Le transport routier est en pleine mutation. Alors que les moteurs thermiques semblent condamnés à plus ou moins long terme, de plus en plus de transporteurs commencent à se tourner vers l’électrique. Une transition qui s’avère déjà convaincante d’un point de vue économique et environnemental, même si des obstacles restent encore à surmonter.
Des camions électriques silencieux et moins fatigants
Sébastien, chauffeur routier, roule depuis peu dans un camion 100% électrique. Il en est déjà conquis :
On n’a pas le bruit du moteur dans les oreilles, on est moins fatigué. Je préfère avoir un camion électrique qu’un camion thermique.
Sébastien, chauffeur routier
Un camion électrique peut parcourir jusqu’à 300 kilomètres avec une charge complète, de quoi assurer une tournée quotidienne sans problème. Mais cette nouvelle technologie implique quelques adaptations, notamment au niveau de la conduite en ville, le véhicule étant beaucoup plus silencieux.
Un coût d’exploitation divisé par deux
Pour les transporteurs, le principal argument en faveur de l’électrique reste le coût d’exploitation. Selon Bruno Kloeckner, directeur général de XPO Logistics France :
Un camion diesel coûte 40 centimes au kilomètre contre seulement 20 centimes pour un véhicule électrique.
Bruno Kloeckner, directeur général XPO Logistics France
En effet, en rechargeant les batteries la nuit lorsque l’électricité est moins chère, les économies sont substantielles. De plus, un camion électrique nécessite moins d’entretien et peut être conservé jusqu’à 7 ans, contre 4 à 5 ans pour un diesel.
L’autonomie et le coût, principaux freins
Malgré ces avantages, les camions électriques ne représentent pour l’instant que 5% des ventes. Leur principale limite reste l’autonomie, encore insuffisante pour les longs trajets, faute d’un réseau de recharge suffisamment développé. Mais les constructeurs travaillent activement sur le sujet. Renault Trucks promet ainsi des véhicules atteignant les 600 km d’autonomie dès 2025.
L’autre obstacle majeur est le coût d’acquisition. Un camion électrique coûte en moyenne 300 000 €, contre 100 000 € pour un diesel, en grande partie à cause du prix des batteries. Des aides gouvernementales existent, mais elles restent insuffisantes selon les professionnels du secteur, en particulier pour les petites entreprises.
Un bilan carbone jusqu’à 10 fois meilleur
Sur le plan environnemental en revanche, l’électrique semble être la meilleure option pour décarboner le transport routier, responsable de 7% des émissions de gaz à effet de serre en France. D’après Marie Chéron, experte mobilités :
Sur l’ensemble du cycle de vie, on va avoir un bilan carbone qui est jusqu’à 10 fois meilleur qu’un camion diesel.
Marie Chéron, experte mobilités
Certaines alternatives comme les biocarburants sont envisagées, mais elles n’apportent pas les mêmes bénéfices environnementaux et se heurtent à des problèmes de disponibilité des ressources.
Une dynamique enclenchée
Malgré une progression encore modeste, avec seulement 1% des nouvelles immatriculations en 2023, les camions électriques semblent définitivement lancés. Selon les projections des constructeurs, ils pourraient représenter un véhicule sur deux sortant d’usine à l’horizon 2030.
Une révolution déjà bien engagée, et très attendue par les chauffeurs comme Sébastien, impatients de troquer le vrombissement de leur moteur diesel contre le ronronnement feutré de l’électrique. Au bénéfice de leur confort, mais aussi de l’environnement et des comptes de leur entreprise.
Un camion diesel coûte 40 centimes au kilomètre contre seulement 20 centimes pour un véhicule électrique.
Bruno Kloeckner, directeur général XPO Logistics France
En effet, en rechargeant les batteries la nuit lorsque l’électricité est moins chère, les économies sont substantielles. De plus, un camion électrique nécessite moins d’entretien et peut être conservé jusqu’à 7 ans, contre 4 à 5 ans pour un diesel.
L’autonomie et le coût, principaux freins
Malgré ces avantages, les camions électriques ne représentent pour l’instant que 5% des ventes. Leur principale limite reste l’autonomie, encore insuffisante pour les longs trajets, faute d’un réseau de recharge suffisamment développé. Mais les constructeurs travaillent activement sur le sujet. Renault Trucks promet ainsi des véhicules atteignant les 600 km d’autonomie dès 2025.
L’autre obstacle majeur est le coût d’acquisition. Un camion électrique coûte en moyenne 300 000 €, contre 100 000 € pour un diesel, en grande partie à cause du prix des batteries. Des aides gouvernementales existent, mais elles restent insuffisantes selon les professionnels du secteur, en particulier pour les petites entreprises.
Un bilan carbone jusqu’à 10 fois meilleur
Sur le plan environnemental en revanche, l’électrique semble être la meilleure option pour décarboner le transport routier, responsable de 7% des émissions de gaz à effet de serre en France. D’après Marie Chéron, experte mobilités :
Sur l’ensemble du cycle de vie, on va avoir un bilan carbone qui est jusqu’à 10 fois meilleur qu’un camion diesel.
Marie Chéron, experte mobilités
Certaines alternatives comme les biocarburants sont envisagées, mais elles n’apportent pas les mêmes bénéfices environnementaux et se heurtent à des problèmes de disponibilité des ressources.
Une dynamique enclenchée
Malgré une progression encore modeste, avec seulement 1% des nouvelles immatriculations en 2023, les camions électriques semblent définitivement lancés. Selon les projections des constructeurs, ils pourraient représenter un véhicule sur deux sortant d’usine à l’horizon 2030.
Une révolution déjà bien engagée, et très attendue par les chauffeurs comme Sébastien, impatients de troquer le vrombissement de leur moteur diesel contre le ronronnement feutré de l’électrique. Au bénéfice de leur confort, mais aussi de l’environnement et des comptes de leur entreprise.
