En dépit de son combat contre le cancer, le roi Charles III d’Angleterre a entamé sa première visite officielle en Australie depuis son accession au trône. Âgé de 75 ans, le souverain britannique fait preuve d’humour et d’autodérision quant à son âge avancé lors de ses différentes apparitions publiques.
Une visite royale adaptée à l’état de santé du monarque
Arrivé vendredi pour un séjour de neuf jours, Charles III a dû se reposer samedi en raison de sa santé fragile. Le roi lutte en effet depuis plusieurs mois contre un cancer, comme l’a révélé le palais de Buckingham en juin dernier. Son emploi du temps australien a donc été allégé par rapport aux voyages royaux traditionnels.
Cependant, le monarque a tenu à honorer plusieurs engagements ce dimanche. Accompagné de son épouse Camilla, il a notamment assisté à la messe de l’église anglicane Saint Thomas à Sydney. À cette occasion, quelques centaines de personnes se sont rassemblées à l’extérieur, applaudissant le couple royal et brandissant drapeaux et bouquets de fleurs.
Le roi plaisante sur ses 60 ans de visites australiennes
Lors d’une allocution devant le conseil législatif de Nouvelle-Galles du Sud, Charles III s’est permis une plaisanterie au sujet de son grand âge : «Je suis venu en Australie pour la première fois il y a près de 60 ans, ce qui est un peu inquiétant», a-t-il lancé avec humour. «Il ne me reste plus qu’à dire à quel point je suis heureux de venir pour la première fois en tant que souverain», a-t-il ajouté.
Le monarque faisait référence à son séjour de 1966, alors qu’il n’avait que 17 ans et étudiait dans un pensionnat isolé de l’État de Victoria. Les passionnés de la famille royale se souviennent aussi d’un cliché devenu culte, pris en 1979, où le prince Charles alors âgé de 30 ans posait torse nu sur une plage, recevant un baiser sur la joue d’un mannequin australien en bikini.
Une tournée royale entre enthousiasme mesuré et sursauts républicains
Si la visite de Charles III suscite la curiosité et la sympathie d’une partie des Australiens, force est de constater que la ferveur populaire est moins intense que lors des précédents voyages royaux. Selon un récent sondage, environ un tiers de la population est favorable à l’abolition de la monarchie, tandis qu’un autre tiers souhaite la conserver.
Des petits groupes de manifestants républicains se sont d’ailleurs rassemblés dimanche près de l’église Saint Thomas, brandissant des pancartes appelant à «décoloniser» l’Australie. Un contraste saisissant avec les scènes de liesse qui avaient accueilli la reine Elisabeth II lors de sa dernière visite en 2011.
Malgré ces quelques voix dissonantes, Charles III poursuit sa tournée australienne avec dignité et philosophie. Lundi, il est attendu à Canberra pour la partie la plus chargée de son programme, avant de s’envoler pour un sommet du Commonwealth aux Samoa en fin de semaine. L’occasion pour le souverain de continuer à tisser des liens avec ses sujets du bout du monde, tout en ménageant une santé désormais précieuse.
Si la visite de Charles III suscite la curiosité et la sympathie d’une partie des Australiens, force est de constater que la ferveur populaire est moins intense que lors des précédents voyages royaux. Selon un récent sondage, environ un tiers de la population est favorable à l’abolition de la monarchie, tandis qu’un autre tiers souhaite la conserver.
Des petits groupes de manifestants républicains se sont d’ailleurs rassemblés dimanche près de l’église Saint Thomas, brandissant des pancartes appelant à «décoloniser» l’Australie. Un contraste saisissant avec les scènes de liesse qui avaient accueilli la reine Elisabeth II lors de sa dernière visite en 2011.
Malgré ces quelques voix dissonantes, Charles III poursuit sa tournée australienne avec dignité et philosophie. Lundi, il est attendu à Canberra pour la partie la plus chargée de son programme, avant de s’envoler pour un sommet du Commonwealth aux Samoa en fin de semaine. L’occasion pour le souverain de continuer à tisser des liens avec ses sujets du bout du monde, tout en ménageant une santé désormais précieuse.