Dans une Amérique en pleine ébullition électorale, Donald Trump ne cesse de surprendre. Son dernier coup d’éclat ? S’afficher aux commandes de la friteuse d’un McDonald’s, dans une opération de communication décalée visant à contrer sa rivale démocrate, Kamala Harris.
Trump, candidat anti-establishment
En plongeant les mains dans l’huile bouillante d’une friteuse, Donald Trump joue la carte de la proximité avec les Américains. Un clin d’œil appuyé à la culture populaire, qui tranche avec l’image plus policée de Kamala Harris, récemment aperçue en compagnie de célébrités hollywoodiennes.
Selon une source proche de l’équipe de campagne républicaine, cette opération vise à renforcer l’image de Trump comme candidat anti-establishment, à l’écoute des préoccupations des classes populaires. Un positionnement qui avait fait mouche en 2016, et sur lequel l’ancien président semble prêt à capitaliser à nouveau.
La friteuse, nouvelle arme de campagne ?
Si la stratégie peut paraître incongrue, elle s’inscrit dans une tendance plus large des candidats à multiplier les coups de com’ insolites pour capter l’attention des électeurs. Et force est de constater que l’image de Trump en train de frire des pommes de terre a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, déclenchant une avalanche de réactions.
J’ai désormais travaillé 15 minutes de plus que Kamala.
Donald Trump, depuis la cuisine d’un McDonald’s
Une petite phrase lâchée par le candidat républicain, non sans humour, venant tacler le bilan de la vice-présidente démocrate. Car au-delà du buzz, cette opération coup de poing vise bien à marquer des points dans un duel qui s’annonce serré.
Fast-food et politique, un mariage qui dure
Ce n’est pas la première fois que la malbouffe s’invite dans la campagne présidentielle américaine. Bill Clinton avait fait sensation en s’arrêtant dans un McDonald’s durant la campagne de 1992, tandis que Barack Obama n’avait pas hésité à s’afficher dans un fast-food lors de sa réélection en 2012.
Reste à savoir si servir des frites donnera à Donald Trump un avantage décisif sur sa concurrente. Une chose est sûre, à un peu plus d’un an de l’échéance électorale, la guerre de l’image ne fait que commencer. Et les candidats devront redoubler de créativité pour tirer leur épingle du jeu dans cette course à la Maison Blanche qui s’annonce déjà palpitante.