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Cauchemar à Quimperlé : Couple Piégé par un Champignon Dévastateur

Un couple de Quimperlé vit un cauchemar depuis 4 ans. Leur appartement, acheté 67 000€, est infesté par la mérule, un champignon terriblement destructeur. Malgré un diagnostic attestant l'absence de ce fléau, ils découvrent l'ampleur des dégâts. La mairie était-elle au courant ? Le combat pour...

Imaginez. Vous venez d’acquérir l’appartement de vos rêves. Mais rapidement, le cauchemar commence. C’est exactement ce que vivent Chantal et Yann, un couple de Quimperlé dans le Finistère. En 2017, ils achètent un appartement pour 67 000€, avec l’idée de le louer. Mais 4 ans plus tard, leur calvaire n’en finit pas.

Un champignon dévastateur

La raison de leurs tourments ? La mérule, un champignon aux allures de toile d’araignée qui s’attaque insidieusement au bois et le ronge de l’intérieur. Pour rénover leur bien, Chantal et Yann doivent d’abord éradiquer ce fléau tenace. Une tâche colossale qui nécessite de tout enlever, des murs aux plafonds.

Pourtant, rien ne présageait un tel désastre. Le couple connaissait bien l’immeuble pour y posséder déjà un appartement au premier étage. De plus, le vendeur leur avait fourni un diagnostic parasitaire certifiant l’absence de champignons destructeurs comme la mérule. Alors, comment en sont-ils arrivés là ?

Une vente douteuse

D’après une source proche du dossier, le diagnostiqueur chargé d’établir le bilan sanitaire du logement aurait été empêché de faire correctement son travail par l’ancien propriétaire. Ce dernier aurait délibérément caché la présence de mérule en accumulant matelas et meubles pour masquer les dégâts.

Il était au courant qu’il y avait la mérule. Il a fait des travaux.

– Le diagnostiqueur sous couvert d’anonymat

Contacté, le vendeur rejette les accusations et renvoie la faute sur le diagnostiqueur. Mais un document en possession de Yann révèle que la mérule avait été découverte bien avant, dès 2006, quand la mairie était unique propriétaire des lieux. La ville aurait ensuite revendu l’immeuble par appartements, sans évoquer ce lourd passif.

Une omerta qui coûte cher

Le silence de la mairie et de l’ancien propriétaire n’a pas seulement piégé Chantal et Yann. Il a aussi permis au champignon de se propager dans tout l’immeuble, parcourant la maçonnerie pour infester le bois un peu partout. Un rez-de-chaussée, appartenant toujours à la commune et servant de foyer pour adolescents, est aujourd’hui fermé, probablement contaminé lui aussi.

Le coût des travaux pour assainir l’ensemble du bâtiment est estimé à 1 million d’euros. Une facture que ni Chantal et Yann, ni leurs voisins ne peuvent assumer. Prisonniers d’une procédure judiciaire interminable, le couple est à bout. Ils ont déjà déboursé plus de 43 000€ dans ce gouffre financier et ont dû emprunter à des proches pour ne pas couler.

On a beaucoup de projets autres que celui-ci. Là, vraiment, c’est une vie entre parenthèses depuis quatre ans.

– Chantal, propriétaire de l’appartement infesté

Une attente insoutenable

Pour Yann, cette situation est un véritable calvaire. Il ne voit pas le bout du tunnel judiciaire dans lequel ils sont engagés. À chaque étape, ils avancent à l’aveugle, sans savoir quand la lumière apparaîtra enfin. Il leur faudra encore patienter de longs mois, voire des années avant d’obtenir gain de cause devant un tribunal.

En attendant, leur appartement reste inhabitable, rongé par ce champignon qui a fait basculer leur existence du jour au lendemain. Une mésaventure immobilière comme il en arrive hélas trop souvent, laissant des vies brisées et des rêves envolés. Chantal et Yann espèrent qu’en médiatisant leur histoire, ils accéléreront les choses et obtiendront enfin justice et réparation pour ce cauchemar éveillé qu’ils endurent depuis 4 longues années.

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