées par le vent de la guerre. Une réalité glaçante, qui en dit long sur le chemin qu’il reste à parcourir pour que les droits humains les plus fondamentaux soient enfin une réalité pour tous à Gaza. Même en temps de guerre.
Cette situation illustre tragiquement comment un conflit armé peut mettre en péril les efforts de santé publique les plus essentiels. Malgré les appels répétés de l’OMS à un accès humanitaire sécurisé, les bombardements israéliens se poursuivent, empêchant toute avancée sur le front sanitaire. Une double peine pour la population civile de Gaza, prise en étau entre les roquettes du Hamas et les frappes de Tsahal.
Pour stopper la propagation de la polio et éviter une catastrophe sanitaire, une trêve est donc indispensable. Mais dans ce contexte de violence exacerbée et de surenchère militaire, c’est malheureusement le scénario le moins probable. Comme souvent, ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribut de cette guerre sans fin. Et cette fois, c’est leur santé, voire leur vie qui est en jeu.
Un drame humanitaire annoncé
Au-delà de la polio, c’est toute l’infrastructure sanitaire de Gaza qui est mise à mal par ce nouveau cycle de violences. Hôpitaux débordés, pénuries de médicaments, coupures d’électricité… Tous les ingrédients sont réunis pour une crise humanitaire majeure, qui risque de faire encore plus de victimes que les bombes.
Face à cette situation dramatique, la communauté internationale semble une fois de plus impuissante. Malgré les condamnations de façade, aucune pression concrète n’est exercée sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires. Quant aux appels au calme adressés au Hamas, ils restent lettre morte. Et pendant ce temps, à Gaza, on continue de compter les morts et les blessés. Et bientôt peut-être, les enfants paralysés par la polio.
Une tragédie sanitaire annoncée, sacrifiée sur l’autel d’un conflit politique qui semble sans issue. À moins d’un sursaut de la communauté internationale ou d’un miracle diplomatique, le pire est malheureusement à craindre pour les enfants de Gaza. Pris en otage d’une guerre qui les dépasse et privés de leur droit le plus élémentaire : celui d’être protégés et soignés.
Un drame humanitaire parmi tant d’autres, dans cette région meurtrie où la vie ne tient qu’à un fil. Et où même les conquêtes les plus précieuses de la médecine, comme le vaccin contre la polio, peuvent à tout moment être balayées par le vent de la guerre. Une réalité glaçante, qui en dit long sur le chemin qu’il reste à parcourir pour que les droits humains les plus fondamentaux soient enfin une réalité pour tous à Gaza. Même en temps de guerre.