Et si une seule séance d’exercice par semaine suffisait à réduire considérablement le risque de diabète ? C’est la surprenante conclusion d’une étude publiée récemment dans la revue Circulation. De quoi révolutionner notre approche de l’activité physique et donner espoir à tous ceux qui peinent à trouver du temps pour s’entraîner régulièrement.
Un entraînement concentré aussi bénéfique que des séances réparties
Les chercheurs de l’Hôpital Général du Massachusetts ont analysé les données de plus de 89 000 participants de la UK Biobank. Ils ont réparti les volontaires en trois groupes selon leur niveau d’activité physique : inactifs, “guerriers du week-end” (qui concentrent leur entraînement sur un ou deux jours) et sportifs réguliers.
Résultat surprenant : comparés aux inactifs, les “guerriers du week-end” avaient un risque de diabète réduit de 43%, un bénéfice proche de celui des sportifs réguliers (-46%). Cela suggère que c’est la quantité totale d’exercice qui compte, plus que sa répartition dans la semaine.
Des bénéfices étendus à plus de 200 maladies
Les chercheurs ont considéré 678 conditions, de la santé mentale aux troubles digestifs en passant par les maladies cardiovasculaires. Dans l’ensemble, pratiquer les 150 minutes d’activité modérée ou 75 minutes d’activité intense recommandées, que ce soit en une fois ou réparties, réduisait le risque pour plus de 200 pathologies.
Comme les bénéfices semblent similaires entre “guerriers du week-end” et sportifs réguliers, c’est probablement le volume total d’activité, plus que sa répartition, qui est crucial.
– Dr Shaan Khurshid, co-auteur de l’étude
Adapter l’exercice à son mode de vie
Si les recommandations actuelles ne précisent pas que l’activité physique doit être répartie dans la semaine, c’est un conseil fréquent pour ne pas décourager les gens. Mais pour certains, quelques sessions plus longues sont plus faciles à intégrer qu’un effort quotidien. L’essentiel est de trouver un format qui nous convient.
Bouger, même un minimum, vaut mieux que rien
Cette étude nous montre qu’en matière d’exercice, mieux vaut être un “guerrier du week-end” qu’inactif. Certes, répartir l’effort reste idéal, mais se dépenser comme on peut est déjà très bénéfique. Le plus important est d’atteindre le volume d’activité physique recommandé, d’une manière ou d’une autre.
Alors si votre emploi du temps ne vous permet pas un entraînement régulier, ne vous découragez pas ! Concentrez votre activité physique quand vous le pouvez, votre santé vous en remerciera quand même. Le principal est d’éviter la sédentarité et de bouger, même un minimum. Chaque minute compte pour préserver son capital santé à long terme.